Communiqué
Global

Les communautés bangladaises fabriquent des masques de protection pour les soignants qui luttent contre le coronavirus en première ligne

Local communities make protective masks for frontline workers combating the coronavirus in Cox’s Bazar. Photo: IOM 

Cox’s Bazar - La pandémie de COVID-19 est une grave menace pour des centaines de milliers de réfugiés rohingyas et de membres de la communauté locale à Cox’s Bazar, l’un des camps de réfugiés les plus étendus et surpeuplés du monde.

La propagation rapide de la maladie, qui a infecté plus de 785 000 personnes et fait plus de 37 800 morts à travers le monde, provoqué une pénurie mondiale d’équipements de protection individuelle (EPI), en particulier de masques chirurgicaux, dont ont besoin les professionnels de santé, les patients et les personnes en contact étroit avec les malades.

L’OIM a démarré un projet à Cox’s Bazar pour fabriquer 6 000 masques en tissu lavable pour les bénévoles de la préparation aux cyclones et pour le personnel du Service incendie et de la défense civile, qui travaillent avec l’OIM pour sensibiliser à la maladie et communiquer les moyens d’éviter l’infection.

Les masques seront distribués à la Police locale des sous-districts (upazillas) de Sadar, Ramu, Moheshkhali, Ukhiya et Teknaf, à Cox’s Bazar.

L’initiative a été lancée par l’OIM et l’ONG partenaire, Prottyashi, qui a déployé des opérations à Ukhiya, à Cox’s Bazar. Prottyashi a été approuvée par la Direction générale des services sanitaires et le Chirurgien en chef de Cox’s Bazar. Les masques seront distribués en coordination avec les administrateurs de l’upazilla.

L’OIM a donné 14 machines à coudre à l’antenne de Prottyashi à Shamlapur, Teknaf, où 35 personnes, dont 25 femmes, fabriquent désormais des masques.

« En réduisant le contact direct entre personnes, les masques en tissu contribuent également aux efforts du gouvernement et doivent être associés à d’autres mesures comme le lavage régulier des mains et la distanciation sociale », a déclaré Patrick Charignon, responsable de la transition et du relèvement à l’OIM à Cox’s Bazar. « Cette initiative est aussi une activité de subsistance indispensable qui soutient les familles vulnérables dirigées par des femmes, qui fabriquent ces masques. »

Le Commissaire adjoint de Cox’s Bazar, Md. Kamal Hossain, a salué l’effort et a demandé à l’OIM de se coordonner avec les bureaux administratifs des upazillas respectifs et de tenir son personnel informé des distributions.

En coopération avec d’autres agences des Nations Unies et ONG, l’OIM travaille avec le gouvernement pour sensibiliser et préparer la riposte aux cas potentiels de COVID-19 à travers Cox’s Bazar. Elle s’associe au Commissaire du district et au Chirurgien en chef pour s’assurer que les bons messages soient diffusés au sein des communautés aussi bien bangladaises que rohingyas.

En plus de la promotion de l’hygiène, la distribution de savon et l’installation de stations de lavage des mains seront essentielles pour prévenir l’infection.

L’OIM œuvre également en vue de s’assurer que les établissements sanitaires qu’elle soutient à Cox’s Bazar soient équipés pour faire face à l’afflux attendu de patients. Elle accroît le nombre de lits d’isolement dans ses deux établissements de soins de santé primaire (à 44), fournit des EPI aux travailleurs sanitaires, stocke des médicaments et forme le personnel soignant.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Tarek Mahmud, OIM Cox’s Bazar, Tel. +880 17 52 380 240, email : tmahmud@iom.int