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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Le HCR et l’OIM demandent une meilleure protection pour les personnes déracinées qui font face aux effets du changement climatique
Genève – Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), appellent les États à renforcer la protection et l’assistance en faveur des personnes déracinées dans le contexte de catastrophes naturelles et du changement climatique, à quelques heures d’une conférence virtuelle co-organisée aujourd’hui, 4 février, avec la Plateforme intergouvernementale dédiée au thème des déplacements liés aux catastrophes (PDD), actuellement présidée par le gouvernement de Fidji, et dont le gouvernement français assure la vice-présidence.
L'événement virtuel est organisé pour commémorer les cinq années écoulées depuis que les États ont mis en place trois dispositifs clés pour tenter d'apporter des solutions au problème des personnes déracinées dans le contexte des catastrophes naturelles et du changement climatique, à savoir l’Agenda de protection établi dans le sillage de l’Initiative Nansen, le Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe et l'Accord de Paris adopté au titre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Cette commémoration intervient également dans la foulée de la signature le 9 décembre dernier de deux protocoles d’accord bilatéraux entre l’OIM et le HCR d’une part, et la PPD d’autre part, visant à renouveler leurs engagements en matière de déplacements liés aux catastrophes.
Ces protocoles d’accord formalisent le partenariat de longue date entre l’OIM, le HCR et la PPD et interviennent alors que l’urgence climatique se conjugue désormais aux conséquences de la pandémie de Covid-19, aux conflits en cours, au nombre record de personnes déracinées, à la crise économique et aux troubles sociaux croissants.
« Du Soudan du Sud au Sahel, en passant par le ‘couloir sec’ d’Amérique centrale, les réfugiés, les personnes déplacées et les apatrides sont souvent parmi les premiers à être touchés par l’urgence climatique », a déclaré Filippo Grandi, le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés. « Nous devons investir dès maintenant dans des mesures de préparation afin d’anticiper les besoins de protection futurs et de prévenir de nouveaux déplacements causés par le changement climatique. Attendre que la situation devienne critique n’est pas une option. »
Le HCR, l’OIM et la PDD, ainsi que leurs partenaires, se sont engagés à mettre en œuvre les recommandations de l’Initiative Nansen pour la protection des personnes déplacées au-delà des frontières dans le cadre de catastrophes naturelles et des effets du changement climatique, de l’Accord de Paris sur le changement climatique et du Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe.
Lors de la conférence virtuelle, les participants feront le point sur les avancées et échangeront leurs expériences et meilleures pratiques relatives à la mise en œuvre du Cadre de Sendai, de l’Accord de Paris et de l’Agenda de protection de l’Initiative Nansen. Ils s’attacheront également à identifier les possibilités et les conditions permettant de renforcer les efforts de sensibilisation et d’assurer la cohérence des politiques dans les domaines d’action concernés.
L’Agenda de protection de l’Initiative Nansen, approuvé par 109 États en 2015, offre aux États un ensemble de moyens pour mieux prévenir et se préparer au déplacement avant qu’une catastrophe ne se produise. Lorsqu’une situation de déplacement ne peut être évitée, il aide les États à améliorer leurs réponses en faveur des personnes contraintes de trouver refuge, soit dans leur propre pays, soit au-delà d’une frontière internationale. Lors de l’adoption du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières et du Pacte mondial sur les réfugiés en 2018, les mesures approuvées dans l’Agenda ont été reprises par les États qui se sont engagés à agir en faveur des migrants et des réfugiés dans le contexte des catastrophes naturelles, du changement climatique et de la dégradation de l’environnement.
L’adoption historique de l’Accord de Paris le 12 décembre 2015 lors de la 21e conférence des parties à la CCNUCC (COP21) à Paris, en France, a également constitué une avancée sans précédent pour la prise en compte des questions de migration et de déplacement dans le cadre d’un traité sur le changement climatique. La COP21 a mandaté la création d’un groupe de travail sur le thème du déplacement afin d’élaborer des recommandations visant à éviter les déplacements liés aux conséquences négatives du changement climatique, à les réduire au minimum et, le cas échéant, à y remédier. L’OIM, le HCR et la PDD sont depuis 2017 les membres fondateurs du groupe de travail et mettent actuellement en œuvre son second mandat.
