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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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La frontière entre les Etats-Unis et le Mexique est l’itinéraire migratoire terrestre le plus meurtrier au monde
Genève/Berlin/San José – L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a recensé 686 décès et disparitions de migrants à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique en 2022, ce qui en fait l'itinéraire terrestre le plus meurtrier jamais enregistré pour les migrants dans le monde.
Ce chiffre représente près de la moitié des 1 457 décès et disparitions de migrants enregistrés dans l'ensemble des Amériques en 2022, l'année la plus meurtrière jamais enregistrée depuis le lancement, en 2014, du Projet « Migrants disparus » (MMP) de l'OIM.
Ces données proviennent de l'aperçu annuel du MMP de l'OIM, qui met en évidence le nombre croissant de décès et les risques de plus en plus importants auxquels les migrants sont confrontés dans toute la région. Ces chiffres représentent les estimations les plus basses disponibles, car il est probable que de nombreux autres décès ne soient pas enregistrés en raison du manque de données provenant de sources officielles.
« Ces chiffres alarmants nous rappellent que les Etats doivent prendre des mesures décisives », a déclaré Michele Klein Solomon, Directrice régionale de l'OIM pour l'Amérique centrale, l'Amérique du Nord et les Caraïbes. « Il est essentiel d'améliorer la collecte de données. Au final, ce qu'il faut, c'est que les pays agissent sur la base de ces données pour garantir l'accès à des voies de migration sûres et régulières ».
Bien que les données montrent que les décès et disparitions à la frontière entre les États-Unis et le Mexique ont diminué de 6 pour cent par rapport à l'année précédente, le chiffre de 2022 est probablement plus élevé que ne le suggèrent les informations disponibles, en raison de données officielles manquantes, notamment des informations provenant des médecins légistes des comtés frontaliers du Texas et de l'agence mexicaine de recherche et de sauvetage.
Près de la moitié (307) des décès survenus à la frontière entre les États-Unis et le Mexique étaient liés à la traversée dangereuse des déserts de Sonora et de Chihuahua, bien plus que d'autres régions désertiques où la migration irrégulière est répandue. Au moins 212 personnes sont mortes dans le désert du Sahara en 2022, mais la nature isolée de ces régions rend ces données probablement incomplètes.
L'une des tendances les plus inquiétantes est l'augmentation du nombre de décès le long des routes migratoires dans les Caraïbes, où 350 décès ont été recensés en 2022 contre 245 en 2021 et moins de 170 enregistrés au cours de toutes les années précédentes. Les personnes originaires de République dominicaine, d'Haïti et de Cuba représentent le plus grand nombre de décès de migrants dans les Caraïbes.
Dans la région du Darien, un passage frontalier inhospitalier dans la jungle entre le Panama et la Colombie, 141 décès de migrants ont été enregistrés en 2022. En raison de la nature isolée et dangereuse de cette zone et de la présence de gangs criminels en chemin, il est possible que ce chiffre ne représente pas le nombre réel de victimes.
Des enquêtes menées par la Matrice de suivi des déplacements de l'OIM auprès de personnes ayant effectué la traversée ont révélé qu'une personne interrogée sur 25 a mentionné la disparition d’un compagnon de voyage. Bien que ces enquêtes ne soient pas représentatives, elles sont très préoccupantes étant donné que 250 000 personnes sont arrivées au Panama par le Darien en 2022, et que plus de 300 000 personnes ont entrepris le périple en 2023.
« Le fait que nous en sachions si peu sur les migrants qui disparaissent dans les Amériques est une sombre réalité », a déclaré Marcelo Pisani, Directeur régional de l'OIM pour l'Amérique du Sud. « L'impact est profond sur les familles qui doivent chercher sans relâche un être cher disparu ».
Ces chiffres reflètent les conséquences fatales du manque d'options de mobilité sûres et régulières. L'OIM travaille avec les gouvernements et les parties prenantes des Amériques pour développer des voies d'accès régulières, sûres et dignes pour les migrants. S'attaquer aux causes profondes de la migration irrégulière, renforcer l'aide humanitaire et offrir une meilleure protection aux groupes vulnérables sont des mesures essentielles pour préserver la vie des migrants en quête d'un avenir plus sûr.
Le rapport intégral sur les décès de migrants dans les Amériques en 2022 est disponible ici.
Le projet « Migrants disparus » est une initiative phare du Centre mondial d'analyse des données sur la migration (CMADM) au sein de l'Institut mondial des données de l'OIM basé à Berlin. Les dernières données du projet « Migrants disparus » dans les Amériques sont disponibles sur https://missingmigrants.iom.int/fr/region/les-ameriques
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Pour plus d'informations, veuillez contacter :
A Berlin :
Julia Black, Missing Migrants Project, jblack@iom.int
Jorge Galindo, jgalindo@iom.int
A Genève :
Diego Pérez Damasco, +41 79 582 7235, diperez@iom.int
A San José :
Jorge Gallo, +506 7203 6536, jgallo@iom.int