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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L'OIM aide au contrôle des frontières sur l’itinéraire reliant l'Éthiopie et le Kenya
Addis-Abeba - L'Éthiopie, deuxième pays d'Afrique (en termes de population) après le Nigéria, est également l'une des plus importants pays d’origine des migrants internationaux du continent.
Le long de sa vaste circonférence nationale - quelque 5 311 kilomètres, reliant l'Éthiopie au Soudan, au Soudan du Sud, à l'Érythrée, à Djibouti, au Kenya et à la Somalie - les postes de contrôle du gouvernement sont limités. Le manque de personnel et de technologies modernes empêche une bonne gestion des migrations, un sujet de préoccupation pour les gouvernements nationaux ainsi que pour l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Au début de cette nouvelle année, l'OIM a contribué à l'ouverture d'un nouveau poste de contrôle frontalier entre l'Éthiopie et le Kenya. Ce poste, situé à Neprumus dans le district de Dasenech en Éthiopie, est à cheval sur l'un des itinéraires migratoires les plus fréquentés de la frontière entre l’Ethiopie et le Kenya, long de 830 kilomètres, sur un axe majeur pour les migrants éthiopiens qui tentent de rejoindre l'Afrique du Sud. Les Éthiopiens passent normalement par le Kenya jusqu'en Tanzanie, puis se rendent plus au sud.
En mars 2020, au moins 60 migrants irréguliers éthiopiens sont morts après avoir été coincés dans un camion le long de cet itinéraire. D'où le besoin urgent de postes de contrôle frontaliers plus efficaces et plus performants dans la région.
« Soutenir la mise en place de points de contrôle modernes et efficaces facilitera la migration sûre et ordonnée des citoyens, améliorera les relations entre les pays frontaliers, assurera une protection et augmentera la stabilité politique et socioéconomique entre l'Éthiopie et le Kenya », a expliqué Kederalah Idris, responsable du projet de meilleure gestion des migrations (Better Migration Management ou BMM) de l'OIM.
L'OIM soutient également l'Agence éthiopienne de l'immigration, de la nationalité et des événements vitaux (INVEA) par des formations visant à renforcer les capacités des agents d'immigration, tout en fournissant des infrastructures et du matériel de bureau, des ordinateurs et des générateurs pour établir de nouveaux postes de contrôle aux frontières.
« Le renforcement du poste de contrôle jouera un rôle important en facilitant le mouvement en toute sécurité des membres de la communauté vers le Kenya voisin et créera des opportunités d'emploi pour la communauté. En outre, il contribuera grandement à faciliter la migration régulière, tout en surveillant les mouvements irréguliers », a déclaré Mujib Jemal, Directeur général de l’INVEA, lors de son discours d'ouverture. Il a également reconnu les efforts de l'OIM et de l'administration zonale pour faciliter l'ouverture du poste de contrôle.
L'enjeu est plus que l'amélioration de l'efficacité des frontières. L'OIM voit l'espoir d'une amélioration des échanges commerciaux qui profitera à l'économie régionale et augmentera les moyens de subsistance de quelque 48 000 personnes vivant dans le district de Dasenech.
Des examens médicaux sont également intégrés au poste de contrôle, un service vital compte tenu de la COVID-19 qui continue de sévir dans le pays. Au 18 janvier, 131 546 cas ont été confirmés en Éthiopie, entraînant 2 033 décès. Dans ce contexte de COVID-19, l'OIM attend avec impatience ces nouveaux contrôles qui réduiront les restrictions à la mobilité et faciliteront la circulation des biens, des services et des compétences. Au-delà du commerce, l'OIM considère également que les postes de contrôle aux frontières sont essentiels pour protéger les personnes contre les trafiquants et les passeurs.
Il est prévu d'ouvrir d'autres postes de contrôle dans les villes frontalières de Pagag, Kurmuk et Fefrer, dans les régions de Gambella, du Benishangul Gumuz et de Somali, respectivement à la frontière du Soudan du Sud, du Soudan et de la Somalie.
Lors de l'inauguration, à laquelle ont assisté des représentants de l'OIM et des hauts fonctionnaires de l’INVEA, l'OIM en Éthiopie a reçu un « certificat de reconnaissance » des autorités éthiopiennes pour le soutien apporté au renforcement des efforts de gestion et de contrôle des frontières de l'Éthiopie.
L'établissement de cet important point de contrôle est soutenu par le Bureau de la population, des réfugiés et des migrations du Département d'État des Etats-Unis et par l'Agence suédoise de coopération internationale au développement.
Pour plus d'informations, veuillez contacter Rahel Negussie ay, IOM Ethiopie, Email : rnegussie@iom.int, ou Kederalah Idris, Email : kbasher@iom.int