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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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L’OIM appuie de nouvelles solutions de migration légale pour les Haïtiens au Chili
Port-au-Prince - A la demande du gouvernement du Chili, l’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, a ouvert le premier Centre de réception des demandes de visa pour le Chili (CAVC) à Haïti, afin d’aider les migrants haïtiens à trouver des voies légales pour migrer dans ce pays d’Amérique du Sud. Le CAVC a ouvert ses portes lundi 20 août 2018 dans l’enceinte du bâtiment de l’OIM à Port-au-Prince.
En raison du nombre croissant de migrants au Chili (près d’un million d’étrangers en 2017), le gouvernement chilien a instauré de nouvelles politiques migratoires en 2018. En créant de nouvelles catégories de visa, notamment des visas de regroupement familial, les Haïtiens peuvent désormais se rendre au Chili légalement et en toute sécurité.
Au début du mois, l’OIM a signé un accord avec le gouvernement du Chili pour fournir des services administratifs aidant les Haïtiens qui souhaitent rejoindre leur famille au Chili par l’intermédiaire du Visa de regroupement familial. L’ouverture du CAVC est le résultat direct de cet accord.
« La migration sûre est essentielle et garantit que les migrants aient des solutions légales pour trouver un emploi et des services sociaux et elle leur permet de mieux s’intégrer dans leur communauté d’accueil », a déclaré Shauna Martin, chargée du programme de gestion des migrations à l’OIM en Haïti.
Le Visa de regroupement familial a été annoncé en avril et est devenu effectif ce mois-ci. Le Ministre chilien des affaires étrangères, Roberto Ampuero, a confirmé que depuis le 2 juillet, les Haïtiens au Chili ayant un statut légal peuvent demander un visa de 12 mois pour le regroupement familial, avec l’appui de l’OIM.
« L’importance de ce document est qu’il permet aux enfants de ne pas être séparés de leur famille et il leur apporte une protection, une dignité et un bien-être », a ajouté Roberto Ampuero, dans un article du journal El mercurio.
Ces changements dans la politique migratoire chilienne ont été mis en place pour trouver une solution à la vague d’étrangers sans papiers qui sont arrivés au Chili ces cinq dernières années. La croissance économique régulière du Chili, sa stabilité économique et son marché du travail relativement ouvert en font l’une des destinations les plus attractives pour les immigrants régionaux ces dernières années. En témoigne l’afflux de migrants, principalement de pays touchés par la crise comme le Venezuela, la République dominicaine et Haïti.
« La communauté des citoyens haïtiens représente environ 120 000 personnes et nous pensons que pour des raisons pratiques, nous devons aider leurs enfants et conjoints à venir rapidement et sans obstacle dans notre pays », a déclaré Rodrigo Ubilla, Sous-secrétaire chilien de l’intérieur, dans un article publié par l’agence Inter Press Service.
En tout cas, l’afflux de migrants au Chili est considérable. En 2014, moins de 1 800 Haïtiens étaient recensés au Chili. En avril 2018, ils étaient près de 120 000 d’après les chiffres officiels. D’après la police judiciaire chilienne, dans les six mois entre le 1er janvier et 26 juillet 2017, plus de 44 200 Haïtiens sont entrés sur le territoire chilien. Il s’agit d’une hausse de 75 pour cent par rapport à l’année précédente, qui ne montrera aucun signe de ralentissement si aucun changement n’est opéré dans la politique migratoire nationale.
A leur arrivée, de nombreux Haïtiens trouvent des emplois mal rémunérés sur un marché du travail où les Chiliens sont peu disposés à travailler, notamment dans la construction, les services domestiques et l’agriculture.
A Port-au-Prince, l’OIM a établi les infrastructures, les systèmes et les ressources humaines pour le traitement des visas en moins d’une semaine. La capacité de traitement peut aller jusqu’à 40 entretiens par jour, voire plus selon la demande.
« Etablir des voies de migration légales est la clé. L’OIM a lancé un site internet (https://haiti.iom.int/cavc) avec une Foire aux Questions et a mis en service une ligne d’assistance téléphonique via le Centre de traitement des visas au Chili. Les numéros +509 2947 7746 et +509 2991 0362 peuvent êtres composés de 7h30 à 16h00. Ces mécanismes aident à garantir que les migrants prennent des décisions en connaissance de cause et qu’ils ne se retrouvent pas victimes d’exploitation », a déclaré Shauna Martin.
Les Haïtiens qui souhaitent rejoindre leur famille au Chili peuvent prendre un rendez-vous via la plateforme en ligne de l’OIM, accessible ici : https://haiti.iom.int/cavc/rendez-vous.
« L’OIM se réjouit de soutenir ces nouvelles solutions légales pour les Haïtiens qui souhaitent retrouver leur famille », a déclaré Bernard Lami, chef de mission de l’OIM par intérim en Haïti.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Emily Bauman, OIM Haïti, Tel. +509 3783 5424, email : ebauman@iom.int