La Tanzanie inaugure, mercredi et jeudi, de nouveaux locaux pour
les immigrants et pour la police à Kilwa Masoko, dans la
région de Lindi et à Kilambo, dans la région
de Mtwara, construits par l'OIM dans le cadre d'un projet de
gestion des migrations financé par le gouvernement du Japon.

Ce projet de 2,4 millions de dollars financé par le Japon
a été mis en œuvre pour aider les migrants
bloqués en situation irrégulière,
principalement originaires de la corne de l'Afrique et qui passent
par la Tanzanie à la recherche de travail en Afrique du Sud.
Une étude de l'OIM publiée en 2009, intitulée
« à la recherche du rêve sud-africain », a
suggéré que, chaque année, quelque 17 000
à 20 000 jeunes hommes somaliens et éthiopiens
entrent clandestinement en Tanzanie, aidés par des passeurs,
en route vers l'Afrique du Sud.

D'après le Département de l'immigration tanzanien,
plus de 1 700 migrants irréguliers éthiopiens et
somaliens ont été interceptés sur le sol
tanzanien depuis début 2011.

Les régions tanzaniennes les plus touchées par ces
flux de migrants sont celles situées au sud du pays,
à savoir Mbeya, Mtwara, Lindi et Tanga, sur la
côte.

Dans chaque région, le projet financé par le Japon
a permis à l'OIM, en collaboration étroite avec la
police et les services de l'immigration tanzaniens, de construire
et d'agrandir les locaux où les migrants peuvent être
logés et examinés.

Il a également permis de fournir des équipements
informatiques pour aider les officiers de l'immigration tanzaniens
à recueillir des données biographiques et
biométriques, afin d'enregistrer tous les migrants qui
passent aux postes frontières. Onze voitures et trois
bateaux ont également été mis à
disposition dans le cadre du projet.

L'OIM aide par ailleurs à élaborer un
Mémorandum d'accord entre la police, le Département
de l'immigration et cinq abris situés dans trois
régions, afin de s'assurer que les enfants migrants puissent
être logés dans des abris plutôt que
d'être détenus avec d'autres migrants
irréguliers arrêtés.

Pour les migrants interceptés, le projet offre
également la possibilité d'un retour volontaire vers
leur pays d'origine. Depuis mi-2009, l'OIM a ainsi aidé 2
327 Ethiopiens à rentrer chez eux volontairement depuis la
Tanzanie et ceux-ci ont reçu une aide à la
réintégration à leur arrivée.

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

l'OIM en Tanzanie

Monika Peruffo

E-mail: "mailto:mperuffo@iom.int">mperuffo@iom.int

ou

Damien Thuriaux

Tel: +255.22.260.2913

E-mail: "mailto:dthurieux@iom.int">dthurieux@iom.int