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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les chiffres de l’OIM montrent une chute vertigineuse du nombre de résidents dans les camps
Depuis février, d’après certains chiffres
recueillis par l’OIM, le nombre de personnes vivant
dans des camps de déplacement à Port-au-Prince et ses
alentours a baissé de 14% pour atteindre 421 000 personnes.
Il s’agit de la baisse la plus importante du nombre
d’habitants dans les camps depuis le début de
l’année dernière.
Quelque 73% de la population originelle a aujourd’hui
quitté les camps d’Haïti depuis le pic de la
crise en 2010, lorsqu’environ 1,5 million de personnes se
sont retrouvées sans abris après le séisme
ravageur, qui, d’après le gouvernement, aurait
coûté la vie à près de 300 000
personnes.
Le rapport 2012 de la Matrice de suivi des déplacements
(DTM) de l’OIM montre que 58 camps supplémentaires ont
fermé entre février et avril, portant le nombre total
de camps à 602, par rapport à 660 en février
2012 et à 1 555 en juillet 2010.
La chute du nombre de camps est en partie attribuée
à plusieurs programmes dotés d’importants
budgets et mis en uvre partiellement par l’OIM. Selon
Luca Dall’Oglio, chef de mission de l’OIM en
Haïti, ces programmes offrent des solutions alternatives de
logement, notamment par le biais de la location pour les familles
qui étaient trop pauvres pour quitter les camps et trouver
un logement.
« Cette chute vertigineuse du nombre de camps est le
résultat direct du rassemblement de la communauté
humanitaire pour trouver des solutions concrètes. Nous avons
pu apporter une bouffée d’oxygène aux familles
prisonnières des camps de Port-au-Prince pour des raisons
économiques, sous la forme d’une subvention à
la location d’une année »,
déclare-t-il.
Des allocations de 500 dollars par famille ont été
accordées dans le cadre de programmes de subvention pour
l’aide à la location mis en uvre fin 2010 puis
intensifiés pour aider plus d’habitants des camps
pendant la deuxième année d’intervention. Cette
approche a été adoptée après la prise
de conscience que la reconstruction de logements permanents allait
prendre du temps en Haïti et qu’un très grand
nombre de personnes allait continuer à nécessiter un
abri.
La récente chute du nombre de camps peut également
être attribuée aux projets de retour et de relogement
dirigés par le gouvernement haïtien, connus sous le nom
de « 16/6 », et à d’autres projets
similaires mis en uvre par les organismes du cluster de
coordination et de gestion des camps (CCCM).
Le cadre « 16/6 » fait référence
à un projet de départ visant à aider les
personnes à quitter six camps bien définis pour se
rendre dans 16 communautés. Ce cadre inclut
aujourd’hui d’autres projets de relogement, notamment
celui financé par le gouvernement canadien pour reloger
quelque 5 000 familles du symbolique Champ-de-Mars situé au
cur de Port-au-Prince.
Le rapport de la DTM révèle que 60% des 421 000
déplacés sont aujourd’hui dispersés
à travers 48 sites d’accueil abritant plus de 500
familles chacun. Les conditions de vie dans les camps sont
misérables et se détériorent en raison de la
saison des pluies inhabituellement fortes et qui arrive plus
tôt cette année.
Pour plus d’informations, veuillez
contacter
Leonard Doyle
OIM Haïti
Email:
"mailto:Ldoyle@iom.int">Ldoyle@iom.int
Tel. +509 3702 5066