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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Le nombre de décès de migrants s’élève à 4 400 cette année : l'OIM enregistre plus de 45 000 décès depuis 2014
Berlin – Malgré les appels répétés à agir concrètement pour réduire les pertes tragiques de vies humaines lors des périples migratoires à travers le monde chaque année, le nombre de décès en 2021 a dépassé les 4 470 suite au signalement de dizaines de personnes qui auraient été tuées dans l’accident d’un camion rempli de migrants au Chiapas, au Mexique. Plus de 45 400 décès ont été enregistrés depuis 2014, selon le Projet sur les migrants disparus de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
À l'échelle mondiale, le nombre de décès cette année est déjà supérieur aux 4 236 enregistrés au total en 2020. Si l'on considère que les incidents mortels sont souvent enregistrés des semaines voire des mois plus tard, le bilan final de 2021 sera probablement beaucoup plus lourd.
« La COVID-19 a entraîné une diminution sans précédent de la mobilité humaine, mais le projet sur les migrants disparus recense encore des décès presque chaque jour », a déclaré Frank Laczko, directeur du Centre mondial d'analyse des données sur la migration (CMADM) de l'OIM, où le projet est basé.
« Des dizaines d'États se sont engagés dans le Pacte mondial sur les migrations, mais très peu d'entre eux se sont engagés à atteindre l'objectif 8 visant à « sauver des vies et mettre en place une action internationale coordonnée pour retrouver les migrants disparus ». L'OIM exhorte les États à élaborer des politiques et des pratiques visant à réduire les risques que courent les personnes en quête d'une vie meilleure.
Le nombre de décès et de disparitions a augmenté le long de nombreux itinéraires migratoires à travers le monde en 2021, notamment en Europe et dans les Amériques.
Au moins 54 migrants sont morts dans l'accident de camion de jeudi au Chiapas - l'accident le plus meurtrier pour les migrants au Mexique depuis au moins 2014, lorsque l'OIM a commencé à recenser les décès. Quelque 651 personnes sont mortes cette année en tentant de franchir la frontière entre le Mexique et les États-Unis, soit plus que toute autre année depuis 2014. Cette augmentation est particulièrement inquiétante car la plupart des données concernant cette région frontalière ne sont communiquées qu'après la fin de l'année.
Dans l'ensemble des Amériques, 1 121 décès ont été enregistrés cette année - y compris cette récente tragédie - également en hausse par rapport aux autres années. L'Amérique du Sud a enregistré plus de décès que jamais auparavant, 64 des 137 décès concernant des ressortissants vénézuéliens.
Sur les routes migratoires vers et dans l'Europe, les 2 720 décès enregistrés en font l'année la plus meurtrière dans la région depuis 2018. La traversée de la Méditerranée centrale a fait au moins 1 315 morts depuis le début de l'année. Au moins 937 personnes sont mortes sur la route de l'Atlantique vers les îles Canaries espagnoles - plus que toute année précédente depuis au moins une décennie. Les bateaux disparaissent souvent sans laisser de traces le long de cet itinéraire.
La frontière terrestre entre la Turquie et la Grèce a également connu une augmentation des décès en 2021, avec au moins 41 pertes humaines, soit plus que n'importe quelle année à l'exception de 2018, où 59 décès ont été enregistrés.
Bien que les routes migratoires très médiatisées, comme la Méditerranée et le passage de la frontière entre les États-Unis et le Mexique, aient été à l'origine de milliers de décès depuis 2014, cette année a été marquée par des décès sur des routes terrestres plus difficiles à recenser :
- Aux frontières du Bélarus avec l'Union européenne, 21 décès en 2021, bien qu'aucune donnée officielle ne soit disponible.
- Dans la région du Darien, une zone de jungle isolée entre la Colombie et le Panama, 42 décès, bien que les plus de 125 000 passages irréguliers cette année alourdiront probablement ce bilan meurtrier.
- Aux points de passage entre la Corne de l'Afrique et le Yémen, au moins 98 décès contre 40 enregistrés en 2020, bien que les décès sur cette route soient également extrêmement difficiles à recenser.
Les tragédies de masse en situation de migration se normalisent de plus en plus. L'OIM exhorte les États à élaborer des politiques et des pratiques visant à réduire les risques que de nombreuses personnes en déplacement sont contraintes de prendre au cours de périples migratoires.
Pour en savoir plus sur les données relatives aux migrants disparus et les répercussions sur les familles restées au pays, consultez le site Internet du Projet sur les migrants disparus, notamment un rapport récent contenant des données sur les décès de migrants dans les Amériques.
Pour plus d'informations, veuillez contacter :
Jorge Galindo, OIM CMAD, Tel : +49 1601 791 536, Email : jgalindo@iom.int ; Safa Msehli au siège de l'OIM, Tel : +41 79 403 5526, Email : smsehli@iom.int