-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
Les survivants du séisme en Equateur manquent d’eau, d’assainissement et de financement
Ecuador – A travers sa Matrice de suivi des déplacements (DTM), l’OIM publie son deuxième rapport de conclusions sur les principaux besoins et vulnérabilités des personnes déplacées dans les provinces équatoriennes de Manabi et d’Esmeraldas au lendemain du séisme dévastateur du 16 avril dans le pays.
D’après une première évaluation réalisée par le Ministère du logement concernant la situation du logement, 30 000 déplacés sur 73 000 vivent actuellement dans des sites de déplacement officiels ou spontanés. D’après le Ministère de l’inclusion sociale (MIES), 20 409 de ces 30 000 déplacés sont hébergés dans de sites de fortune dans les provinces de Manabi, d’Esmeraldas et de Santo Domingo de Los Tsachilas.
D’après la DTM, 15 396 des personnes évaluées entre le 17 et le 22 mai sont situées à Manabi, 4 671 à Esmeraldas et 342 à Santo Domingo. Les résultats de la DTM recensent également des personnes vivant dans des camps installés par le gouvernement, dans des abris « de fortune », dans des espaces à ciel ouvert et dans des familles d’accueil.
La majorité des sites (60 pourcent) ne sont pas gérés par le gouvernement, tandis que 40 pourcent sont dirigés soit par le MIES, soit par les forces armées. D’après l’OIM, 75 pourcent des camps jouissent de la participation des communautés sous formes de comités de camps formés par les déplacés internes eux-mêmes.
Une pénurie d’eau potable a été signalée. Environ 62 pourcent des sites ont rapporté recevoir plus de deux litres d’eau potable par jour et par personne, mais 36 pourcent ont déclaré en recevoir moins.
Le rapport de la DTM a aussi montré des problèmes liés à l’hygiène et à l’assainissement. Le nombre de latrines reste insuffisant dans la plupart des sites. Dans certains sites, il n’y avait soit pas de latrines, soit qu’une seule pour 70 personnes ou plus.
Le rapport a également montré que de nombreuses douches et toilettes dans les sites n’étaient pas séparés pour les hommes et pour les femmes. Dans 69 pourcent des cas, le principal problème de santé était les infections respiratoires. La diarrhée représentait 16 pourcent des cas. Compte tenu des mauvaises conditions sanitaires des sites visités et du nombre croissant de moustiques, les maladies transmises par l’eau pourraient aussi proliférer.
« Nous sommes ici depuis le séisme et l’un de nos principaux problèmes est le manque d’eau et de douches. Nous n’avons pas d’espace pour cuisiner et les enfants tombent souvent malades à cause de nos conditions de vie », a déclaré Luz Villareal, une des femmes vivant actuellement dans l’un des sites « spontanés ».
« La réponse du gouvernement équatorien face à la situation est impressionnante et ils fournissent des services nettement meilleurs dans les 28 camps gérés par le gouvernement », a déclaré Damien Thuriaux, chef de mission de l’OIM en Equateur. « Le problème qui persiste est de savoir comment améliorer les conditions de ceux qui, pour des raisons justifiées, ne souhaitent pas vivre dans des camps et qui nécessitent une aide ciblée. »
Le Fonds central des Nations Unies pour les interventions d’urgence (CERF) et le gouvernement canadien financement actuellement les activités de la DTM de l’OIM en Equateur. Mais l’OIM n’a reçu qu’un million sur les 9,25 millions de dollars demandés pour répondre aux priorités en matière de CCCM, d’abri et de relèvement rapidement. Sa capacité d’intervention générale face au séisme est donc très limitée.
Le rapport de la DTM est disponible ici : www.humanitarianresponse.info/en/operations/ecuador/coordinaci%C3%B3n-y-gesti%C3%B3n-de-campamentos
http://www.globaldtm.info/dtm-ecuador-round-2-report-may-2016/
Pour plus d’informations, veuillez contacter Jimena Almeida, OIM Equateur, Tel: +593 99 9666640 Email: jalmeida@iom.int