-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
Le déplacement à Mossoul se poursuit tandis que des familles déplacées retournent à Ramādī
Iraq - Plus d’un mois après le début des opérations militaires le 17 octobre, près de 73 000 Iraquiens sont actuellement déplacés de Mossoul et des districts voisins (au 24 novembre), d’après le suivi de l’urgence de la Matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’OIM.
Le rythme des déplacements a été relativement faible ces cinq derniers jours, avec une hausse nette de 450 déplacés identifiés entre le 19 et le 24 novembre. Le nombre total de déplacés s’élève à plus de 68 000.
La majorité des déplacés sont originaires du district de Mossoul (87 pourcent, plus de 60 100 personnes) et des districts d’Al-Hamdaniya (6 pourcent, plus de 4 400 personnes) de Tilkaif (6 pourcent, plus de 4 100 personnes), de Makhmur (moins de 1 pourcent, 300 personnes) et de Telefar (moins de 1 pourcent, 60 personnes).
La grande majorité des déplacés se trouvent actuellement dans le gouvernorat de Ninive (98 pourcent, plus de 67 400 personnes), principalement dans les districts d’Al-Hamdaniya (50 600 personnes) et de Mossoul (13 150 personnes).
Dans le même temps, tandis que les opérations humanitaires sont centrées sur Mossoul, des milliers de familles déplacées rentrent chez elles dans d’autres villes précédemment occupées par l’EI, comme Ramādī dans le gouvernorat d’Al-ânbar. Une équipe de l’OIM s’est rendue à Ramādī le 23 novembre pour rencontrer les dirigeants locaux et les membres de la communauté et évaluer leurs besoins prioritaires alors qu’ils tentent de reconstruire leur vie.
Géographiquement, Al-ânbar est le plus grand gouvernorat iraquien et ses villes de Ramādī et de Falloujah étaient les principales cibles de l’EI lorsque ce dernier a tenté de consolider sa mainmise sur le territoire iraquien. Entre avril et juillet 2016, les forces de sécurité iraquiennes ont repris les deux villes mais les affrontements ont provoqué des dégâts importants aux propriétés privées et aux infrastructures publiques ainsi que des déplacements de masse.
Maintenant que la région est de nouveau sous le contrôle du gouvernement iraquien, les habitants commencent à rentrer chez eux. Actuellement, 67 791 familles (environ 406 746 personnes) sont retournées à Al-ânbar, soit 35 pourcent du nombre total de retours en Iraq, en faisant le gouvernorat connaissant le plus grand nombre de retours dans le pays.
Même si l’OIM déploie actuellement tout un éventail d’activités humanitaires, comme la distribution d’articles d’aide non alimentaire, des solutions d’abris d’urgence, notamment des kits d’étanchéisation, la fourniture de soins de santé primaire grâce aux cliniques mobiles, des activités de coordination/gestion des camps dans les installations de fortune, des opportunités de génération de revenus, la réhabilitation d’infrastructures et des activités de police de proximité, il reste beaucoup à faire compte tenu de l’étendue des dégâts.
Une femme âgée rentrée chez elle à Ramādī a raconté son histoire à l’OIM. « J’ai dû quitter ma maison et aller à Arbil en 2014 après la prise de Ramādī par l’EI. Nous sommes revenus cet été et tout avait disparu. Notre maison était complétement détruite. Non seulement le voyage depuis Arbil a été très difficile mais non n’avons pas eu d’autre choix que de louer une maison avec deux chambres. Imaginez bien, nous sommes 17 dans une maison de deux chambres qui n’a pas de fenêtres, pas d’électricité et un toit prêt à s’effondrer à tout moment. Nous payons 350 dollars par mois pour vivre ici mais nous n’avons pas vraiment d’autre choix car mon mari et nos fils ne trouvent pas de travail. »
« Il est essentiel que nous continuions à prêter attention à des villes comme Ramādī, qui se relève d’une longue période sous le contrôle de l’EI. La transition du secours d’urgence, qui reste vital, vers des moyens de subsistance et des initiatives de résistance à plus long terme sera une préoccupation centrale pour l’OIM dans les prochains mois », a déclaré Thomas Weiss, chef de mission de l’OIM en Iraq après une réunion avec les responsables de la ville et du gouvernorat à Ramādī.
Le Dr. Weiss est disponible pour des interviews en anglais, en français, en espagnol et en allemand.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Sandra Black, Tel: +964 751 234 2550, Email: sblack@iom.int