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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Des représentants de gouvernements africains débattront de la promotion de la mobilité de main-d’œuvre
Nairobi - Des représentants du Ministère du travail des 55 Etats membres de l’Union africaine (UA), ainsi que des Ministres des affaires étrangères de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), se réuniront pour un symposium à Nairobi du 10 au 12 juillet, dans le but d’établir une feuille de route pour promouvoir le droit des travailleurs migrants africains à se déplacer et à travailler librement sur le continent.
Parmi les participants figuraient des représentants des huit Etats membres des communautés économiques régionales africaines et de certains Etats membres de l’Union européenne (UE) et du Conseil de coopération du Golfe (CCG).
Les participants doivent également définir une position commune au sein des gouvernements en Afrique de l’Est et de l’Ouest sur les conditions minimales de l’élaboration et de la mise en œuvre d’accords qui protègent les droits sociaux et les droits du travail des travailleurs qui migrent depuis le continent jusque dans les Etats membres de l’UE et du CCG.
Le symposium, intitulé « Fostering Labour Mobility within and from Africa », est le premier effort officiel au niveau continental visant à mettre en œuvre le Programme conjoint de migration de main-d’œuvre (Joint Labour Migration Programme ou JLMP) de la Commission de l’Union africaine (CUA), qui a été adopté par les chefs des Etats membres de l’UA en 2015.
D’après le JLMP, 52,6 pour cent des migrants en Afrique se réinstallent à l’intérieur du continent africain. Toutefois, il reste beaucoup à faire pour tirer parti des avantages de ces déplacements ou les réglementer afin de garantir la protection des travailleurs migrants. Des défis demeurent dans la mise en œuvre des quelques instruments existants.
Ces défis concernent notamment le faible développement des systèmes de sécurité sociale dans certains pays d’origine qui ne parviennent pas à couvrir tous les avantages octroyés par les pays de destination, l’absence de compatibilité entre les différents systèmes de sécurité sociale et les capacités administratives insuffisantes dans plusieurs Etats à assurer une protection adéquate ou à garantir un transfert efficace des avantages engrangés au fil des années.
Des cas de violations des droits du travail et d’autres droits des travailleurs migrants, d’agressions xénophobes à l’encontre des migrants et d’expulsions arbitraires mettent en lumière les défis du travail décent, de l’égalité de traitement et de la protection des droits de l’homme conformément aux normes ratifiées par de nombreux Etats africains.
Ce symposium auquel ont participé des hauts fonctionnaires du travail et des affaires étrangères est donc primordial pour deux raisons. D’abord, il conduira à l’élaboration d’une feuille de route qui évalue les façons dont les pays africains peuvent renforcer la migration de main-d’œuvre sûre et ordonnée sur le continent à travers des politiques, une législation et des structures. Ensuite, il permettra d’établir les conditions minimales pour l’élaboration et la mise en œuvre d’accords multilatéraux qui garantiront les droits humains, sociaux et les droits du travail des travailleurs qui migrent depuis l’Afrique de l’Est et de l’Ouest vers les Etats membres de l’UE et du CCG.
« J’espère sincèrement qu’à la clôture ce symposium, nous aurons une stratégie solide en place pour remédier aux problèmes principaux auxquels sont confrontés les travailleurs migrants en Afrique afin qu’ils appartiennent au passé », a déclaré Jo Rispoli, spécialiste régionale de la mobilité de main-d’œuvre et du développement humain. « C’est une bonne chose qu’un large éventail de parties prenantes intervienne face à ces problèmes. »
Cette conférence est financée par l’Agence suédoise de coopération pour le développement international, l’Ambassade des Pays-Bas en Ethiopie, l’Union européenne et le Fonds de développement de l’OIM.
Elle est conjointement organisée par l’OIM et l’UAC, avec la participation de l’OIT, de la CEA et du PNUD, qui sont les trois autres partenaires de mise en œuvre du Programme conjoint de migration de main-d’œuvre.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Lilian Matama, Bureau régional de l’OIM à Nairobi, Tel : +254 721755425, Email : lmatama@iom.int