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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les pays d’Amérique centrale et d’Amérique du Nord débattent de la gouvernance de la migration de main-d’œuvre
Mexico City - Les Etats membres de la Conférence régionale sur la migration (CRM) ont débattu, cette semaine (4-5/09) des problèmes que posent les dynamiques croissantes de migration de main-d’œuvre dans les Amériques, à l’occasion de l’Atelier régional sur la gouvernance de la migration de main-d’œuvre : vers des politiques intégrées et planifiées.
Organisée par le gouvernement du Mexique et soutenue par l’organisme des Nations Unies chargé des migrations (OIM) et par l’Organisation international du Travail (OIT), la réunion rassemblait des représentants des ministères des affaires étrangères, des autorités de l’immigration, des ministères du travail, des employeurs, des syndicats et des membres de la société civile.
Plus de 25 millions de ressortissants dans les Amériques vivent hors de leur pays d’origine. Toutefois, plus de 80 pour cent des migrants restent dans la région. La région est confrontée à un triple défi : l’intégration de profils nouveaux et variés de travailleurs immigrants sur son marché du travail, qui s’ajoutent aux mouvements existants à l’intérieur de la région ; l’absence ou le manque de ressources humaines qualifiées ; et la réintégration de leurs propres ressortissants de retour.
L’événement s’est intéressé à ces enjeux, insistant sur la nécessité de nouvelles politiques de migration et de travail globales et planifiées stratégiquement aux niveaux national, bilatéral et régional, fondées sur une analyse adéquate des marchés du travail nationaux et régionaux. Ces politiques devront être accompagnées de systèmes administratifs adéquats afin de faciliter, de réglementer et de gérer les mouvements de travailleurs migrants de manière agile.
« Le Mexique reconnaît l’importance vitale des migrants et de ce qu’ils représentent pour l’économie et pour le développement d’un pays, aussi bien nos propres ressortissants qui migrent que ceux qui viennent chez nous à la recherche d’un emploi », a déclaré l’Ambassadeur Miguel Díaz Reynoso, Directeur général chargé de l’Amérique latine au Ministère des affaires étrangères du Mexique. « Ainsi, le Mexique œuvre et coopère en vue de promouvoir des accords bilatéraux et multilatéraux qui garantissent le respect absolu des droits fondamentaux de toutes les personnes qui migrent et d’encourager la migration de main-d’œuvre régulière. »
« La participation de tous les pays de la CRM à la planification appropriée des politiques de migration de main-d’œuvre est primordiale », a déclaré Marcelo Pisani, Directeur régional de l’OIM pour l’Amérique centrale, l’Amérique du Nord et les Caraïbes. « Cela suppose de créer des possibilités de migration de main-d’œuvre qui favorisent non seulement l’obtention d’un emploi mais également l’intégration des migrants dans les communautés des pays de destination et leur réintégration lorsqu’ils retournent dans leur pays d’origine. »
« Les conventions internationales sur les travailleurs migrants, comme les conventions de l’OIT 97 et 143, aident les Etats à gérer efficacement la migration de main-d’œuvre. Mais il existe aussi d’autres instruments qui sont non contraignants et qui peuvent renforcer la formulation de politiques de migration de main-d’œuvre, comme le Cadre multilatéral sur la migration de main-d’œuvre, les Principes de recrutement équitable et les principes sur l’accès des réfugiés aux marchés du travail », a déclaré Francesco Carella, spécialiste de la migration de main-d’œuvre à l’OIT.
Les 60 participants ont mis en avant la coopération interinstitutionnelle, également avec les employeurs, les syndicats, les organisations internationales et la société civile.
« Cet échange régional est un espace qui nous a permis de savoir comment les pays de la région recueille des informations sur les flux de migration de main-d’œuvre, en vue de promouvoir une bonne gouvernance de la migration de main-d’œuvre et de faciliter l’élaboration de politiques globales et équitables », a déclaré Pablo Rusconi Trigueros, Directeur du Département de l’immigration de la République du Salvador.
La réunion a été co-organisée par l’OIM, à travers son programme pour la Mésoamérique, financé par le Département d’Etat américain et l’OIT.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Alexandre Bonnie, OIM San José, Tel. +506 2212 5304, email : abonnie@iom.int