Communiqué
Global

L'OIM et la Fondation Gabo s'associent pour promouvoir des médias bien informés sur la migration

La Fondation Gabo, fondée par le prix Nobel colombien Gabriel García Márquez, mène des initiatives pour transmettre aux nouvelles générations le rêve de Gabo de faire le meilleur journalisme au monde. Photo: FNPI. J. Lineros

La Fondation Gabo, fondée par le prix Nobel colombien Gabriel García Márquez, mène des initiatives pour transmettre aux nouvelles générations le rêve de Gabo de faire le meilleur journalisme au monde. Photo: FNPI. Andrés Reyes.

Buenos Aires - Le Colombien Gabriel Garcia Marquez, lauréat du Prix Nobel, - connu sous le nom affectueux de « Gabo » - a conçu sa Fondation Gabo comme une organisation internationale de journalisme visant à renforcer la production de connaissances et à promouvoir les liens entre la migration et le développement durable, ainsi qu’à freiner la xénophobie, le racisme et la discrimination à l'égard des migrants.

M. Garcia Marquez a reçu le prix Nobel de littérature en 1982.

Parce que l'OIM partage également ses objectifs, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et la Fondation Gabo ont signé, cette semaine, un accord qui permettra une coopération mondiale étroite pour mettre en œuvre des initiatives destinées aux journalistes.

« La contribution des journalistes est cruciale pour lutter contre la désinformation sur la migration », a déclaré Leonard Doyle, Directeur des médias et de la communication et porte-parole de l'OIM. « La coopération avec la Fondation Gabo contribuera aux efforts en cours de l'OIM pour améliorer les connaissances des médias sur la migration afin de parvenir à de meilleures pratiques de reportage. Cela contribuera ensuite à déconstruire les mythes, les stéréotypes et les attitudes xénophobes ».

Les médias, a expliqué M. Doyle, peuvent être la clé pour aborder les phénomènes complexes de la migration. Dans le même temps, ce qui apparaît dans les médias façonne la perception qu'a la société des migrants. Bien que les médias puissent contribuer à réduire les préjugés, les médias sociaux, en particulier, sont devenus un puissant amplificateur de stéréotypes négatifs. Le plus important est d'avoir un journalisme de qualité basé sur une pluralité de sources qui, par le biais de récits convaincants, sensibilise à la question des migrants et de leur contribution à la société.

Dans le même temps, les médias rendent la migration visible comme un facteur crucial du développement durable, tant pour les migrants que pour les communautés.

Cet accord mondial, promu par le Bureau régional de l'OIM pour l'Amérique du Sud, comprend également la mise en œuvre de plusieurs projets et initiatives relatifs aux médias et à la migration, notamment des ateliers de formation pour les journalistes, des conférences, des forums et des expositions.

« Le phénomène de migration a été présent tout au long de l'histoire de l'humanité », a souligné le Directeur général de la Fondation Gabo, Jaime Abello Banfi, qui a ajouté : « ces dernières années, notre région a vu comment la migration a pris une importance sociale et politique incontestable qui en a fait un grand thème pour le journalisme et les médias. Des initiatives comme celles que nous allons mettre en œuvre en partenariat avec l'OIM sont nécessaires pour promouvoir un journalisme de service public, avec des récits innovants et des recherches rigoureuses, qui à leur tour aideront à comprendre les changements sociaux et structurels tout en aidant au renforcement de la citoyenneté ».

Cette coopération étroite entre les organisations soutiendra les projets de médias nouveaux et existants aux niveaux mondial, régional et national, en commençant par l'Amérique du Sud.

« En coopération avec la Fondation Gabo, nous lancerons des formations sur la migration et le développement durable pour les journalistes, ainsi que des webinaires pour les reporters et le grand public. Cela permettra des échanges sur le rôle important que jouent les médias dans la lutte contre les discours de haine à l’encontre des migrants et démontrera, par des informations factuelles, la contribution importante des médias au développement », a expliqué le Directeur régional de l'OIM pour l'Amérique du Sud, Marcelo Pisani.

Les activités élaborées conjointement avec la Fondation Gabo en Amérique du Sud seront financées par le Comité d'allocation des ressources pour la migration (MIRAC).

Pour plus d'informations, veuillez contacter :

OIM : Juliana Quintero, Responsable régionale des médias et de la communication pour l'Amérique du Sud, Tél. + 54 11 5219 2033, Email : juquintero@iom.int

Fondation Gabo : Silvia Navarro, Coordinatrice de projet, Email : snavarro@fundaciongabo.org