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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM donne une voix aux communautés autochtones vénézuéliennes à travers des projections vidéo
Boa Vista – Plus de 300 personnes autochtones issues des groupes ethniques Warao et Eñepas du Venezuela, des membres des autorités locales et des représentants d’ONG se sont réunis récemment (31/05) au centre de Pintolandia, à Boa Vista, au Brésil, pour une édition spéciale du Festival international du film sur la migration (GMFF) de l’Organisation internationale pour les migrations.
L’événement a été organisé par l’OIM, les partenaires locaux et les autorités pour présenter deux vidéos créées par 20 membres du centre formés à la réalisation de vidéos participatives par les facilitateurs du GMFF de l’OIM pendant quatre jours. Ces autochtones ont subi la situation au Venezuela et ont quitté le pays à la recherche de biens essentiels tels que nourriture et médicaments.
L’Etat de Roraima enregistre le plus grand nombre de Vénézuéliens entrés au Brésil récemment. D’après le gouvernement du Brésil, jusqu’à avril, plus de 40 000 Vénézuéliens ont effectué une demande de régularisation de leur statut migratoire dans le pays.
A travers des jeux et des exercices, les Waraos et les Eñepas ont appris à utiliser les équipements vidéo et ont choisi les thèmes et histoires dont ils souhaitaient parler dans leurs films. Grâce à un processus de montage participatif, ils ont réalisé leurs vidéos qui ont été projetées au sein de la communauté vivant à Pintolândia, un centre spécialement installé pour les migrants autochtones, qui accueille actuellement plus de 700 personnes.
Cette initiative vise à donner la parole et à amplifier la voix de la communauté touchée et de favoriser la cohésion sociale entre les différents groupes ethniques et communautés vivant dans le centre.
D’après Madga Azevedo, représentante du Bureau du Secrétaire au travail et à la protection sociale - l’entité gouvernementale qui gère le centre de Pintolândia - la méthode est de collaborer en vue de renforcer l’intégration des deux groupes autochtones vivant au même endroit. « J’étais émue de leur réaction en voyant leurs propres vidéos. Il se sentaient responsabilisés et reconnus », déclare-t-elle.
Immédiatement après la projection, les membres du processus de réalisation des vidéos ont parlé de leur ressenti après s’être vus sur grand écran aux côtés d’autres membres de la communauté. « J’ai apprécié que l’on aborde deux thèmes : les Waraos et les Eñepas. C’était excellent car nous ne nous sommes jamais regardés de cette façon, à travers la caméra. C’était comme une grande réunion entre les deux ethnies vivant ici. C’était formidable de voir cela se produire », a expliqué Baudilio Centeno, participant issu de la communauté Warao.
Karina Lopez, une participante Eñepas, a déclaré qu’elle était enchantée après la projection : « j’ai aimé regarder les deux vidéos et j’ai aussi aimé que ce soit nous qui les ayons réalisées. »
Pillar Paredes, âgée de près de 80 ans, était la participante la plus âgée parmi les deux groupes et n’avait jamais réalisé de vidéo auparavant. Elle a filmé le segment présentant une danse Warao typique. Pendant la projection, elle était assise à côté de sa petite-fille qui riait à chaque fois que Pillar apparaissait sur le grand écran en chantant et en dansant. Sa réaction après avoir vu la vidéo ? « J’ai décidé d’enseigner nos danses traditionnelles aux enfants d’ici. »
Les deux facilitateurs menant à bien le projet, Amanda Nero, chargée de communication de l’OIM, et Fernanda Baumhardt, experte en vidéo participative du Conseil norvégien pour les réfugiés (NORCAP) ont toutes les deux fait remarquer que le processus avait été compliqué car les deux groupes ethniques avaient des façons très différentes de s’exprimer et de communiquer. « Il était important d’avoir deux processus différents pour que chaque groupe respecte son propre rythme et style », a expliqué Amanda Nero. Fernanda Baumhardt a observé que même s’ils étaient issus d’ethnies différentes, ils étaient similaires à de nombreux égards. « Ils ont aussi des histoires, des besoins et des préoccupations similaires », a expliqué Fernanda Baumhardt.
L’OIM a récemment réalisé une étude sur les droits et le statut juridique des migrants autochtones au Brésil, en particulier des Waraos. A travers l’étude, l’OIM met en avant les outils juridiques disponibles pour octroyer un traitement égal aux groupes autochtones brésiliens et vénézuéliens et se centrer sur la demande des Waraos de redéfinir les politiques publiques en fonction de leurs besoins spécifiques, protégeant ainsi leur identité autochtone. Rendez-vous ici pour plus d’informations sur cette étude.
Le Projet de vidéo participative du GMFF de l’OIM est un projet visant à donner la parole et à encourager la cohésion sociale au sein des communautés touchées. L’atelier a débuté à Amman, en Jordanie, en octobre 2017. En novembre, l’OIM s’est rendue à Malakal, au Soudan du Sud, pour travailler avec les communautés qui ont fui la guerre et la violence et en décembre dernier, l’atelier a été organisé pour un groupe de migrants vivant à Genève, en Suisse.
L’initiative a été financée par le Fonds de l’OIM pour le développement et appuyée par le NORCAP.
Cliquez ici pour voir comment les vidéos ont été produites.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Amanda Nero, siège de l’OIM, Tel. +41 227 179 482, email : anero@iom.int