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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Le Soudan est confronté à la plus grande crise de déplacement interne au monde
Genève/Le Caire/Port-Soudan – Six mois après le début du conflit, la situation au Soudan est devenue la plus grosse crise de déplacement interne au monde, avec plus de 7,1 millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays, dont 4,5 millions ont été déplacées depuis l’éruption de violence à la mi-avril, selon les derniers chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Environ trois millions sont originaires de Khartoum, la capitale et l’épicentre du conflit.
En outre, plus de 1,2 million de personnes ont fui vers les pays voisins, le Tchad accueillant la plupart des arrivants, suivi de l’Égypte, du Soudan du Sud, de l’Éthiopie, de la République centrafricaine et de la Libye.
« La situation humanitaire au Soudan est catastrophique avec aucune accalmie en vue et les civils sont ceux qui en paient le prix », a déclaré Amy Pope, Directrice générale de l’OIM. « Nous exhortons la communauté internationale à ne pas tourner le dos au Soudan et à soutenir urgemment les efforts de soutien avant que cette tragédie humanitaire ne s’aggrave. »
La montée en flèche du nombre de nouveaux déplacés à travers le Soudan met à rude épreuve les services publics et les ressources dans les zones d’arrivée, créant des conditions de vie épouvantables pour des millions de personnes qui luttent pour survivre au quotidien. La situation est aggravée par les dégâts considérables aux infrastructures, l’effondrement des services bancaires et financiers, les coupures fréquentes d’internet, des télécommunications et de l’électricité et la destruction des installations sanitaires.
« C’est une lutte quotidienne pour obtenir les produits de base dont nous avons besoin », a déclaré Iman, mère de deux enfants, ayant trouvé refuge dans un site de déplacement à Wadi Halfa, dans l’État du Soudan du Nord, à la frontière avec l’Égypte. « Nous avons perdu tout ce qui avait de l’importance pour nous, notre maison, nos affaires, nos emplois et notre sentiment de sécurité. »
Près de 80 pour cent de la population déplacée a signalé que les services de santé étaient soit indisponibles, soit inadéquats, et la plupart (86 pour cent) manquent d’électricité, d’après les données de la Matrice de suivi des déplacements.
L’OIM est en première ligne de la réponse depuis le début de la crise, fournissant une aide vitale aux plus de 444 000 personnes au Soudan. L’Organisation étend ses opérations en ouvrant de nouveaux bureaux dans des villes comme Kosti, Wad Madani et Wadi Halfa.
À ce jour, seuls 28 pour cent de l’appel de l’OIM pour le Soudan et les pays voisins a été reçu. L’OIM appelle urgemment la communauté internationale à fournir davantage de financement et de soutien pour faciliter un accès sûr sans restriction afin d’acheminer l’aide vitale là où elle est la plus nécessaire.
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Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Le Caire : Mohammedali Abunajela, mmabunajela@iom.int
Port Soudan : Lisa George, lgeorge@iom.int
Genève : Safa Msehli, smsehli@iom.int