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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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La catastrophe humanitaire au Yémen menace plus de 3,3 millions de déplacés depuis le début de la crise
Yémen - Le Yémen est devenu le pays où sévit la plus grande crise humanitaire du monde. Au total, 18,8 millions de personnes ont besoin d’aide humanitaire ou d’une protection. Depuis 2015, parmi les 3,3 millions de personnes forcées à fuir leur domicile pour se mettre en sécurité, deux millions restent déplacés et près de 1,3 million sont retournés dans leurs gouvernorats d’origine. Face à ce conflit sans issue proche, le déplacement ne fera qu’augmenter.
Aujourd’hui, 25 avril, les Nations Unies et les gouvernements de Suisse et de Suède organisent un événement de haut-niveau à Genève, en Suisse, afin de lever des fonds pour la crise humanitaire au Yémen. Laura Thompson, Directeur générale adjointe de l’OIM, participe à l’événement.
« Nous ne pouvons pas fermer les yeux face aux conséquences de cette crise sur la mobilité. Depuis l’escalade de la violence en 2015, l’OIM a intensifié sa réponse au Yémen pour aider les populations déplacées et les communautés d’accueil », a déclaré l’Ambassadeur Thompson. « En 2017, l’OIM s’est engagée à en faire plus et continuera à fournir une aide humanitaire de base, en se centrant plus particulièrement sur les besoins immédiats et à long-terme des migrants, des déplacés internes et des communautés touchées par le conflit et les catastrophes naturelles au Yémen », a-t-elle poursuivi.
Les années de pauvreté, de sous-développement, de dégradation de l’environnement, de conflit intermittent et de règle de droit quasi-inexistante (violations généralisées des droits de l’homme) ont contribué à ces plus de cinq années de crise. L’effondrement des services et des institutions de base a aggravé la situation davantage. Le conflit et ses conséquences économiques provoquent également une crise alimentaire. Plus de 17 millions de personnes sont actuellement en situation d’insécurité alimentaire, dont 6,8 millions qui nécessitent une aide alimentaire immédiate.
La crise au Yémen n’est pas uniquement caractérisée par le conflit mais aussi par le déplacement à grande échelle provoqué par les catastrophes naturelles et les flux migratoires et schémas de mobilité complexes.
Le Yémen a un statut migratoire complexe en tant que pays d’origine, de transit et de destination. Les flux de migration régulière entre la corne de l’Afrique et le Yémen sont montés en flèche, avec 10 000 migrants entrant chaque mois dans le pays en raison des réalités complexes des dynamiques politiques et économiques dans la région. Le nombre de migrants submerge les ressources disponibles. Outre ceux qui restent au Yémen, de nombreux migrants transitent dans des conditions inquiétantes à travers le Yémen déchiré par la guerre en direction de l’Arabie saoudite à la recherche de travail et sont souvent victimes des gangs de passeurs et autres groupes criminels.
Les coorganisateurs et participants à l’événement de haut-niveau cherchent à éviter une catastrophe humanitaire en levant 2,1 milliards de dollars nécessaires pour la nourriture, la nutrition, la santé et d’autres secteurs de l’aide d’urgence au Yémen.
Dans le cadre du plan de réponse humanitaire interorganisations, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) recherche 76,3 millions de dollars de financement pour fournir une aide et une protection aux migrants et aux enfants, une aide à la construction d’abris, des activités d’eau et d’assainissement, une aide médicale et de santé mentale, de la nourriture, un suivi du déplacement, des efforts pour combattre la violence envers les femmes et soutenir les victimes et des activités de relèvement rapide. L’OIM est l’organisme des Nations Unies le plus présent au Yémen avec des opérations dans 20 des 22 gouvernorats et plus de 600 fonctionnaires déployés.
« Nous nous engageons donc et appelons tous les partenaires à s’unir dans une réponse humanitaire globale et solide, nous demandons aux gouvernements d’appuyer et de participer au dialogue politique pour mettre fin à cette crise et nous appelons les parties au conflit à autoriser l’accès humanitaire immédiat et sans condition », a poursuivi l’Ambassadeur Thompson. « Il reste beaucoup à faire avant que la situation au Yémen n’atteigne un point de non-retour », a-t-elle conclu.
Téléchargez la stratégie ici (disponible seulement en anglais).
Pour plus d’informations, veuillez contacter Laurent de Boeck, OIM Yémen, Tel : +967 736 777 915, Email : ldeboeck@iom.int ou Olivia Headon, siège de l’OIM, Tel : +41 79 403 53 65, Email: oheadon@iom.int