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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Le Centre d’analyse des données de l’OIM et l’Université de Maastricht examinent les déterminants de la migration liée à l’asile
Allemagne - Le Centre d’analyse des données migratoires de l’Organisme des Nations Unies chargé des migrations (OIM) et l’université de Maastricht (Maastricht Graduate School of Governance/UNU-MERIT) ont récemment publié une analyse documentaire sur les Facteurs d'incitation/attraction de la migration liée à l'asile. Le rapport a été demandé par le Bureau d’appui en matière d’asile (BEAA) dans le cadre de leur programme de recherche pluriannuel.
A partir d’une analyse détaillée d’environ 150 documents universitaires et non-universitaires, le rapport dresse un tableau complet des facteurs qui influencent les tendances migratoires et les décisions des migrants de quitter leur pays d’origine et de demander l’asile dans l’Union européenne (UE), dans un cadre traditionnel d’« incitation/attraction. » Ce cadre considère que la mobilité humaine est le résultat de facteurs spécifiques soit qui attirent un individu vers la migration (facteurs d’attraction), soit qui poussent la personne à quitter son lieu de résidence habituel (facteurs d’incitation).
Au-delà de faire la synthèse des documents sur les facteurs déterminants de la migration liée à l’asile, le rapport évalue également la mesure dans laquelle certains groupes de facteurs sont systématiquement (ou non) identifiés comme importants dans la formation des schémas et des décisions de migration.
Les résultats de l’analyse montrent qu’il existe un consensus relatif dans les documents sur l’influence des facteurs socioéconomiques, notamment sur les écarts de salaire (réelles ou perçues) et les différences de niveau de vie entre les communautés d’origine et de destination. La possibilité (réelle ou perçue) de trouver un emploi dans les pays de destination est également régulièrement identifiée comme un important facteur de décision influençant la migration.
La présence de divers réseaux – proches et amis, mais également réseaux de trafic illicite de personnes – sur lesquels les migrants peuvent compter pour s’informer avant ou pendant le périple, est également souvent identifiée comme un important facteur expliquant les intentions et les mouvements de migration – y compris les mouvements forcés. La plupart des spécialistes s’accordent également sur le fait que la demande de main-d’œuvre à bas coût dans les pays industrialisés façonne également la mobilité humaine (de main-d’œuvre).
Un degré relatif de consensus est trouvé sur l’importance des facteurs politiques, en particulier s’agissant des mouvements de migration forcée et irrégulière. Les conflits, la violence, l’agitation politique et les violations des droits de l’homme sont autant de facteurs qui jouent un rôle dans les décisions de migration dans différents contextes. Toutefois, il reste difficile de faire des comparaisons à partir de documents aussi divers.
A l’inverse, un certain nombre de facteurs recensés dans la documentation sont moins régulièrement identifiés comme déterminants pour la migration.
Les variables démographiques comme la croissance démographique, le taux de fertilité et la densité de population ont été identifiées comme étant directement déterminantes dans certaines études mais seulement déterminantes lorsqu’elles étaient associées à d’autres facteurs – principalement économiques – dans d’autres études.
Certaines incohérences ont également été observées sur l’impact des « indicateurs de proximité » entre les pays d’origine et de destination, comme par exemple le passé colonial, les similitudes linguistiques et la distance géographique.
Les facteurs environnementaux comme les catastrophes naturelles ou la dégradation de l’environnement peuvent également être des déclencheurs importants de mouvements de population lorsqu’ils sont associés à d’autres facteurs (par exemple l’insécurité économique). Séparer l’impact des changements environnementaux sur le déplacement est particulièrement difficile et certains universitaires estiment que les facteurs environnementaux expliquent plus largement le déplacement interne que la migration transfrontalière.
L’impact des politiques et des réglementations en matière de migration sur la migration internationale fait encore l’objet de débats dans la documentation : même si la migration reste déterminée par des cadres réglementaires dans les pays d’origine, de transit et de destination, l’efficacité de politiques spécifiques dans certains contextes est toujours contestée. Cela pourrait être largement dû aux limites conceptuelles et méthodologiques dans l’évaluation des impacts des politiques.
Enfin, le rapport fait remarquer que les migrants constituent un groupe très diversifié et que les décisions de migrer dépendent de plusieurs caractéristiques personnelles : l’âge, le sexe, la situation familiale, l’éducation ou le niveau de compétences des migrants. Les décisions et les trajectoires de migration sont aussi susceptibles de changer en transit, en particulier dans le cas des périples irréguliers, qui comportent davantage de risques pour les migrants.
Une base de données en ligne contenant plus de 300 ressources – notamment des études empiriques et théoriques et des rapports – a été créée dans le cadre de l’analyse et peut être téléchargée ici.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Marzia Rango, Centre d’analyse des données de l’OIM (GMDAC), tel. +4903027877824, e-mail: mrango@iom.int