Niger - Après un périple de six jours de 2 985 km, un convoi de trois bus transportant 137 migrants depuis Niamey, au Niger, est arrivé à Dakar, au Sénégal, en début de semaine (01/11). Les migrants étaient originaires du Sénégal, du Mali, de Côte-d’Ivoire, du Burkina Faso, de Gambie et de Guinée Bissau.

Les migrants de Côte-d’Ivoire ont poursuivi leur périple depuis les itinéraires de Bobo Diolasso et ceux de Gambie et de Guinée Bissau depuis Kaolack.

Depuis août 2016, plus de 1 000 migrants sont partis du Niger à bord de cinq convois. Ce dernier convoi fait suite à celui de la semaine dernière qui a parcouru 900 km en 20 heures entre Agadez et Niamey, au Niger, avant de rejoindre les pays d’origine des passagers.

Dans le convoi de cette semaine, les migrants les plus vulnérables du groupe sont restés à Niamey jusqu’à ce que leur situation soit déterminée, tandis que les autres sont rentrés dans leurs pays d’origine par avion.

En tant que pays de transit pour les migrants, le Niger représente un carrefour pour les personnes qui tentent d’atteindre la Libye, l’Algérie ou l’Europe, en passant par des points de transit comme Arlit ou Dirkou.

La plupart des migrants se sont retrouvés bloqués en route vers le nord, sans aucun moyen pour poursuivre leur périple ou retourner dans leur pays d’origine. Beaucoup ont passé plusieurs semaines à Agadez pour trouver de l’argent, soit pour continuer leur voyage, soit pour rentrer chez eux.

« Lorsque les migrants se retrouvent dans des situations difficiles, ils se tournent souvent vers l’OIM », a déclaré Giuseppe Loprete, chef de mission de l’OIM au Niger. « Notre principal défi est de trouver des solutions durables et de soutenir la réintégration dans leurs pays d’origine », a t-il ajouté.

Aux centres de transit de l’OIM, les migrants reçoivent une aide au retour volontaire et à la réintégration s’ils choisissent de retourner dans leurs pays d’origine.

Le processus de réintégration débute dès qu’ils arrivent au centre de transit de l’OIM. Ils sont évalués en fonction de leurs compétences, de leurs vulnérabilités et de leurs projets de réintégration chez eux. Une fois chez eux, avec le soutien de l’OIM, ils peuvent se réintégrer davantage en trouvant une source de revenu.

L’opération a été financée par l’Union européenne dans le cadre du projet de l’OIM de « Mécanisme de réponse et de ressources pour les migrants. »

Pour plus d’informations, veuillez contacter Monica Chiriac, OIM Niger, Tel: +227 8931 8764, Email: mchiriac@iom.int