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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les trois quarts des réfugiés et migrants du Venezuela peinent à accéder aux services essentiels en Amérique latine et dans les Caraïbes
Genève – Selon une récente évaluation, quelque 4,3 millions de réfugiés et de migrants originaires du Venezuela ont des difficultés à accéder à la nourriture, au logement et à un emploi stable.
Malgré les progrès réalisés grâce aux diverses initiatives de régularisation et de délivrance de documents d’identité mises en œuvre dans divers pays d’Amérique latine et des Caraïbes, une récente étude souligne l’urgence de renforcer les mesures de protection et d’accès aux services et aux opportunités d’emploi pour les réfugiés et les migrants.
L’analyse de leurs besoins a été menée par la Plateforme régionale de coordination inter-agences pour les réfugiés et les migrants du Venezuela (R4V), codirigée par l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
L’augmentation du coût de la vie, les conséquences de la crise du Covid-19 et les taux de chômage élevés ont accru la vulnérabilité des réfugiés et des migrants vénézuéliens et ont rendu difficile pour beaucoup d’entre eux le fait de pouvoir redémarrer leur vie et leur insertion dans les pays d’accueil de la région.
Selon les conclusions du rapport, la moitié des réfugiés et des migrants de la région ne peuvent pas se permettre de prendre trois repas par jour et n’ont pas accès à un logement sûr et décent. Pour acheter de la nourriture ou éviter de vivre dans la rue, de nombreux Vénézuéliens ont recours à la prostitution, à la mendicité ou à l’endettement.
« Les Vénézuéliens sont désireux de partager leurs compétences et leurs connaissances et de contribuer au bien-être des communautés qui les ont généreusement accueillis. Beaucoup le font déjà », a déclaré Eduardo Stein, représentant spécial conjoint du HCR et de l'OIM pour les réfugiés et les migrants du Venezuela. « Mais ils ne pourront pas continuer à le faire si on ne leur donne pas la possibilité de s’intégrer véritablement. »
Les salaires extrêmement bas entravent encore davantage leur capacité à subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille. En Équateur, par exemple, 86% des Vénézuéliens indiquent ne pas disposer de revenus suffisants pour répondre à leurs besoins fondamentaux tandis qu’au Chili, 13% des Vénézuéliens vivent sous le seuil de pauvreté.
Malgré la réouverture des écoles, de nombreux enfants réfugiés et migrants sont toujours confrontés à de multiples obstacles pour accéder au système éducatif de leur pays d’accueil, notamment en raison du manque de places dans les écoles. En Colombie, 29% des enfants vénézuéliens âgés de 6 à 17 ans ne sont pas scolarisés, car leurs parents ne peuvent pas payer les frais de scolarité et le matériel scolaire. À Aruba et Curaçao, les coûts de l’assurance obligatoire, du transport et du matériel scolaire font obstacle à leur inscription à l’école.
Certains Vénézuéliens, privés de papiers, de moyens de subsistance et sans perspective d’intégration locale, se tournent vers d’autres pays à la recherche d’un avenir sûr et durable. Beaucoup mettent leur vie en danger en empruntant des itinéraires irréguliers extrêmement dangereux.
« Alors que le monde est confronté à de nombreuses crises humanitaires, les Vénézuéliens et leurs communautés d’accueil ne doivent pas être oubliés », a ajouté Eduardo Stein. « Les pays d’accueil ont fait preuve de leur volonté constante de répondre à la crise en mettant en place des initiatives de régularisation et en facilitant l’accès à la santé, à l’éducation et à d’autres services sociaux. La régularisation, cependant, n’est qu’une première étape vers l’intégration et doit être suivie de politiques permettant aux réfugiés et aux migrants d’être autonomes. Un soutien international est nécessaire de toute urgence. »
En octobre 2022, on comptait plus de 7,1 millions de réfugiés et de migrants originaires du Venezuela dans le monde, selon les statistiques officielles communiquées par les pays d'accueil et compilées par la plateforme R4V (disponibles sur r4v.info). Plus de 80% sont accueillis à travers 17 pays d'Amérique latine et des Caraïbes.
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Pour de plus amples informations, veuillez contacter :
A Panama,
Gema Cortés, OIM, marcortes@iom.int
William Spindler, HCR, spindler@unhcr.org
A Genève,
Paul Dillon, OIM, pdillon@iom.int
Olga Sarrado, HCR, sarrado@unhcr.org