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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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La « caravane de migrants » oubliée : lancement historique du mouvement mondial des familles de disparus
Mexico City - Chaque année, la Caravana de Madres de Migrantes Desaparecidos (Caravane des mères de migrants disparus) arpente le territoire mexicain à la recherche de leurs enfants qui ont disparu en tentant d’atteindre les Etats-Unis.
Pour la première fois, la Caravane de mères a été rejointe à Mexico City par des mères d’autres continents, dans le but de créer un mouvement transnational pour rappeler à la communauté internationale qu’une disparition, un décès, c’est déjà trop.
Plus de 40 mères et autres membres de famille à la recherche de migrants disparus du Salvador, du Guatemala, du Honduras, du Nicaragua, du Mexique, du Sénégal, de Mauritanie, de Tunisie et d’Algérie se sont réunies pour partager leurs histoires, créer des liens et échanger des expériences de recherche d’information sur l’endroit où pourraient se trouver leurs enfants.
Le Projet de l’OIM sur les migrants disparus a assisté à cet événement historique en tant qu’observateur.
Le sommet a été organisé par le Movimiento Migrante Mesoamericano et Carovani Migranti, deux ONG qui aident les mères et les familles de migrants disparus en Amérique centrale et en Italie, respectivement. Les associations représentant les familles de disparus ont envoyé des délégations au Sommet, notamment l’Association tunisienne Mères des Disparus, le Collectif algérien de familles des Harraga d’Annaba, l’Association mauritanienne des Femmes Chefs de famille, le Comité de migrantes desaparecidos salvadorien, le Comité de Familiares de Migrants Desaparecidos del Progreso hondurien et le Red de Enlaces Nacionales mexicain.
Rosa Idalia Jiménez recherche son fils, Roberto Adonai Bardales Jiménez, depuis le 28 mai 2013. Il a disparu quand il n’avait que 14 ans, alors qu’il fuyait la pauvreté et la violence dans son pays d’origine vers la frontière américaine. Il voulait une vie plus sûre, meilleure. La dernière fois que Rosa a eu de ses nouvelles, il se préparait à traverser la frontière vers le Texas depuis Reynosa, au Mexique.
Rosa a raconté son histoire ce week-end à l’occasion du tout premier Sommet mondial des mères de migrants disparus. Le Sommet a eu lieu à Mexico City du 2 au 4 novembre 2018 dans le cadre du Forum social mondial sur la migration.
Ce sont non seulement des mères, mais également des sœurs, des frères, des pères, des grand-mères, qui ont participé à ce Sommet. Ils portent des photos des disparus autour du cou dans l’espoir que quelqu’un reconnaîtra leurs proches et pourra les aider. Ils promettent de ne pas s’arrêter tant que leurs recherches ne porteront par leurs fruits.
La disparition d’un proche, peu importe le contexte, laisse une famille en deuil, ou en attente de nouvelles d’un père, d’un mari, d’une femme, d’une mère, d’un fils ou d’une fille disparus. Prises entre chagrin et espoir, les familles commencent à chercher des informations sur leurs proches, ce qui peut prendre des années, voire toute une vie. En se réunissant en ces tragiques circonstances, les mères peuvent partager leurs histoires de douleur, de chagrin et, par-dessus tout, d’amour éternel pour leurs enfants disparus.
Pendant trois jours, les mères et autres membres de famille participant au Sommet ont débattu des nombreux obstacles auxquels ils sont confrontés dans la recherche de leurs proches disparus. Sans aucun mécanisme national ou international de recherche, les familles sont livrées à elles-mêmes dans un parcours bureaucratique déroutant sans aide de l’Etat.
Toutefois, ils n’abandonnent pas : la caravane de mères organise des marches annuelles à travers le Mexique pour sensibiliser la population et rechercher leurs proches depuis 2005. A l’issue du Sommet, les participants ont conçu un plan pour mondialiser le combat des familles recherchant des migrants disparus. Un manifeste a été collectivement rédigé le dernier jour du Sommet, exposant les demandes de vérité et de justice de ces mères pour leurs fils et filles disparus.
Pour aller de l’avant, les mères ont établi une liste d’actions, qui comprend des campagnes de sensibilisation communes lors des principaux événements, des initiatives régionales mises en avant par chaque association et la création d’une plateforme en ligne pour coordonner leurs efforts.
Le Sommet marque donc le début d’un mouvement mondial de mères et de familles des disparus : il est urgent de sensibiliser le public aux décès et disparitions de migrants et de combattre l’indifférence envers ces tragédies mondiales.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Marta Sanchez Donis, Centre mondial d’analyse des données sur la migration, Tel. +49 1511 0001 187, email : msanchez@iom.int