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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les travailleurs migrants quittent la Thaïlande et rentrent chez eux dans les pays voisins
Bangkok - Tandis que la Thaïlande réduit son activité économique et commence à fermer ses frontières pour limiter la propagation de la COVID-19, des milliers de travailleurs migrants sans emploi venus des pays voisins comme le Myanmar, le Cambodge et la République démocratique populaire lao, rentrent chez eux.
L’annonce de la fermeturede grandes entreprises par le gouverneur de Bangkok, AswinKwanmuang, le 21 mars, et le Décret d’urgence annoncé par le gouvernement thaïlandais le 26 mars ont également provoqué un mouvement de masse de travailleurs migrants thaïlandais depuis Bangkok vers leurs provinces d’origine.
Les mouvements interviennent à un moment où la Thaïlande et ses voisins encouragent les gens à rester chez eux et font appliquer la distanciation sociale pour contenir le virus, et pourraient avoir des conséquences inattendues, d’après le Dr. Patrick Duigan, spécialiste régional migration et santé à l’OIM.
« Il existe un risque que ces retours provoquent l’apparition de nouveaux clusters du virus dans les zones de retouret la transmission entre les migrants de retour lors de traversées des frontières à bord de bus surchargés et entre les personnes contenues dans des centres collectifs en quarantaine », a-t-il déclaré.
« Bon nombre proviennent de communautés rurales au Myanmar, au Cambodge et en République démocratique populaire lao, qui sont relativement peu préparées au contrôle, au dépistage et au traitement des cas de COVID-19. Contrairement aux schémas observés dans d’autres pays où la majorité des cas se manifestent dans les zones urbaines, dans ces trois pays de retour, ce sont les zones rurales qui peuvent être vectrices de transmission », a-t-il ajouté.
L’OIM surveille les mouvements frontaliers dans la région et fournit une aide aux migrants et aux gouvernements, malgré les ressources limitées. Bien que les points de passage officiels ferment progressivement, certains retours continuent de se faire par des points de passage non officiels.
Les efforts de la Thaïlande pour limiter la propagation du virus comprennent la fermeture d’entreprises non essentielles à travers le pays et la restriction des déplacements à l’intérieur du pays et entre la Thaïlande et d’autres pays.
La plupart des points de contrôle thaïlandais sont aujourd’hui fermés aux personnes. Un décret d’urgence interdit l’entrée aux non-Thaïlandais, à l’exception des chauffeurs, des diplomates, des transporteurs, des pilotes et d’autres catégories ayant une permission explicite.
A la frontière avec le Myanmar, seuls les ressortissants thaïlandais et birmans sont autorisés à passer la frontière depuis le week-end dernier. Lundi et mardi, plus de 6 200 migrants ont traversé vers le Myanmar depuis la ville frontalière thaïlandaise de Mae Sot.
Plus de 400 de ces migrants se trouvent désormais en quarantaine pendant 14 jours à Myawaddy, du côté birman de la frontière. Le Département du travail du Myanmar a sollicité l’OIM pour la collecte de données et pour aider les autorités à répondre aux besoins immédiats au retour, notamment les abris, la nourriture, l’aide non alimentaire, les articles de secours, la santé et la communication des risques.
A Poipet, à la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge, l’OIM a travaillé tout le week-end dernier pour aider les responsables cambodgiens débordés à traiter plus de 800 migrants de retour qui ont été soumis à deux examens médicaux par les autorités cambodgiennes avant d’être autorisés à se rendre vers leurs destinations finales. Il a été conseillé aux migrants de retour de se surveiller pendant 14 jours une fois rentrés chez eux.
L’OIM, qui met en œuvre un projet de dépistage de la TB au centre de transit (pour migrants) de Poipet, a donné aux migrants de retour des informations sur la santé et l’hygiène, de la nourriture et des kits d’hygiène. Des matelas et des moustiquaires ont aussi été pré-positionnés au centre pour les migrants qui ont besoin d’un endroit pour passer la nuit. Malgré la fermeture de la frontière, le centre continue de recevoir des migrants.
La République démocratique populaire lao voit également un grand nombre de migrants de retour à ses trois points de contrôle internationaux avec la Thaïlande - deux au sud du pays et un près de Vientiane, la capitale. Mardi, plus de 15 000 migrants sont rentrés de Thaïlande.
Mercredi, des centres de quarantaine ont été installés aux points de passage frontaliers pour les migrants souffrant de symptômes s’apparentant à la COVID-19. Ils resteront en quarantaine pendant 14 jours.
L’OIM en République démocratique populaire lao a été sollicitée pour fournir une aide en matière de distribution alimentaire, de sensibilisation communautaire aux risques et de collecte de données, en se centrant sur l’identification des provinces de retour. Cela permettra aux travailleurs sanitaires communautaires de fournir les services nécessaires dans les communautés de destination.
L’OIM lance un appel de 116 millions de dollars pour aider les migrants touchés par la crise de COVID-19.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Chris Lom, Bureau régional de l’OIM pour l’Asie et le Pacifique à Bangkok, Tel. +66 626028752, email : clom@iom.int