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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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« Le Soudan au point de rupture », prévient l’OIM, face à la famine et aux inondations qui accentuent les déplacements massifs
Port-Soudan – La situation humanitaire au Soudan est à « un point de rupture catastrophique » selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Cette mise en garde ferme intervient au moment où la famine et les inondations s’ajoutent à la liste des défis auxquels sont confrontés des millions de personnes qui luttent pour faire face à la plus grande crise de déplacement au monde après 16 mois d’un conflit brutal.
Au cours de la semaine dernière, le Comité de revue de la famine de la Phase du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) a fait état de conditions de famine dans le camp de Zamzam, près de la ville d’Al Fasher, au Darfour Nord, où vivent un demi-million de personnes en situation de déplacement. Le camp est confronté à une pénurie alimentaire extrême, qui se traduit par une montée en flèche des taux de malnutrition et de mortalité. Presque toutes les personnes déplacées à l’intérieur du Soudan (97 %) se trouvent dans des localités où l’insécurité alimentaire est aiguë, voire pire.
Selon les récentes statistiques, le nombre de personnes en situation de déplacement continue de croître, avec plus de 10,7 millions de personnes cherchant à se mettre à l’abri à l’intérieur du pays, beaucoup d’entre elles ayant été déplacées deux fois ou plus. Les combats dans l’État de Sennar ont déplacé à eux seuls plus de 700 000 personnes le mois dernier, dont 63 % étaient originaires d’autres États, la majorité de Khartoum.
Cette situation est aggravée par des inondations généralisées qui ont provoqué le déplacement de plus de 20 000 personnes depuis le mois de juin dans 11 des 18 États du Soudan. Des infrastructures essentielles ont été emportées par les eaux, ce qui entrave encore l’acheminement de l’aide humanitaire vitale.
« Ne nous y trompons pas, ces conditions persisteront et s’aggraveront si le conflit et les restrictions d’accès humanitaire se poursuivent », a déclaré M. Othman Belbeisi, Directeur régional de l’OIM pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
« Sans une réponse immédiate, forte et coordonnée au niveau mondial, nous risquons d’assister à des dizaines de milliers de décès évitables dans les mois à venir. Nous sommes à un point de rupture, un point de rupture catastrophique, cataclysmique ».
Les conditions humanitaires et de protection au Soudan sont parmi les pires au monde. Le conflit en cours est marqué par des niveaux effroyables de violations des droits, de ciblage ethnique, de massacres de populations civiles et de violence sexiste.
Au cours des trois prochains mois, selon les estimations, 25,6 millions de personnes seront confrontées à une insécurité alimentaire aiguë en raison de l’extension du conflit et de l’épuisement des mécanismes de survie. Le Comité de revue de la famine a déjà mis en garde contre le risque de famine dans de nombreuses autres régions du Soudan.
Les restrictions d’accès humanitaire, notamment les obstacles imposés par les parties au conflit, ont sévèrement réduit les capacités des organisations humanitaires à intensifier leur action et à sauver des vies, en particulier pendant la saison des pluies actuelle. Malgré ces restrictions, l’OIM et ses partenaires continuent d’intervenir et ont apporté une aide vitale à plus de deux millions de personnes depuis le début du conflit.
Un financement urgent est nécessaire pour intensifier la réponse et atteindre ceux qui ont encore désespérément besoin de nourriture, d’abris, d’eau, de services de santé et d’une protection spécialisée.
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
À Port-Soudan : Lisa George, lgeorge@iom.int
Au Caire : Joe Lowry, jlowry@iom.int
À Genève : Daniela Rovina, drovina@iom.int