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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les Etats-Unis financent l’aide aux victimes de violences sexuelles dans les camps en Haïti
Haïti - L’OIM a reçu 600 000 dollars de la part du Bureau de la population, des réfugiés et des migrations (PRM) du Département d’Etat américain pour distribuer de l’aide d’urgence aux victimes de violences sexuelles dans les camps de déplacement ayant une incidence élevée de cas de violences sexuelles.
Le financement permettra à l’OIM de fournir une aide globale dans les camps, notamment une aide médicale d’urgence, des renvois médicaux et une aide au relogement. Il permettra également de sensibiliser la population locale et de renforcer le réseau institutionnel d’intervenants.
Les violences contre les femmes et les agressions sexuelles sont très répandues en Haïti et en particulier dans les camps, où se produisent la majorité des cas. Les incidents sont généralement non signalés à la police en raison de l’absence d’accès des victimes à la justice, des menaces et de l’intimidation dont les victimes font l’objet de la part des auteurs et du climat sous-jacent d’acceptation sociale des violences faites aux femmes.
Les mères célibataires déplacées sont les plus vulnérables. Elles sont fréquemment obligées de se soumettre à des rapports sexuels « transactionnels », en proposant des faveurs sexuelles en échange de ressources essentielles.
« Depuis le début de l’année, 325 cas ont été signalés à l’Unité de protection de l’OIM en Haïti par le biais de différents réseaux tels que les organisations communautaires et les comités de gestion des camps. Cette incidence élevée de cas de violences sexuelles montrent que les conditions extrêmes dans lesquelles vivent les déplacés les exposent à une vulnérabilité accrue et à un manque de sécurité physique », explique Fanette Blanc, responsable du programme de protection de l’OIM.
Par le biais de ce projet, 220 familles bénéficiaires recevront des subventions au relogement pour éviter d’être à nouveau victime et pour leur fournir un logement décent, sûr et des conditions de vie dignes.
L’OIM aidera les partenaires institutionnels locaux à fournir une aide médicale gratuite aux victimes pendant les 72 premières heures suivant l’agression, notamment des moyens de contraception d’urgence et un traitement antirétroviral, ainsi qu’une aide psychologique et juridique gratuite.
Chaque victime sera informée de ses droits, notamment le droit à l’aide médicale, le droit à signaler l’incident au cas où la police n’a pas été informée et le droit à obtenir une audience au tribunal.
Les cas d’extrême vulnérabilité, par exemple les mères célibataires sans diplômes, se verront proposer une formation de six mois à la création d’une activité génératrice de revenus, afin d’améliorer leur autonomie financière.
Dans le cadre du projet, l’OIM lancera une campagne de communication pour sensibiliser la population aux violences sexuelles et ses conséquences. La campagne comprendra un feuilleton radio, la radio étant le moyen de communication le plus utilisé en Haïti par les populations à la fois urbaines et rurales et les feuilletons étant extrêmement populaires. Elle comprendra également une BD ciblant le public analphabète et des sessions de sensibilisation dans les camps.
Pour renforcer la capacité des acteurs qui interviennent face aux violences sexuelles, l’OIM mènera à bien des activités permanentes de renforcement de capacités et effectuera des visites de contrôle en accompagnant la Police Nationale d’Haïti (PHN) ainsi que les acteurs de la justice, de la santé et de l’aide psychosociale dans leurs activités respectives de lutte contre les incidents de violences sexuelles.
L’équipe de protection de l’OIM en Haïti met en œuvre des programmes de lutte contre les violences sexuelles depuis 2010 en collaboration avec la Plateforme nationale sur les violences sexuelles, le Ministère chargée de la condition féminine et du droit des femmes, et avec les ONG partenaires.
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Ilaria Lanzoni
OIM Haïti
Email ilanzoni@iom.int
Tel. +509 3702-5066