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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les travailleurs migrants sont confrontés à l’exploitation et aux problèmes de santé
Argentina - Une nouvelle étude publiée aujourd’hui, 29 juillet, par l’OIM et la London School of Hygiene and tropical medicine apporte de ouvelles informations sur les expériences des migrants dans des situations de travail forcé, y compris de traite, dans les secteurs mal réglementés du textile, des mines et de la construction.
Labour Exploitation, Trafficking and Migrant Health repose sur 71 entretiens approfondis avec des hommes et des femmes qui avaient travaillé (ou avaient été victimes de traite) dans ces secteurs en Argentine, au Pérou et au Kazakhstan. L’étude préliminaire documente les conséquences sur la santé de ces travailleurs migrants.
« L’étude a révélé que les personnes en situations d’exploitation extrême (telle que la traite) sont non seulement confrontés à des risques pour leur santé mais subissent également les conséquences des terribles conditions de vie », déclare Rosilyne Borland, spécialiste régional de l’OIM sur les droits des migrants et des groupes vulnérables basé à Buenos Aires et co-auteure de l’étude.
Les personnes interrogées dans le cadre de l’étude étaient généralement recrutés par de la famille et des réseaux communautaires et se déplaçaient pour le travail (dans leur propre pays ou à l’étranger) dans le but d’améliorer leur vie. La plupart n’avait que peu ou pas d’informations sur les conditions de travail avant de voyager et certains ont été dupés ou induits en erreur, en particulier ceux qui se sont retrouvés dans des situations de traite.
L’étude a également montré que les migrants travaillaient de longues heures dans des conditions dangereuses et devaient apprendre « sur le tas » comme utiliser des machines, manipuler des produits chimiques et d’autres matières dangereuses. Bon nombre ont été blessés en travaillant mais peu ont pu obtenir des soins médicaux.
Dans les postes rémunérés à la pièce (textile) ou au poids (or), les migrants ont indiqué des niveaux de stress très importants car ils travaillaient de longues heures pour gagner plus d’argent et subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles restées au pays, ou pour rembourser leurs dettes. Les migrants et les travailleurs victimes de traite été mal informés sur leurs droits, même ceux dans les pays disposant de lois pour les protéger de l’exploitation.
Les personnes interrogées ne comprenaient pas les risques auxquels ils étaient confrontés et avaient tendance à se focaliser davantage sur les problèmes à court-terme que sur les conséquences plus graves comme l’empoisonnement au mercure ou la tuberculose.
La plupart percevaient les responsables du maintien de l’ordre ou de la migration avec suspicion plus que comme des sources de soutien. Dans certains cas, les migrants avaient entendu parlé de la traite et connaissaient les risques mais voyaient quand même la migration pour travailler dans ces secteurs comme la meilleure solution.
« Comme on peut l’imaginer, notre étude a montré que les personnes identifiées comme victimes de traite travaillaient de longues heures, subissaient des violences, n’avaient pas de liberté de mouvement et étaient plus susceptibles d’être dupés par les recruteurs », a déclaré Rosilyne Borland. « Mais l’étude montre également que la majorité de la population de travailleurs migrants vivait et travaillait dans des conditions similaires et étaient exposés à des risques sanitaires similaires sans même être identifiés comme victimes de traite. »
L’étude a des répercussions pour les responsables politiques, les donateurs et les fournisseurs de service et comprend des recommandations concrètes. Mais sa contribution la plus précieuse est certainement de partager les histoires des migrants eux-mêmes.
« L’étude donne une voix aux victimes de traite et aux travailleurs migrants qui ont vécu dans des conditions inimaginables, donnant ainsi de la visibilité à leur expérience auprès de ceux qui travaillent dans ces domaines », déclare Vanessa Vaca, assistante de projet au Bureau régional de l’OIM pour l’Amérique du Sud à Buenos Aires et coordinateur de l’étude en Amérique latine.
Dans le monde entier, des personnes sont victimes de traite sous de nombreuses formes d’exploitation, notamment l’exploitation sexuelle et le travail forcé. Bien que la majorité des victimes identifiées dans le monde continuent d’être exploitées à des fins sexuelles, le travail forcé est une préoccupation croissante. Depuis 2010, la majorité des victimes de traite aidées par le Fonds d’aide mondial de l’OIM, qui a aidé plus de 70 000 personnes, étaient victimes de travail forcé.
Pour télécharger le rapport dans son intégralité, rendez-vous sur :
Pour plus d’informations, veuillez contacter Vanessa Vaca, Bureau régional de l’OIM pour l’Amérique du Sud à Buenos Aires, Tel. + (54) 9 1132486705, Email: vvaca@iom.int