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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Le Directeur général participe à une conférence de haut niveau sur la coopération Sud-Sud
Buenos Aires - Le Directeur général de l’OIM, António Vitorino, a participé à la seconde Conférence de haut niveau sur la coopération Sud-Sud (BAPA+40), organisé 40 ans après l’adoption du Plan d’action de Buenos Aires pour la promotion et la mise en œuvre de la coopération technique entre pays en développement (BAPA).
La conférence s’est tenue la semaine dernière (20-22/03) dans un contexte international encadré par les accords énoncés dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030, qui intègre la migration dans les actions visant à réduire les inégalités et à mettre fin à la pauvreté. Elle a également été l’occasion d’examiner les tendances de la coopération multilatérale, en vue de promouvoir ces modalités et d’identifier de nouvelles possibilités, grâce à l’échange d’expériences et de connaissances des mécanismes de coopération Sud-Sud.
Pendant la conférence - qui a rassemblé plus de 1 500 participants -, 193 Etats membres des Nations Unies et organisations internationales étaient présentes, dont le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, qui a souligné que le « BAPA a transformé les dynamiques de coopération internationale et a mis en évidence l’utilité d’une forme différente de coopération, fondée sur l’échange de connaissances et de technologies appropriées entre les nations qui sont confrontées à des défis similaires en matière de développement. » En outre, il a ajouté que cette coopération pouvait permettre aux pays en développement d’ « apprendre les uns des autres et de croître rapidement. »
L’OIM a participé à deux événements parallèles et à la principale session plénière de la conférence, lors de laquelle le Directeur général Vitorino a mentionné l’importance du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, qui reconnaît qu’il est fondamental d’intensifier la coopération régionale comme il a été proposé lors de la conférence BAPA+40.
M. Vitorino a ouvert l’événement parallèle South-South cooperation as a tool for migration governance in Latin America and the Caribbean, au cours duquel a été débattue la coopération en matière de migration dans les processus régionaux de consultation et d’intégration. L’accent a été mis sur la façon dont les mécanismes existants facilitent la coopération au niveau régional sur tout un éventail de sujets migratoires, comme l’harmonisation de la réglementation, la modernisation des institutions et la mise en œuvre de mesures et de programmes ciblant des groupes divers de populations de migrants.
M. Vitorino a également utilisé sa plateforme pour préciser que « la migration internationale est un phénomène aux répercussions importantes pour tous les pays, compte tenu de sa pertinence dans de nombreux domaines de politique publique. C’est pourquoi les gouvernements doivent coopérer de façon notable sur différents aspects de la migration, aussi bien au niveau bilatéral que régional, et élargir ces questions dans le contexte de la coopération Sud-Sud. »
Jeudi (21/03), le Directeur général Vitorino a participé à des discussions lors d’un événement parallèle de la BAPA+40, organisé par le gouvernement d’Equateur et soutenu à la fois par l’OIM et le HCR sur la coopération Sud-Sud en réponse à la mobilité humaine des citoyens vénézuéliens dans la région sud-américaine. L’événement était centré sur les priorités établies par les gouvernements dans la conception d’une réponse régionale aux besoins des réfugiés et migrants vénézuéliens tout en soulignant l’importance de la coopération Sud-Sud, étant donné que la plupart des migrants vénézuéliens qui quittent le pays sont accueillis ailleurs dans la région. Le Processus de Quito et l’opérationnalisation du Plan d’action de Quito sont considérés comme de bons exemples pour articuler une coordination et une action efficaces au niveau régional.
Pendant les événements parallèles auxquels l’OIM a participé, d’autres intervenants étaient présents, notament Santiago Chávez Pareja, Vice-Ministre de la mobilité humaine du gouvernement d’Equateur ; Luis María Sobrón, Directeur général des affaires consulaires du Ministère des affaires étrangères et du culte du gouvernement argentin ; Eduardo Stein, représentant spécial du HCR et de l’OIM pour les réfugiés et migrants dans la région ; Juan Carlos Murillo, représentant régional du HCR pour le sud de l’Amérique latine ; et Lelio Mármora, Directeur de l’institut des politiques de migration et d’asile, de l’Université de Tres de Febrero.
Le Directeur général Vitorino a félicité les pays pour leur réponse et a réitéré l’engagement de l’OIM à continuer à soutenir leurs efforts. Il a également fait remarquer l’importance de l’aide financière de la communauté internationale, en particulier de la communauté donatrice, à travers le Plan de réponse régional pour les réfugiés et les migrants, dont l’objectif est de répondre aux besoins de protection, d’assistance et d’intégration des réfugiés et migrants vénézuéliens dans les Etats concernés d’Amérique latine et des Caraïbes, en complétant et en renforçant les interventions nationales et régionales des gouvernements, conformément aux principes décrits dans la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants.
Depuis plusieurs décennies, la République d’Argentine maintient une politique de coopération Sud-Sud solide grâce au Fonds argentin pour la coopération Sud-Sud et triangulaire (FO.AR). Le gouvernement argentin a mené à bien de nombreuses actions à cet égard, avec une attention toute particulière sur les domaines relatifs aux droits de l’homme et à la justice, à l’agro-industrie et à la santé. Dans ce cadre, l’OIM soutient le déploiement d’experts argentins en Amérique latine, dans les Caraïbes, en Europe, en Asie et en Afrique ; l’accueil de professionnels étrangers en Argentine ; et l’aide à l’organisation de séminaires internationaux.
La BAPA+40 s’est achevée par l’adoption d’une déclaration officielle des Etats membres, réaffirmant leur engagement pour une coopération Sud-Sud plus solide.
Les derniers chiffres sur la situation au Venezuela sont disponibles ici.
Rendez-vous sur le site officiel de la seconde Conférence de haut niveau des Nations Unies sur la coopération Sud-Sud : https://www.unsouthsouth.org/bapa40
Pour plus d’informations, veuillez contacter l’OIM Argentine :
Carolina Celi, Email : cceli@iom.int, Tel : +54 11 15 3232 1384
Débora Taicz, Email : dtaicz@iom.int, Tel : + 54 11 4815 1035