Communiqué
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Le projet pilote de l’Equateur, l’OIM et l’UE vise à améliorer le développement durable en intégrant la migration

L’atelier pilote MMICD à Quito, en Equateur, les 26 et 27 novembre 2019. Photo : OIM

Quito - L’Equateur a une riche expérience en tant que pays d’origine, de destination et de transit pour les migrants dans les Amériques et dans d’autres régions. Il est reconnu comme pionnier dans l’adoption d’une approche à la mobilité humaine fondée sur les droits de l’homme en raison de sa reconnaissance de l’importance d’intégrer la migration et les migrants dans les efforts contribuant à la réalisation des Objectifs de développement durable.

Cette semaine, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l’Union européenne (UE) ont lancé un projet pilote avec les partenaires équatoriens pour tirer parti des efforts du pays à intégrer la migration dans les politiques, plans et programmes de développement, avec un accent mis sur l’emploi et le développement urbain.

L’Ambassadeur Carlo Velástegui, Vice-Ministre équatorien pour la mobilité humaine du Ministère des affaires étrangères et de la mobilité humaine, a déclaré que l’une des principales raisons d’inclure les questions de migration dans la politique gouvernementale était de générer des opportunités d’emploi.

« Cela est fondamental pour réussir à intégrer les groupes de migrants », a-t-il déclaré cette semaine, à Quito, lors d’un atelier organisé par l’OIM et l’UE qui a officiellement lancé le projet en Equateur.

Le projet pilote vise à tester les directives pratiques et les supports de formation élaborés pour mieux intégrer la migration dans les secteurs clés du développement. Un programme d’évaluation, de formations, d’aide technique et d’échange de pratiques avec les partenaires du développement sera également mené à bien.

Marianne Van Steen, Ambassadeur de l’UE en Equateur, a souligné l’importance du programme centré sur l’intégration, faisant le lien entre les migrants et la communauté dans son ensemble, dans une dynamique de développement mutuellement bénéfique.

« Ces dynamiques sont importantes à prendre en compte car le lien entre la migration et le développement durable est à double sens », déclare José Iván Dávalos, chef de mission de l’OIM en Equateur. « L’intégration de la migration peut améliorer les résultats du développement durable lorsque les opportunités sont saisies, les défis sont relevés ou réduits et les droits des migrants et de leurs familles sont protégés », a-t-il poursuivi.

Le projet pilote fait partie d’un programme plus large de l’OIM financé par l’UE, intitulé Mainstreaming Migration into Cooperation and Development(MMICD), visant à intégrer la migration dans les principaux programmes, plans et politiques de développement afin d’améliorer la cohérence politique et d’atteindre des résultats efficaces et plus durables en matière de développement.

 

Note aux rédacteurs :
Pour lancer le projet en Equateur, le Ministère des affaires étrangères et de la mobilité humaine, l’OIM et la Délégation de l’UE en Equateur ont organisé un atelier les 26 et 27 novembre 2019.

Les autorités et les délégués des institutions publiques des deux secteurs, les partenaires des Nations Unies et les organismes de coopération internationale ont participé.

L’Equateur était le premier pays d’Amérique du Sud à être élu président du Forum mondial pour la migration et le développement (GFMD) pour l’année 2019, en reconnaissance de son cadre réglementaire avancée et complet pour la migration.