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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Le monde ne doit pas ignorer l'aggravation de la crise humanitaire en RD du Congo - OIM
Kinshasa, 9 août – Au vu des niveaux record de déplacements internes, de l’insécurité alimentaire aiguë et des violences sexistes constatées, des mesures urgentes et concertées sont nécessaires pour enrayer l'aggravation de la situation humanitaire dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a averti Amy Pope, directrice générale de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), à l’issue d'une visite de trois jours dans le pays.
« Dans l'est de la RDC, j'ai rencontré des personnes qui ont vécu la guerre toute leur vie - déplacées à plusieurs reprises, vivant dans les conditions les plus difficiles dans des camps de fortune. La situation des femmes et des filles, qui subissent le plus durement ce conflit, est particulièrement alarmante, avec de nombreux cas de violence sexuelle et sexiste », a déclaré Mme Pope, qui s'est rendue en RDC en sa qualité de directrice de l'OIM et de principal défenseur humanitaire pour le Comité permanent interorganisations des Nations Unies (IASC).
Les combats opposent les forces gouvernementales de la RDC et le groupe armé M23, le plus important des 100 groupes armés actifs dans cette région stratégiquement importante, convoitée pour ses ressources et faisant l’objet de multiples conflits depuis les années 1990. Ces combats ont provoqué le déplacement de plus de 7 millions de personnes de leurs foyers, souvent à plusieurs reprises - au moins 2,6 millions d'entre elles uniquement dans le Nord-Kivu.
Dans d'autres régions du pays, notamment autour de la capitale Kinshasa, les fortes pluies et les inondations ont provoqué le déplacement de dizaines de milliers de personnes supplémentaires.
Amy Pope s'est rendue à Goma, la capitale régionale du Nord-Kivu, où elle a visité le site du Lac Vert Bulengo pour les personnes déplacées - l'un des plus grands des nombreux sites de déplacement informels qui ont vu le jour dans la région, accueillant actuellement près de 70 000 personnes qui ont fui les combats dans la région. Elle y a rencontré des représentants du camp et s'est entretenue avec des femmes touchées par le conflit.
« Les besoins humanitaires sont immenses. Pourtant, les familles déplacées avec lesquelles j'ai parlé ici m'ont dit que, plus que tout, elles ont besoin de paix pour pouvoir reconstruire leur vie », a déclaré Mme Pope.
« Bien que nous devions continuer à fournir une aide humanitaire vitale, nous savons que cela ne suffira pas à résoudre le problème. Compte tenu de l'échelle et de l'ampleur des besoins en RDC, il est essentiel de travailler avec nos partenaires. Nous devons nous unir avec les secteurs de l'humanitaire, du développement et de la paix pour trouver des solutions globales, innovantes et durables, en plaçant les personnes affectées au cœur de nos préoccupations. »
« Dans le même temps, nous appelons toutes les parties au conflit à respecter le droit international humanitaire, à assurer la protection des civils et à faciliter l'acheminement de l'aide en toute sécurité et sans entrave », a-t-elle poursuivi.
À Kinshasa, Mme Pope a rencontré la Première ministre de la RDC, Judith Suminwa Tuluka, et la ministre des Affaires étrangères, Therese Kayikwamba Wagner, pour discuter des préoccupations humanitaires communes et du renforcement de la coopération à court, moyen et long terme.
Elle a également rencontré des représentants de la communauté des donateurs et des agences des Nations unies, ainsi que d'autres partenaires humanitaires et de développement, afin de trouver des moyens de renforcer et d'intensifier une réponse coordonnée.
Les Nations unies ont lancé un appel de 2,6 milliards de dollars pour leur plan de réponse humanitaire pour 2024, uniquement financé à hauteur de 33 % à ce jour.
« En tant que directrice générale de l'OIM, et dans mon rôle de principal défenseur humanitaire de la situation en RDC, je m'engage à maintenir fermement cette crise à l'ordre du jour international et à travailler avec tous nos partenaires en vue d'une paix durable », a conclu Mme Pope.
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Pour plus d'informations, veuillez contacter :
À Goma : Daco Tambilika, dtambilika@iom.int
À Nairobi : Yvonne Ndege, yndege@iom.int
À Pretoria : Abibo Ngandu, angandu@iom.int