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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Etude à la frontière du nord sur la perception de la traite des êtres humains
L’OIM et le projet LAPOP de l’Université de
Vanderbilt ont publié les résultats d’une
étude sur la perception de la population locale en ce qui
concerne la traite des êtres humains.
L’étude a été menée dans cinq
municipalités qui se trouvent le long de la frontière
du nord de la Colombie. Ces municipalités font partie
d’un programme de l’OIM pour renforcer le gouvernement
local et la participation citoyenne, financé par
l’Agence américaine pour le développement
international (USAID).
Trois cent personnes choisies au hasard ont été
interrogées dans cinq municipalités à
l’est de la région amazonienne et à Eloy
Alfaro, sur la côte pacifique.
Cette étude a été menée à la
suite d’une étude du Département d’Etat
américain, qui identifie l’Equateur comme un pays de
départ, de destination et de transit pour la traite des
êtres humains. USAID vient donc en aide au gouvernement
équatorien pour lutter contre la traite des êtres
humains.
Le terme de « traite des êtres humains » est
relativement nouveau et peu utilisé en Equateur, en
particulier dans les municipalités rurales, où
l’étude est menée. Il ressort que les
résidents d’une municipalité, Lago Agrio, sont
parfaitement conscients de cas de travail forcé et
d’exploitation sexuelle (plus de 55% de la population), alors
que les résidents de la municipalité de Joya de los
Sachas le sont moins.
Alejandro Guidi, chef des projets de l’OIM à la
frontière du nord, déclare : « Lago Agrio est
une région pétrolière. Et il s’agit de
la plus urbaine des cinq municipalités où
l’étude a été menée. C’est
une région où il y a toujours eu beaucoup de migrants
et pendant de nombreuses années, la plupart des habitants
étaient des hommes. »
En ce qui concerne la question du segment de la population qui
est le plus susceptible de subir le travail forcé, 23% des
personnes sondées ont déclaré ne pas savoir. A
cette même question, la deuxième réponse la
plus donnée par les sondés est que ce sont les jeunes
garçons qui sont les principales victimes du travail
forcé. Sur le thème de l’exploitation sexuelle,
46% des sondés affirment que les adolescentes sont les
premières victimes et 22% ont déclaré ne pas
savoir.
Dans le cadre de l’étude, il a été
demandé aux participants s’ils savaient où
rapporter les cas de travail forcé et d’exploitation
sexuelle et qui était en mesure d’apporter une aide
aux victimes. A Lago Agrio, plus de 55% des sondés
déclarent savoir à qui s’adresser. Dans les
autres municipalités, 35% des sondés, en moyenne, ont
déclaré savoir où s’adresser.
Cette étude a apporté des informations importantes
sur la perception du problème de la traite des êtres
humains parmi les Equatoriens. USAID inclura ces informations dans
une étude sur les valeurs démocratiques qui sera
conduite dans tout le pays dans les mois à venir.
L’intégralité du rapport peut être
téléchargée à l’adresse suivante
:
"http://sitemason.vanderbilt.edu/files/iLuizu/Study_of_Ecuador_OIM_2005_Draft_27_with_questionnaire.pdf"
target="_blank" title=
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Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Robert Natiello
OIM Equateur
Courrier électronique :
href="mailto:rnatiello@oim.org.ec" target="_blank" title=
"">rnatiello@oim.org.ec
María Isabel Moncayo
Téléphone: 593-2-22-53-948/49/50
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