Communiqué
Global

Deux ans après le séisme, la population sans abris d'Haïti dépasse encore le demi-million

La population totale vivant dans les camps en Haïti stagne
au-dessus du demi-million deux ans après le séisme de
janvier 2010, reflétant ainsi le défi
considérable que représente le retour des sans abris
dans leurs quartiers, dans des logements sûrs.

« Aider les déplacés à retourner dans
les communautés d'origine est la priorité
numéro une », a déclaré Luca Dall'Oglio,
chef de mission de l'OIM en Haïti. « Les zones de la
capitale dévastées par le séisme
reçoivent enfin l'attention qu'elles méritent, ce qui
permettra à l'OIM d'augmenter le rythme auquel elle facilite
le retour des familles dans leurs communautés, chose que
nous faisons à grande échelle depuis le
séisme. »

La stratégie de l'OIM comprend l'accompagnement des
rapatriés vers leurs communautés et la recherche d'un
abri de transition. Cette stratégie s'est
avérée efficace en général et permet
d'éviter les expulsions, tout en fournissant aux familles
sans abris de l'aide et des ressources lorsqu'elles ont besoin de
trouver un logement durable.

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D'après la dernière étude statistique de
l'OIM (la Matrice de suivi des déplacements), la population
totale déplacée en septembre 2011 n'a pas beaucoup
évolué par rapport à la période
précédente.

L'étude a indiqué une baisse de 9%, soit 149 317
familles de déplacés internes, d'après les
estimations enregistrées en juillet 2011, par rapport aux
135 961 rapportées en septembre 2011.

Quelque 36% de la population originelle des camps vivent
toujours dans les sites de déplacés et ce depuis le
plus fort de la crise du déplacement l'année
dernière. Environ 1,5 million d'individus vivaient dans des
sites de déplacés en juillet 2010.

Le nombre de personnes dans les camps a chuté de 594 811
en juillet 2011 à quelque 550 560 en septembre, confirmant
ainsi une tendance à la baisse plus lente, 20 mois
après le séisme. Toutefois, cette population n'a pas
changé de manière considérable au cours des
deux derniers mois.

Les efforts de nettoyage des débris, d'installation
d'abris de transition et de réparation des maisons
endommagées par le séisme visant à
reconstruire les communautés s'accentuent.

Cependant, le rythme des départs des camps a
considérablement ralenti, ce qui reflète la
complexité de la crise du déplacement urbain, de la
privation de logement et de la pauvreté. Les conditions de
vie de ces personnes sans abris demeurent extrêmement
difficiles. La plupart vit dans des « villes-tentes »,
dans des abris faits de bâches en plastique, secoués
par le vent et inondés par les averses de la saison des
ouragans en Haïti.

La majorité de la population de déplacés
interne (60%) reste rassemblée dans 61 « grands
» sites accueillant plus de 500 familles. Ces derniers
représentent à peine 8% de tous les sites, confirmant
ainsi la tendance déjà observée dans les
rapports précédents de la polarisation accrue dans
les grands camps.

FLe rapport est disponible à l'adresse: "paragraph-link-no-underline" href=
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Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Leonard Doyle

OIM Haïti

Tel: +50937025066

E-mail: "mailto:Ldoyle@IOM.int">Ldoyle@IOM.int