Le nombre d'Haïtiens quittant les camps de déplacement diminue
Le départ des Haïtiens des camps de déplacement
ralentit considérablement, d'après la dernière
matrice de suivi des déplacements de l'OIM.
Le nombre de personnes vivant dans les camps de
déplacements en raison du séisme de janvier 2010 a
baissé de seulement 46 000 personnes aux mois d'avril et mai
2011, passant de 680 000 à 634 000. Cette baisse de 7% est
l'une des plus lentes depuis que les déplacés
internes ont commencé à quitter les camps en grand
nombre, en septembre dernier.
Les derniers chiffres de la matrice montrent qu'alors que la
majorité des sites de déplacés internes (70%)
accueille moins de 100 familles, un nombre considérable de
déplacés internes vit dans seulement 70 sites,
accueillant plus de 500 familles. Plus de 40% de la population de
déplacés en Haïti résident aujourd'hui
dans 25 « villes tentes ».
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Haiti
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Lors de la période de couverture de la matrice, en
moyenne un camp de déplacés internes fermait chaque
jour, ce qui porte le nombre de sites de déplacement en
Haïti à 1001. Bien qu'il s’agisse d'une baisse
par rapport au pic de 1 555 camps en juillet 2010, le
ralentissement du rythme de fermeture indique que les
déplacés internes sont confrontés à des
difficultés encore plus grandes pour trouver des
logements.
Dans le même temps, la pression sur les
déplacés internes de quitter les camps croît
inexorablement. L'arrivée de la saison des ouragans, les
fréquentes inondations qui menacent de plus en plus les
habitants des camps et la présence réduite des ONG
provoquant une réduction progressive des services dans les
camps, augmentent les risques sanitaires au sein de la population
exposée à l'eau contaminée.
Les cas d'expulsion croissants ajoutent également
à l'insécurité des déplacés
internes. D'après le cluster de coordination et de gestion
des camps (CCCM) dirigé par l'OIM, de nombreuses fermetures
de camps peuvent être imputées aux expulsions alors
que 187 autres camps, soit 18,6% du nombre total de camps sont
menacés par les expulsions.
« Le meilleur moyen de réduire rapidement la
population sans logement d’Haïti est de trouver des
solutions durables », a déclaré Luca
Dall’Oglio, chef de mission de l'OIM en Haïti. «
C’est sur ce point que les efforts humanitaires doivent
être centrés. Nous uvrons dans le but de fournir
des solutions de logement aux personnes déplacées
dans les petits camps, mais l'ampleur de ces projets doit
être augmentée. Les besoins de retour à plus
grande échelle, de relogement et de reconstruction doivent
également être pris en compte de manière plus
globale et complète. Le temps est venu de s'y atteler.
»
Dans le même temps, le rapport recommande
d'accroître les services d'acheminement et d'assainissement
de l'eau et le contrôle sanitaire des camps. Il fait observer
la nécessité de multiplier les activités de
sensibilisation sur les façons de réduire les risques
sanitaires par rapport à l'eau contaminée.
Pour accéder au rapport complet de la matrice et
consulter la situation actuelle sur les expulsions et
l’épidémie de choléra, veuillez vous
rendre sur
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Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Leonard Doyle
Tel: + 509 3702 5066
E-mail:
"mailto:LDoyle@iom.int">LDoyle@iom.int