-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
Face aux changements climatiques, la migration offre une stratégie d'adaptation en Afrique
Libreville – Les pays du monde entier ressentent les effets des changements climatiques, qui affectent leurs communautés. En Afrique, la migration induite par des événements à évolution lente tels que les sécheresses, la désertification, la déforestation, la pénurie d'eau, l'élévation du niveau de la mer et l'érosion côtière a augmenté en fréquence et en gravité au cours des dernières décennies en raison des effets néfastes des changements climatiques.
La Semaine africaine du climat, organisée du 29 août au 2 septembre, a permis aux pays africains de discuter de solutions régionales en matière d'action climatique à l’aube de la COP27, le forum mondial sur les changements climatiques qui se tiendra en Égypte en novembre.
La mobilité humaine en Afrique existe de longue date et constitue un moteur essentiel de la résilience des communautés. Dans le cadre de l'agenda 2063 de l'Union africaine et des objectifs du Pacte mondial sur les migrations, il est désormais reconnu que la migration peut devenir un facteur de développement, une stratégie pour améliorer les moyens de subsistance durables et s'adapter aux pressions environnementales et aux changements climatiques.
Selon l'Observatoire des déplacements internes, la région de l'Afrique de l'Ouest et de l'Afrique centrale comptait 265 400 déplacés internes en raison de catastrophes (inondations, tempêtes ou glissements de terrain), soit environ 3 pour cent du nombre total de déplacés internes à la fin 2021. A ce jour en 2022, la République du Congo est le pays le plus touché, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), suivi du Tchad, du Libéria, du Nigéria et du Niger. Onze pays sont considérés comme des zones sensibles aux inondations par l’OCHA en 2022, dont le Tchad, la Côte d'Ivoire et la Gambie.
En Afrique de l’Est et dans la Corne de l'Afrique, une quatrième année consécutive de sécheresse dans la région a engendré des pertes de bétail et de moyens de subsistance, touchant des millions de personnes au Kenya, en Somalie et en Éthiopie, et poussant des dizaines de milliers de familles à quitter leur foyer à la recherche de nourriture, d'eau et de pâturages, souvent vers les zones urbaines.
« Ces chiffres nous obligent à collaborer pour concevoir des solutions durables pour les personnes qui restent, pour les personnes en situation de déplacement et pour que d’autres personnes puissent se déplacer », a déclaré Caroline Dumas, envoyée spéciale du Directeur général de l'OIM pour la migration et l'action en faveur du climat. Concevoir de telles solutions implique non seulement la coopération, le dialogue politique intersectoriel et la cohérence des politiques, mais aussi d'examiner les solutions que les communautés élaborent déjà. »
Pour un continent qui accueille 37 pour cent de la population nomade mondiale, la migration de main-d'œuvre a toujours été un moyen pour les communautés rurales dépendantes de l’agriculture pluviale de faire face aux pressions environnementales.
« Si la mobilité humaine dans le contexte des changements climatiques est de plus en plus reconnue dans le discours mondial, les sources de financement restent rares », a ajouté l'ambassadrice Caroline Dumas, lors de la Semaine africaine du climat. Les parties prenantes africaines soulignent souvent le manque d'accessibilité du financement lié au climat pour les communautés qui en ont le plus besoin. Nous devons contribuer à résoudre ce problème important dans son ensemble. »
Le mois dernier, les États membres de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), de la Communauté d'Afrique de l'Est et les États de l'Afrique de l'Est et de la Corne de l'Afrique ont signé la déclaration de Kampala sur la migration et les changements climatiques. Les États signataires appellent urgemment le pays du monde à réagir à l'impact des changements climatiques sur la mobilité humaine dans la région et sur le continent, et à soutenir les communautés touchées, qui comptent parmi les plus vulnérables au monde, pour qu'elles s'adaptent aux réalités des changements climatiques. Cette déclaration reconnaît également la nécessité de créer et d'augmenter les investissements dans l'économie verte, comme l'économie circulaire, les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique, l'agriculture intelligente face au climat, l'économie numérique et des solutions ancrées dans la nature.
***
Pour plus d'informations, veuillez contacter
En Afrique de l'Ouest et Afrique centrale,
Hind Aïssaoui Bennani, spécialiste thématique régionale sur la migration, l'environnement et les changements climatiques, haissaoui@iom.int
En Afrique de l'Est et Corne de l'Afrique,
Lisa Lim Ah Ken, spécialiste thématique régionale sur la migration, l'environnement et les changements climatiques, llimahken@iom.int