Communiqué
Global

Le programme de travail contre rémunération de l'OIM permet d'aider les familles haïtiennes

Le programme de travail contre rémunération de l'OIM
permet d'apporter les ressource financières
nécessaires à quelque 8 000 Haïtiens qui
contribuent chaque jour au relèvement du pays.

Rodney Babe, responsable du programme de l'OIM, explique que le
programme est primordial pour la survie des familles sans emploi
qui ont été durement touchées par le
séisme.

« Il permet à ces familles de gagner l'argent dont
elles ont besoin mais aussi d'aider le pays à nettoyer et
à remettre en état les infrastructures
endommagées ou détruites », explique Rodney
Babe.

Depuis 2004, le programme PREPED (Programme de Revitalisation et
de Promotion de l'Entente et de la Paix) ainsi que les projets de
stabilisation d'Haïti (HSI et « Haïti en chantier
»), financés par l'Agence américaine pour le
développement international (USAID), offrent des emplois et
remettent en état les infrastructures de Port-au-Prince,
Petit-Goâve, Les Cayes, Saint-Marc, Gonaïves,
Cap-Haïtien et Port-de-Paix.

En collaboration avec les communautés vulnérables
et affectées par le séisme et avec les
autorités locales, le programme intensif de travail contre
rémunération est centré sur le
déblaiement des débris, le remplacement des conduites
d'eau, l'aménagement des bassins hydrographiques, la
réhabilitation des égouts et des canaux d'irrigation,
la création de jardins urbains, la protection du sol, le
remplissage des routes, la construction d'aqueducs, la
réhabilitation des ponts et la construction
d'écoles.

A Port-au-Prince, les grosses opérations de
déblaiement des débris sont en cours dans de
nombreuses écoles, avec pour objectif de les rouvrir
bientôt. En trois semaines, les travailleurs sont parvenus
à nettoyer 107 000 mètres cubes de débris.
« Des efforts considérables sont
déployés dans le nettoyage des écoles. Le
programme de travail contre rémunération offre
également un nombre important d'emplois à
l'extérieur de Port-au-Prince, aux personnes qui ont
été déplacées de la capitale
après le séisme », déclare Hanz Goerth,
conseiller de soutien au programme de l'OIM.

Aux Cayes, les habitants se remettent des inondations qui ont
dévastées la zone fin février et qui ont
causées la mort de 14 personnes. Huit programmes de travail
contre rémunération sont centrés sur la
réparation des égouts et des canaux d'irrigation, des
ponts, des écoles et d'autres infrastructures
endommagées.

A Saint Marc, le programme emploie plus de 1 500 personnes qui
travaillent toutes sur des projets de protection du sol et de
conservation de l'eau.

« Les activités de travail contre
rémunération permettent à la fois aux familles
d'accueil de Saint Marc et aux victimes directes du séisme
de gagner de l'argent », explique Jennifer MacCormack,
responsable du programme de l'OIM à Saint Marc. « Ce
travail a un impact immense sur la communauté car le
département d'Artibonite accueille le plus grand nombre de
personnes déplacées, soit 160 000 personnes, dont
environ 27 000 dans la ville de Saint Marc.

Pour la communauté de Petit-Goâve,
l'approvisionnement en eau est un pas essentiel vers le processus
de relèvement. Une série de projets de protection du
sol et de conservation de l'eau ont permis de donner du travail
à plus de 1 000 personnes. Les travailleurs journaliers ont
confié à l'OIM que le revenu leur permet d'aider
leurs familles à s'en sortir face aux prix
élevés de la nourriture et à remplacer les
biens perdus dans le séisme.

A Gonaïves, ville déjà dévastée
par les ouragans en 2008, les projets de protection du sol sont la
priorité à l'approche de la saison des ouragans.
« Chaque ligne d'arête des versants de Gonaïves
transforme la pente en une série de terrasses qui vont se
remplir de terre pendant les pluies et qui serviront pour la
production agricole dans l'avenir », explique Rodney Babe.
« Le projet a aussi permis de générer des
revenus dont avait besoin la communauté. Par son biais,
l'OIM tente de mettre en place un système de rotation toutes
les deux semaines afin de faire travailler le plus grand nombre
possible de membres de la communauté. »

Les programmes de stabilisation de la communauté de l'OIM
sont menés en coopération avec les communautés
vulnérables et avec les autorités haïtiennes
nationales et municipales pour aider à la stabilisation des
quartiers instables en réhabilitant notamment les
infrastructures et les activités socioculturelles
clés.

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Bertrand Martin

OIM Port-au-Princem

Tél. +509 3859 8619

E-mail: "mailto:bmartin@iom.int">bmartin@iom.int