Communiqué
Global

Les opérations de réinstallation des victimes des inondations passent à la vitesse supérieure

Alors que le début de la saison des semailles est imminent,
les opérations d’aide auprès de plus de 100000
victimes vulnérables des inondations, situées dans
des zones en grande partie inaccessibles, passent à la
vitesse supérieure au Mozambique.

Les fortes pluies qui se sont abattues sur le centre et le nord
du Mozambique en janvier et en février ont provoqué
des inondations à grande échelle causant
d’importants dégâts dans le bassin du fleuve
Zambèze qui traverse quatre des dix provinces du pays.

Près de 285000 personnes ont été
directement touchées par ces inondations, et près de
163000 personnes ont été déplacées.
D’après les estimations, 107500 personnes ont pu
trouver refuge dans des sites temporaires parfois inaccessibles,
tandis que d’autres se sont réfugiés dans des
camps de réinstallation mis en place par le gouvernement
après les importantes inondations qui ont touché le
pays en 2000 et en 2001.

Bien que les eaux du Zambèze aient à
présent entamé leur décrue, la destruction des
maisons, des récoltes et des moyens de subsistance des
personnes les plus sévèrement touchées les ont
rendues particulièrement vulnérables.

Afin de prévenir de telles catastrophes, le gouvernement
mozambicain travaille d’arrache-pied en vue
d’identifier et d’attribuer près de 24 000
parcelles de terres situées dans des zones plus sûres
situées en hauteur pour réinstaller les
déplacés. Des familles pourront
s’établir dans ces zones et l’on s’attend
cependant à ce qu’elles continuent de travailler les
terres de façon traditionnelle, le long des rives fertiles
du Zambèze.

L’OIM fournira du matériel aux
déplacés qui ont jusqu’à présent
le moins bénéficié d’aides grâce
aux 800000 dollars débloqués par le Fonds central
autorenouvelable d'urgence des Nations Unies. Les besoins les plus
urgents en matière de matériel concernent le
matériel permettant la construction de fermes, la visserie,
les couvertures, les matelas, les bâches et les outils.

L’Organisation fournira par ailleurs un soutien crucial au
gouvernement mozambicain dans le cadre des opérations de
réinstallation. Avec ses partenaires, l’OIM mettra en
place des unités d’opération mobiles sur le
terrain afin d’identifier, de délimiter et de
légaliser des milliers de sites afin de construire des
maisons tout en maintenant l’accès aux moyens de
subsistance, aux terres traditionnelles et aux services sociaux
essentiels.

« Il est essentiel de fournir très rapidement une
aide à ces personnes pour qu’elles soient en mesure de
prendre un nouveau départ dans les semaines à venir.
Si les semailles ne débutent pas dans les semaines à
venir, elles auront encore plus de difficultés pour se
remettre de cette catastrophe » affirme Mark Heffernan, chef
de mission de l’OIM au Mozambique.

Les fonds débloqués par le Fonds central
autorenouvelable d'urgence des Nations Unies permettra à
l’OIM et à ses partenaires de soutenir un nombre
substantiel de familles touchées par le cyclone Favio qui a
détruit des milliers de maisons, des hôpitaux, des
écoles et des récoltes dans la province
d’Inhambane, dans le nord du Mozambique, l’une des
zones les plus touristiques du pays.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Mark Heffernan

OIM Mozambique

Tél. : +258 82 07 23 700

E-mail : "mailto:mheffernan@iom.int" target="_blank" title=
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