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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Le nombre de décès de migrants dans la Méditerranée passe la barre des 20 000 suite à un naufrage au large des côtes libyennes
Berlin - Un naufrage tragique au large des côtes libyennes le mois dernier et les dizaines d’autres morts récemment enregistrées ailleurs dans le monde portent le bilan humain dans la mer Méditerranée à 20 014 depuis 2014, d’après le Projet de l’OIM sur les migrants disparus.
« La disparition et noyade présumée d’au moins 91 personnes portées disparues d’une embarcation au nord de Garabulli, en Libye, le 9 février, est la dernière en date d’une série de « bateaux fantômes » qui se sont volatilisés en route vers l’Europe, faisant des centaines de victimes », a déclaré Frank Laczko, Directeur du Centre mondial d’analyse des données sur la migration de l’OIM.
Les deux tiers des victimes que nous avons recensées sont des personnes qui ont disparu en mer sans laisser de traces. Le fait que nous ayons atteint ce nouveau cap sinistre renforce la position de l’OIM selon laquelle il est urgent d’accroître la capacité globale de recherche et de sauvetage dans la Méditerranée. »
Les bateaux fantômes, également appelés « naufrages invisibles », sont généralement signalés par des ONG comme Alarm Phone et Caminando Fronteras, qui reçoivent des appels de migrants en détresse en mer et de membres de familles qui recherchent des proches. Dans plusieurs dizaines de cas similaires enregistrés par l’OIM, aucune opération de recherche et de sauvetage n’est jamais lancée, et les passagers sont présumés morts noyés en mer.
« Si vous venez d’un pays à revenu élevé, des efforts seront faits pour trouver et identifier votre corps si vous disparaissez. Ce principe ne s’applique tout simplement pas si vous êtes un migrant dans la Méditerranée », a déclaré Frank Laczko.
« Chaque année, de plus en plus de familles se retrouvent dans l’incertitude, ne sachant pas si leur proche est mort ou vivant. »
En plus de la tragédie au large des côtes libyennes, les corps de trois jeunes hommes ont été rejetés sur une plage de Tunisie, la semaine dernière. Il est probable qu’ils proviennent d’un navire qui transportait 18 personnes, parti d’Algérie le 14 février, et dont le sort demeure incertain.
Bien que le nombre annuel de décès diminue chaque année depuis 2016, année durant laquelle plus de 5 000 personnes avaient perdu la vie en traversant la Méditerranée, la proportion de décès comparée aux tentatives de traversées a augmenté dans la Méditerranée centrale et occidentale en 2019 par rapport aux années précédentes - dans la continuité du risque accru de décès depuis 2017.
Sans perspective de fin à cette tragédie dans la Méditerranée, l’OIM réaffirme qu’il est impératif d’étendre et d’améliorer les voies sûres et légales pour les migrants et réfugiés, à la fois pour réduire les incitations à choisir les voies irrégulières, et pour aider à prévenir les pertes humaines inutiles et évitables.
Pour consulter les dernières données sur les décès et disparitions de migrants, rendez-vous sur le site du Projet de l’OIM sur les migrants disparus.
Les données brutes peuvent être téléchargées depuis missingmigrants.iom.int/downloads.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Julia Black, Centre mondial d’analyse des données sur la migration, email : jblack@iom.int, Tel. +49 30 278 778 27, ou Safa Msehli, OIM Genève, email : smsehli@iom.int, Tel. +41 79 403 5526