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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM aide des migrants burkinabés bloqués en Libye à rentrer chez eux
Libye - Le 20 septembre, l’OIM en Libye a aidé 160 migrants burkinabés bloqués, dont 13 femmes, 9 enfants et 4 bébés, à retourner au Burkina Faso depuis la Libye.
Le rapatriement – mené à bien en coopération étroite avec les autorités libyennes, l’Ambassade du Burkina Faso à Tripoli et le Bureau de l’OIM au Burkina Faso – a été effectué par vol charter depuis l’aéroport de Mitiga à Tripoli vers la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou.
Avant le départ, les migrants ont passé la nuit dans un abri installé par l’Ambassade du Burkina Faso à Tripoli, où le personnel de l’OIM en Libye a distribué de la nourriture et des kits d’hygiène. Une patrouille mobile du Comité de sécurité de Tripoli a escorté les bus vers l’aéroport de Mitiga.
La plupart des migrants ont confié à l’OIM être arrivés en Libye en empruntant l’itinéraire populaire : Burkina Faso – Niger Qatroun – Sabha – Tripoli. Ils ont payé des passeurs entre 800 et 1 200 dollars par personne et le périple a duré entre deux semaines et un mois, pendant lequel ils ont été contraints de marauder de la nourriture et de l’eau.
Pendant leur séjour en Libye, les migrants ont déclaré qu’ils luttaient pour survivre, principalement en raison de l’insécurité et de la criminalité ainsi que de l’absence d’opportunités d’emploi. Constamment à risque d’être détroussés ou détenus contre rançon était le plus difficile à vivre d’après bon nombre d’entre eux.
« Je suis arrivé en Libye il y a un an, après avoir payé des passeurs 500 dollars au Niger pour m’amener à Sabha (Libye) », a expliqué Aniss, 21 ans. « J’allais tous les jours, du matin au soir, à la station pour trouver du travail, accomplir des tâches difficiles pour un salaire très bas pour payer ma nourriture et mon abri. Je payais entre 40 et 50 dinars libyens si je m’arrêtais à un poste-frontière. Un jour, mon ami Usama n’avait pas d’argent, ils l’ont fouillé et lui ont pris son téléphone. »
Essam, 29 ans a raconté à l’OIM : « Mon périple en Libye a été très difficile. J’ai quitté le Burkina Faso il y a un an et demi, après avoir payé des passeurs 800 dollars mais j’ai été abandonné dans un centre de détention à Sabha pendant un mois. J’ai travaillé pendant huit mois dans une usine de pétrole avant qu’elle ne ferme pour des raisons de sécurité. J’ai ensuite payé d’autres passeurs 400 dollars pour aller à Tripoli mais je n’ai pas trouvé de travail. La vie au quotidien était de plus en plus difficile et dangereuse. J’ai finalement contacté mon ambassade et je suis heureux de retourner dans ma famille. »
« Je suis venue avec mon mari il y a trois ans, après avoir payé des passeurs 1 200 dollars », a expliqué Asma, jeune mère de jumeaux. « J’ai travaillé comme domestique pour un salaire mensuel de 200 dollars. Mais la famille a cessé de me payer en affirmant que la valeur du dollar était trop élevée. J’ai ensuite travaillé huit mois sans être payée. »
Ahmed, agriculteur de 32 ans, a confié : « J’ai travaillé dans une station de lavage de voitures pendant deux ans, puis un soir, j’ai été détroussé par des hommes armés. Ils m’ont volé 500 dollars et mon téléphone. J’ai trois filles au pays qui ont six, neuf et onze ans. J’ai cru que j’allais mourir ce jour-là. »
A leur arrivée au Burkina Faso, les migrants ont été accueillis par le Ministère des affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabés à l’étranger, la Solidarité nationale et la société familiale et par l’OIM. Ils ont reçu de l’argent pour payer leur transport vers leurs destinations finales. En outre, 20 des migrants les plus vulnérables recevront une aide à la réintégration.
Le vol charter a été financé par l’Instrument de l’Union européenne contribuant à la stabilité et à la paix dans le cadre du projet de l’OIM intitulé : « Repatriation Assistance for Vulnerable Migrants Stranded inside Libya and Promoting Stability in Libya’s Southern Regions ».
Pour plus d’informations, veuillez contacter l’OIM en Libye, Othman Belbeisi, Tel +216 29 600389, Email: obelbeisi@iom.int ou Ashraf Hassan, Tel +216 29 794707, Email: ashassan@iom.int