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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les décès de migrants restent nombreux malgré la forte baisse du nombre de passages à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique en 2017
Berlin - Le nombre de migrants qui ont trouvé la mort en traversant la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique en 2017 reste élevé, malgré une baisse de 44 pourcent des arrestations à la frontière signalées par l’US Border Patrol entre 2016 et 2017.
D’après l’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, en 2017, 412 décès de migrants ont été recensés contre 398 en 2016. Ces données ont été recueillies par le Projet de l'OIM sur les migrants disparus basé à Berlin.
« La hausse du nombre de décès est particulièrement inquiétante car les données disponibles indiquent une forte baisse du nombre de migrants entrés aux Etats-Unis depuis sa frontière avec le Mexique l’an dernier », a déclaré Frank Lackzo, Directeur du Centre mondial d’analyse des données sur la migration de l’OIM, qui recueille les données pour le Projet sur les migrants disparus.
L’US Border Patrol a fait état de 341 084 arrestations à la frontière sud-ouest des Etats-Unis en 2017, contre 611 689 en 2016.
Plus la probabilité d’être arrêté est élevée, plus les migrants ont tendance à chercher des itinéraires isolés pour éviter d’être appréhendés. L’exposition prolongée aux environnements extrêmes, où les températures atteignent souvent les 40°c, associée à la difficulté de porter secours aux personnes dans le besoin dans les zones isolées, sont des causes de décès régulièrement citées.
Le Texas, où 191 décès de migrants ont été enregistrés l’an dernier, est une zone de préoccupation. Le total de 2017 représente une hausse de 26 pourcent par rapport aux 151 décès recensés dans cet Etat en 2016.
D’après le Bureau de l’OIM au Mexique, cela est en partie dû aux fortes pluies qui sont tombées début 2017 et qui ont rendu la traversée de la frontière vers le Texas plus difficile car le débit du Rio Grande est plus rapide et ses eaux plus profondes. Toutefois, aucune explication similaire n’a été donnée pour la hausse du nombre de décès de migrants dans d’autres zones frontalières.
En juillet 2017, dix migrants ont péri à l’arrière d’un semi-remorque dans un parking du Texas. Cette tragédie a reçu une importante couverture médiatique. Pourtant, la plupart des décès enregistrés dans la région frontalière sont relativement peu nombreux. Ces décès, enregistrés presque quotidiennement durant l’été, font rarement les gros titres au-delà des communautés d’origine des victimes.
Bien que les données sur les décès de migrants à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique soient plus accessibles que dans de nombreuses autres régions du monde, elles demeurent incomplètes. Par exemple, le nombre de décès signalés par l’US Border Patrol ne comprend que ceux dont les agents s’occupent directement. « Cela signifie que les chiffres rapportés au niveau fédéral pourraient être largement sous-estimés », a déclaré Julia Black, coordonnatrice de la collecte des données pour le Projet sur les migrants disparus (MMP).
Les données officielles sur les décès de migrants à la frontière sont très fragmentées et les informations doivent être communiquées par les autorités locales. Etant donné l’identification difficile de nombreux corps en raison de leur décomposition avancée et de l’absence de documents d’identité, les autorités locales ne sont pas toujours en mesure d’identifier les décès de migrants comme tels. D’autres sources ne fournissent que des données globales ou périodiques. Il devient donc difficile de comprendre comment et pourquoi des centaines de migrants meurent à la frontière chaque année.
Néanmoins, les chercheurs de l’OIM déclarent être convaincus que les données révèlent que la majorité des décès de migrants à la frontière enregistrés par le MMP ont lieu du côté américain de la frontière. L’une des raisons à cela pourrait être que les médecins légistes et les shérifs dans les comtés américains sont plus susceptibles de signaler régulièrement des décès de migrants au personnel de l’OIM.
Les signalements de décès au sud de la frontière font souvent surface à la radio ou dans les journaux locaux, ainsi que sur les réseaux sociaux comme Twitter et Facebook. Souvent, les chercheurs de l’OIM prennent connaissance de ces décès plusieurs semaines, voire plusieurs mois après leur occurrence.
Le MMP a enregistré 1 486 décès de migrants à la frontière Etats-Unis/Mexique depuis le début du projet en 2014, dont 14 en janvier 2018. Plus récemment, trois hommes se sont noyés à différents endroits en tentant de traverser le Rio Grande mercredi dernier (31/01).
Pour plus d’informations, veuillez contacter Julia Black, OIM CMADM, Tel : +49 30 278 778 27, Email : jblack@iom.int; Joel Millman, siège de l’OIM, Tel : +41 79 103 8720, Email : jmillman@iom.int