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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’ACP, l’UE, les CMC et l’OIM combattent la traite d’êtres humains et le trafic illicite de migrants dans les Caraïbes
Georgetown - L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et un important réseau caribéen de lutte contre la traite ont terminé, hier (14/03), trois jours d’échange en Guyane sur la lutte contre les fléaux de la traite d’êtres humains et le trafic illicite de migrants, qui affectent une région où le nombre de filles victimes de traite est parmi les plus élevés du monde.
Dans le cadre de son Programme d'action sur la migration ACP-UE, l’OIM s’est associée, cette semaine, au Réseau de lutte contre la traite des Consultations caribéennes sur la migration (CMC) pour la réunion thématique régionale qui a rassemblé plus de 50 participants de pays caribéens, de l’Union européenne, des hauts représentants d’organisations régionales et internationales et d’ONG, afin de débattre et d’identifier des moyens efficaces pour lutter contre ce phénomène dans les Caraïbes, à travers des actions régionales coordonnées.
« La traite et le trafic illicite sont des activités très rentables impliquant des réseaux criminels qui sont très difficiles à localiser par les autorités. Etant une région de migration de transit, les Caraïbes sont victimes de ces crimes sérieux qui conduisent souvent à de graves violations des droits de l’homme, touchant aussi bien les hommes que les femmes et les enfants », a déclaré Marcelo Pisani, Directeur régional de l’OIM pour l’Amérique centrale, l’Amérique du Nord et les Caraïbes.
« De plus en plus, les pays à travers le monde et dans la région des Caraïbes, font de la lutte contre la traite d’êtres humains et le trafic illicite de migrants une priorité », a ajouté Marcelo Pisani. « Et ils reconnaissent que ce faisant, nous pouvons contribuer à atteindre plusieurs des Objectifs de développement durable des Nations Unies. »
Lors de la réunion, des experts ont partagé des bonnes pratiques de lutte contre la traite et le trafic illicite, ont débattu des défis et identifié des solutions nécessitant une collaboration continue dans le futur. La réunion a aussi été le théâtre d’échanges productifs entre les forces de l’ordre et les professionnels de la protection des victimes, tous deux essentiels à une approche globale à la lutte contre la traite et le trafic illicite.
« Cette réunion sera très importante pour produire des recommandations spécifiques à la région en matière de traite et de trafic illicite de personnes », a déclaré Khemraj Ramjattan, Ministre de la sécurité publique, dans son discours d’ouverture. Les recommandations serviront également à éclairer le Dialogue sur la migration et le développement entre les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique et ceux de l’Union européenne.
A travers l’Action sur la migration entre la région Afrique, Caraïbes, Pacifique (ACP) et l’Union européenne (UE), l’OIM vise à renforcer les capacités nationales à lutter contre la traite et le trafic illicite de migrants dans plusieurs pays caribéens. Le réseau de lutte contre la traite des CMC est le premier réseau régional des Caraïbes à se centrer sur l’aide et la protection des victimes de traite ainsi que sur les enquêtes et les poursuites contre les auteurs.
« Cette synergie entre le Programme d’action et le Réseau de lutte contre la traite des CMC est une excellente occasion de s’appuyer sur les efforts nationaux et régionaux actuels pour combattre ces crimes », a souligné M. Pisani.
L’Action ACP-UE, lancée en juin 2014, fournit un soutien technique sur mesure en matière de migration aux pays de l’ACP et aux organisations régionales. A ce jour, elle a reçu 74 demandes d’aide technique de 67 gouvernements de l’ACP et de 7 organisations régionales.
Le programme est financé par le 10ème Fonds de développement européen et soutenu par le Secrétariat de l’ACP et de l’UE. Pour plus d’informations sur l’Action ACP-UE, rendez-vous sur : www.acpeumigrationaction.iom.int et suivez sur Twitter : @ACP_EU_Action, et Facebook : facebook.com/acpeuaction
Les Objectifs de développement durable (ODD) renouvellent les engagements nationaux et mondiaux à lutter contre toutes formes de traite d’êtres humains et à protéger les victimes de traite. Le travail décent et les conditions de travail sûres sont importants pour lutter contre le fléau de la traite d’êtres humains à des fins de travail forcé. La cible 8.7 peut aider les Etats à renforcer la protection des personnes exploitées ou victimes de traite et à soutenir les efforts visant à poursuivre ces crimes et à apporter réparation à leurs victimes. Les ODD s’attaquent à la traite des femmes et des enfants à travers les cibles 5.2 et 16.2, encourageant les acteurs à adopter une approche tenant compte du sexe et de l’âge lorsqu’ils combattent la traite d’êtres humains. La traite d’êtres humains et le trafic illicite de migrants sont également abordés dans la cible 16.4, soulignant le besoin de combattre la criminalité organisée liée à ces phénomènes. |
Pour plus d’informations, veuillez contacter l’Action sur la migration ACP-UE au Bureau régional de l’OIM à Bruxelles, Tel : +32 2 287 78 10, Email : ACPEUmigrationaction@iom.int ou Rosilyne Borland, Bureau régional à San Jose, Tel : +506 22 12 53 18, Email : rborland@iom.int