Communiqué
Global

Indemnisation des victimes sierra-léonaises

La Commission nationale pour l’Action sociale (NaCSA en
anglais) a débuté, hier, une nouvelle série de
paiements à 10 753 victimes de graves violations des droits
de l’homme subies lors du conflit en Sierra Leone qui a
duré dix ans et qui s’est terminé en 2002.

Les versements, financés par le Fonds des Nations Unies
pour la consolidation de la paix (UNPBF) et effectués par la
NaCSA avec le soutien de l’OIM, représentent un total
de 860 240 dollars qui seront déboursés à
travers le pays durant la troisième semaine de juillet.
Quelque 20 000 personnes ont déjà
bénéficié du projet.

Les indemnités, de 80 dollars par victime en moyenne,
font partie d’un Programme de réparations en Sierra
Leone (SLRP) financé par le PBF, qui bénéficie
du soutien technique, administratif et opérationnel de
l’OIM.

Depuis sa mise en œuvre en 2009, le SLRP a
enregistré et vérifié 32 148 victimes civiles
de la guerre, dont 13 283 veuves de guerre, 8 677 enfants victimes,
5 448 blessés de guerre, 3 602 victimes de violences
sexuelles et 1 138 victimes d’amputation des membres.

D’après Obi Buya-Kamara, Directeur des
réparations de la NaCSA, il est très important que la
série de paiements débute avant la Journée
internationale des Nations Unies pour le soutien aux victimes de la
torture.

« Nous nous rappelons les souffrances que plusieurs
milliers de nos compatriotes ont endurées pendant le conflit
et les conséquences qu’elles continuent d’avoir
sur leur vie. Au quotidien, ils se souviennent de la cruauté
des graves violations des droits de l’homme en temps de
guerre, ainsi que de toutes les formes de torture, dont ils gardent
des cicatrices à vie », a-t-il
déclaré.

« Ces quatre prochaines semaines, nous indemniserons les
victimes qui n’ont jamais bénéficié
d’aucun programme. Nous pensons que cet argent les aidera
à reconstruire leur vie », a-t-il ajouté.

« Garantir un accès à la justice, au
relèvement et à l’aide aux victimes du conflit
fait partie intégrante des efforts de consolidation et de
stabilisation de la paix après le conflit, et est une
condition préalable à la reconnaissance des
injustices passées et à la prévention de
futurs déplacements forcés », déclare
Igor Cvetovski, spécialiste de l’après-crise de
l’OIM.

Pour plus d’informations, veuillez contacter 

Igor Cvetkovski

OIM siege

Tel: + 41 22 717 9285

Email "mailto:icvetkovski@iom.int">icvetkovski@iom.int