« Cinq ans après l’adoption de l’Accord de Paris, le Réseau des Nations Unies sur les migrations, créé pour appuyer la mise en œuvre du Pacte mondial sur les migrations, a fait de la migration liée au changement climatique une priorité majeure pour 2021 », a indiqué António Vitorino, directeur général de l’OIM. « Cela représente une occasion importante de renforcer notre action collective, en particulier à la veille de la COP26. En tant que coordinateur du Réseau, l’OIM est pleinement engagée à renforcer l’action des Nations Unies sur ce sujet. »
Le Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe, adopté par l'Assemblée générale des Nations Unies en 2015, constitue le document de référence au niveau mondial en matière d'efforts visant à réduire l'impact de possibles catastrophes sur les personnes, les communautés et les sociétés au cours des 15 prochaines années, et a fait avancer de manière significative les discussions sur le lien entre migration et déplacement d'une part, et réduction des risques de catastrophe d'autre part. Le HCR et l'OIM ont notamment soutenu l'élaboration des lignes directrices Words into Action (De la parole aux actes) sur les déplacements liés aux catastrophes.
La conférence virtuelle rappelle les liens étroits qui existent entre ces trois initiatives dans le contexte plus large de l’Agenda 2030 pour le développement durable adopté en 2015. Elle souligne également que, cinq ans après, le moment est venu d’agir aux niveaux régional et national pour mettre en œuvre ces dispositifs afin de renforcer la résilience et la protection des populations face aux catastrophes naturelles et aux conséquences néfastes du changement climatique.
La conférence virtuelle débute à 8h45 CET. Elle est ouverte au public et il est possible de s'inscrire pour participer à la session du panel de haut niveau ici : http://bit.ly/3ciEG5P et aux sessions du panel technique ici : http://bit.ly/3c8RCLr
Pour plus d'informations, consultez le site www.disasterdisplacement.org
À propos de la PDD
La Plateforme sur les déplacements liés aux catastrophes (PDD) a été créée en tant que mécanisme de suivi de l’Initiative Nansen, et vise à soutenir la sensibilisation, les partenariats et les actions concrètes en matière de déplacements liés aux catastrophes. Le HCR et l’OIM travaillent en étroite collaboration avec la PDD en tant qu’invités permanents à son groupe de pilotage.
À propos de l’OIM
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM), en tant que principale agence intergouvernementale en matière de migration, a été à la pointe des efforts opérationnels, de recherche, de politique et de sensibilisation visant à mettre la question de la migration environnementale au cœur des préoccupations internationales, régionales et nationales, en collaboration avec ses États membres, ses observateurs et ses partenaires.
À propos du HCR
Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, est une organisation mondiale qui se consacre à sauver les vies, à protéger les droits et à construire un avenir meilleur pour les personnes déracinées et les apatrides, ainsi que pour les communautés qui les accueillent. Le HCR a une contribution importante à apporter à l’action mondiale sur le thème du climat, en particulier lorsque des phénomènes de déplacement se produisent dans le contexte des conséquences négatives du changement climatique et des catastrophes naturelles.
Pour plus amples informations sur ce sujet, veuillez svp contacter :
Pour l’OIM :
Dina Ionesco, dionesco@iom.int
Alice Baillat, abaillat@iom.int
Ileana-Sinziana Puscas, ispuscas@iom.int
Safa Msehli, smsehli@iom.int
Pour le HCR :
Andrew Harper, harper@unhcr.org
Florence Geoffroy, geoffroy@unhcr.org
Helena Pes, pes@unhcr.org
Boris Cheshirkov, cheshirk@unhcr.org
Pour le PDD :
Chirine El Labbane, chirinee@unops.org