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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM aide les Bangladais vulnérables à rentrer du Liban tandis que davantage de migrants se pressent pour partir
Beyrouth/Dhaka - L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a déclaré aujourd'hui qu'un nombre croissant de travailleurs migrants cherchaient désespérément à fuir les difficultés économiques au Liban. Parmi eux, un groupe de Bangladais en détresse est arrivé aujourd'hui à Dhaka en provenance de Beyrouth avec l'aide de l'OIM, du Processus de Bali et du gouvernement.
« De nombreux migrants font appel à l'OIM. Ils ont perdu leur emploi, ils ont faim, ils ne peuvent pas accéder aux soins médicaux et ne se sentent pas en sécurité », a déclaré Mathieu Luciano, chef de l'OIM au Liban. « Beaucoup sont tellement désespérés qu'ils veulent quitter le pays, mais ils n'en ont pas les moyens. »
Une récente étude de l'OIM menée auprès de plus de 1 000 migrants au Liban a montré que près de la moitié d'entre eux souhaitaient rentrer chez eux. Compte tenu de la profonde crise économique et de l’impasse politique après la démission du gouvernement suite à l'explosion dévastatrice du port de Beyrouth il y a un an, les ambassades ont également constaté une forte augmentation du nombre de migrants demandant à retourner dans leur pays d'origine.
L'étude de l'OIM a révélé que de nombreux migrants ont perdu leur emploi et leurs moyens de subsistance, et qu'une augmentation des pratiques d'exploitation telles que le non-paiement des salaires, les licenciements abusifs ou la rupture des contrats par les employeurs, exposent les migrants à de plus grandes difficultés.
« Il y a un besoin évident de renforcer rapidement les programmes d'urgence de l'OIM, y compris le retour humanitaire volontaire », a déclaré M. Luciano.
Les 18 arrivées d'aujourd'hui à Dhaka font suite à un effort coordonné du Processus de Bali, par le biais de son programme de soutien aux retours volontaires et d'aide à la réintégration, et de l'initiative de l'OIM intitulé « Coopération en matière de migration et de partenariats pour des solutions durables (COMPASS) », financée par le Ministère des affaires étrangères des Pays-Bas, afin de soutenir et de protéger les migrants bloqués, notamment contre la traite des êtres humains et le trafic illicite.
« La crise économique, associée à la pandémie de COVID-19, accentue les vulnérabilités des migrants bangladais au Liban », a déclaré Giorgi Gigauri, chef de mission de l'OIM Bangladesh. « Nous continuerons à travailler avec les gouvernements, les donateurs et les partenaires concernés dont les efforts sont très appréciés pour faciliter le retour volontaire et la réintégration des migrants en situation de vulnérabilité. »
Avant de quitter Beyrouth, les migrants ont subi des examens de santé, notamment des tests de dépistage de la COVID-19, ont été soumis à un examen des vulnérabilités en matière de protection par l'OIM et ont bénéficié d'un transport. Ils ont également bénéficié d'une aide après leur arrivée au Bangladesh et recevront un soutien à la réintégration.
Un fonctionnaire de l'Ambassade du Bangladesh à Beyrouth, Abdullah Al Mamun, a déclaré que le partenariat et la coopération étaient essentiels pour aider à faire revenir davantage de personnes dans le besoin.
L'OIM et d'autres agences des Nations Unies et ONG ont lancé un plan d'intervention d'urgence 2021-2022 pour répondre aux besoins croissants des Libanais et des migrants les plus vulnérables et leur fournir une aide humanitaire vitale. Ce plan, dont le coût s'élève à 378,5 millions de dollars, vient compléter le Plan de réponse à la crise au Liban et les programmes de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, ainsi que les communautés qui les accueillent.
Le Plan est disponible en ligne ici.
Pour plus d'informations, veuillez contacter Tala Khatib - OIM Liban : talkhatib@iom.int ou Md Sariful Islam - OIM Bangladesh : mdsislam@iom.int.