Communiqué
Global

Dix mille familles déplacées reçoivent de nouveaux abris de transition en Haïti

Le programme d'abris de l'OIM vient d'atteindre le cap de 10 000
abris fournis aux familles qui ont perdu leur logement dans le
séisme de janvier 2010.

Quelque 40 000 personnes disposent désormais d'un
meilleur logement grâce à ce programme qui fait partie
d'une stratégie globale de retour mise en place par la
communauté humanitaire.

« D'importants efforts ont été
déployés pour aider les familles qui ont perdu leur
logement à quitter les tentes et les abris de fortune et
à trouver des logements convenables et plus sûrs pour
habiter seules », a déclaré Luca Dall-Oglio,
chef de mission de l'OIM en Haïti.

"border: 1px solid rgb(51, 102, 204); margin: 0pt 0pt 10px 10px; width: 200px; background: none repeat scroll 0% 50% rgb(153, 204, 255); float: right; clear: right;">
"padding: 3px; background: none repeat scroll 0% 50% rgb(51, 102, 204);">Liens
Connexes alt="" border="0" height="12" hspace="0" src=
"/jahia/webdav/site/myjahiasite/shared/shared/mainsite/graphics/interface/icons_buttons/blue_link_box.gif"> "http://www.cccmhaiti.info/z_dtm_september_2011.php" target=
"_blank" title="">Displacement Tracking Matrix Report

« Passer cette barre des 10 000 a pû se
concrétiser grâce à plusieurs efforts
cumulés qui ont permis à la communauté
internationale de construire 100 000 abris en Haïti, tout cela
malgré les nombreux problèmes comme la
propriété terrienne et l'énorme
quantité de débris qui devaient être
nettoyés avant la construction », a-t-il
ajouté.

La construction d'abris par l'OIM et par de nombreuses autres
organisations internationales a été
accompagnée d'une stratégie de retour volontaire. En
commençant par les zones durement touchées comme
Léogane et Petit Goâve l'été dernier,
plusieurs groupes de familles ont reçu de l'aide pour
retourner dans leurs communautés d'origine presque chaque
semaine.

La semaine dernière, l'OIM a aidé 120 familles
supplémentaires à déménager dans des
abris à Corail, à l'extérieur de
Port-au-Prince, la capitale. En plus de ceux déplacés
vers de nouveaux abris, des dizaines de milliers de familles ont
reçu une aide au relogement de l'OIM et de ses
partenaires.

Vendredi dernier, le Président Michel Martelly a
célébré la fin de la réhabilitation,
pour l'usage public, de l'un des espaces les plus
célèbres d'Haïti – la Place St-Pierre
à Pétionville – grâce à un projet
financé par USAID et dirigé par le gouvernement
haïtien.

Dans le cadre de ce projet, l'OIM a aidé au départ
de 527 familles, avec le soutien d'un programme de location de
logements temporaires. Dans les prochaines semaines, 673 autres
familles quitteront un autre parc public sur la Place Boyer. Cela
permettra non seulement à 5 000 individus d'avoir un
logement plus décent qu'une tente abîmée, mais
également aux résidents de la ville surpeuplée
de bénéficier d'un espace public sûr.

Les arbres et le gazon sont en cours de replantation dans les
parcs qui seront éclairés par des lampes solaires,
permettant ainsi aux étudiants de retrouver leur habitude
d'étudier le soir dans les parcs.

Les départs de la Place St-Pierre et de la Place Boyer
font partie d'un programme plus vaste de retour et de
réhabilitation connu sous le nom de « 16/6 » car
il cible 16 quartiers dévastés et 6 camps
importants.

La complexité de la crise actuelle en Haïti,
où plus de 500 000 personnes restent sans abris, et la
menace incessante d'expulsions indiquent qu'il n'existe aucune
approche standard. En coopération avec les
municipalités à travers la ville, l'OIM et ses
partenaires tentent de garantir que des solutions soient
trouvées pour les cas les plus urgents et que les personnes
menacées d'expulsion imminente aient le temps
nécessaire pour quitter les camps dans la dignité, en
les déplaçant soit dans un abri temporaire, soit dans
un site plus sûr, ou encore en les aidant à louer un
logement.

Le programme d'abris de l'OIM est financé par les
gouvernements du Japon, du Canada et de Suède et par le
Fonds central des Nations Unies pour les interventions d'urgence
(CERF). Les abris sont conçus pour résister à
la pluie et aux ouragans et ont une durée de vie d'au moins
3 ans. Bien qu'ils ne soient pas une solution permanente, ils
permettent aux personnes d'avoir le temps de reconstruire leurs
vies.

En plus des abris, les communautés
dévastées à flanc de coteau dans la capitale
sont en cours de reconstruction grâce au déblaiement
des débris sur les parcelles résidentielles et les
routes publiques, grâce à la stabilisation des
terrains par l'érection de murs de soutènement visant
à réduire les glissements de terrain et
l'érosion, grâce à la réhabilitation des
trottoirs et à la construction de systèmes
d'égouts.

L'OIM a fourni de l'aide dans les zones urbaines et rurales,
notamment dans les villages de montagne isolés.

« On n'avait jamais reçu d'aide humanitaire
auparavant. Je crois que c'est parce que nous sommes isolés
», a expliqué Samuel Joseph, agriculteur de
subsistance dans le village d'Aux-Cadets, qui a reçu un abri
de l'OIM.

La matrice de suivi des déplacements (DTM) de l'OIM en
Haïti, conçue en soutien au cluster de coordination et
de gestion des camps (CCCM), estimait la population des camps
à travers tout le pays à environ 550 560 personnes
fin septembre 2011.

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Leonard Doyle

OIM Haïti

Tel: + 509 37025066

E-mail: "mailto:Ldoyle@iom.int">Ldoyle@iom.int