L’OIM à Damas a commencé à distribuer de
l’aide non alimentaire par le biais d’ONG partenaires
aux familles déplacées à
l’intérieur de la Syrie qui ont trouvé refuge
dans quatre écoles de Damas.

Cette semaine, l’Organisation a distribué 581 kits
d’hygiène intime à l’école Fariz
Daboos, dirigé par le Croissant-Rouge arabe syrien (SARC) et
à l’école Somaya Al Makhzomiya, dirigé
par l’Organisation du Fonds pour le développement, en
coopération avec les scouts syriens. Les autres
écoles Adnan Kolaki et Ghaliyah Farahat se trouvent toutes
deux à Barzeh, théâtre de récents
affrontements

Les familles vivant dans les écoles viennent de plusieurs
quartiers de Damas et la majorité a fui les affrontements
près de leurs habitations durant la troisième semaine
de juillet.

Les kits comprennent du savon, de la lessive, des brosses
à dent, du dentifrice, des couches pour bébé,
des serviettes hygiéniques et des rasoirs.

 

Les Nations Unies estiment que plus d’un demi million de
personnes en Syrie ont besoin d’aide humanitaire et
près d’un million sont déplacées
à l’intérieur de leur propre pays.
D’après une enquête du SARC, des milliers de
Syriens ont trouvé refuge dans 330 écoles à
travers le pays.

L’OIM prévoit de distribuer 1 800 kits
d’hygiène supplémentaires aux familles pendant
le mois d’août, en étroite collaboration avec
les institutions des Nations Unies, le SARC et les ONG locales,
dont l’Organisation du Fonds syrien pour le
développement, l’Organisation Lamsit Shifa, SOS
Village enfants, l’initiative Labbaina Alnidaa,
l’Initiative du peuple de Sham, l’Association des
jeunes orthodoxes, Basmet Shabab Souria et Asdikaa Aleshan.

Dans le même temps, l’OIM à Damas continue
d’aider les travailleurs migrants à rentrer chez eux.
Elle a déjà aidé 806 ressortissants de pays
tiers à rentrer chez eux à bord de vols commerciaux.
Quelque 269 autres ont des vols déjà
réservés et 339 autres sont enregistrés.

L’OIM a reçu des demandes des ambassades
d’Indonésie, du Soudan, du Yémen,
d’Ukraine, de Biélorussie, du Chili et d’Egypte
à Damas, pour aider 3 690 autres personnes. D’autres
demandes ont été déposées par des
gouvernements sans représentation diplomatique en Syrie,
notamment le Sri Lanka, le Ghana, le Sénégal, le
Paraguay et la Guinée.

L’OIM continue par ailleurs de réinstaller des
réfugiés principalement iraquiens à Damas dans
le cadre du Programme américain d’admission des
réfugiés (USRAP). Depuis janvier, il a permis de
réinstaller 2 696 réfugiés, principalement aux
Etats-Unis. Quelque 362 autres devraient s’envoler dans les
prochaines semaines.

L’OIM a signé des accord avec sept compagnies
aériennes qui desservent actuellement Damas, notamment Royal
Jordanian, Emirates et Egypt Air. Cependant, tous les vols du mois
d’août sont déjà complets, limitant ainsi
le nombre de travailleurs migrants pouvant quitter le pays.

De nombreux migrants se heurtent également à des
problèmes liés à leur statut juridique dans le
pays et aux frais requis pour les ruptures de contrats et les
permis de sortie. Beaucoup veulent partir mais ne le peuvent pas
car les agences de recrutement, les employeurs ou les responsables
gouvernementaux sont en possession de leur passeport.

L’OIM œuvre désormais avec les ambassades des
pays expéditeurs de main-d’œuvre, les
ministères et les employeurs pour s’assurer que les
travailleurs migrants vulnérables disposent des documents de
voyage nécessaires et que leurs dettes ne les
empêchent pas de partir.

L’OIM organise une conférence internationale de
deux jours qui débutera le 13 septembre 2012 à
Genève, afin de débattre des problèmes
auxquels sont confrontés les migrants lorsque des conflits
éclatent dans les pays de destination. Pour plus
d’informations sur le Dialogue internationale sur la
migration, veuillez vous rendre sur : "paragraph-link-no-underline" href=
"http://www.iom.int/idmmigrantsincrisis">www.iom.int/idmmigrantsincrisis

Pour plus d’informations, veuillez contacter

Maria Rumman

OIM Damas

Email: "mailto:mrumman@iom.int">mrumman@iom.int

Tel. +963.933311204