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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les migrants sont exhortés à « connaître leur statut » à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida
Tbilissi/Minsk - La stigmatisation et le manque de sensibilisation sont deux des principaux facteurs qui empêchent les migrants de connaître leur statut VIH et qui les rend donc plus vulnérables au sida. C’est la conclusion de deux nouvelles études publiées par l’OIM cette semaine au Belarus et en Géorgie pour marquer la Journée mondiale de lutte contre le sida le 1er décembre. Cette année, le thème est « Connaissez votre statut » et les rapports de l’OIM soulignent les risques supplémentaires auxquels sont exposés les migrants.
L’étude de l’OIM/ONUSIDA sur le lien entre migration et VIH au Belarus est centrée sur les dynamiques entre les risques d’exposition au VIH et la mobilité des personnes.
Elle a révélé un faible niveau de sensibilisation au VIH et à ses voies de transmission chez les routiers internationaux, les étudiants étrangers et les travailleurs migrants, menant à davantage de comportements à risque.
« Les gens ont une perception négative des migrants, alors je préfère ne pas faire de dépistage du VIH en Géorgie », a déclaré un travailleur migrant faisant partie d’un groupe de réflexion sur le VIH et la tuberculose dans ce pays.
Dans le même temps, au Belarus, un manque de connaissances a été mis en évidence par l’étude de l’OIM : « quand j’étais à l’école, on nous avait emmenés au cinéma pour voir un film sur le sida, c’est tout », se souvient l’un des travailleurs internationaux, un chauffeur de camion qui a participé à l’étude au Belarus.
« J’ai entendu qu’on pouvait mourir du VIH », a déclaré un autre participant.
La voie à suivre, a expliqué le Dr. Jaime Calderon, conseiller sanitaire régional de l’OIM, est de mieux promouvoir la santé auprès des migrants. Il s’est exprimé à l’occasion d’un événement organisé cette semaine à Tbilissi, la capitale géorgienne, et a ajouté : « ils n’ont souvent pas conscience des risques et font face à des obstacles pour accéder aux services. Recueillir des données sur la perception qu’ont les migrants de leur statut concernant le VIH ou la TB et également sur leur expérience d’accès aux services, est très précieux. »
« Le VIH ne s’arrête pas aux frontières nationales, les politiques de prise en charge des migrants doivent donc aller au-delà des contextes nationaux », a-t-il expliqué.
Les résultats montrent qu’il est nécessaire de déployer des activités préventives innovantes à grande échelle pour informer les groupes ciblés sur les risques et les mesures de sécurité. L’étude a également montré que les migrants avaient du mal à accéder au dépistage du VIH et au traitement antirétroviral. L’étude sera poursuivie pour couvrir d’autres groupes de migrants et pour obtenir un tableau de la situation et des mesures à prendre.
Les études ont été rendues possibles grâce au soutien de l’ONUSIDA et du Fonds de l’OIM pour le développement. Le sondage au Belarus peut être consulté ici (en russe), tandis que le rapport sur la Géorgie sera officiellement publié en janvier.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Joe Lowry, Bureau régional de l’OIM à Vienne, Tel : +4360 3776404, Email : jlowry@iom.int