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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Des milliers de migrants éthiopiens bloqués au Yémen attendent désespérément de rentrer chez eux
Plus de 3 000 migrants éthiopiens qui souhaitent par-dessus
tout rentrer chez eux sont bloqués depuis plusieurs mois
à la frontière entre le Yémen et l'Arabie
saoudite dans des conditions extrêmement difficiles, et
l’OIM ne parvient pas à évacuer la grande
majorité d’entre eux en raison du manque de fonds.
Les 3 000 migrants, qui se sont enregistrés auprès
de l'OIM pour être évacués, font partie
d’un groupe de 12 000 migrants présents dans la zone
frontalière du nord-ouest du Yémen.
La majorité des migrants sont arrivés dans la
ville d'Haradh affamés, malades ou épuisés par
leur long périple en direction du nord vers l'Arabie
saoudite, après avoir survécu à tous les
dangers à travers la Corne de l'Afrique, le Golfe d'Aden ou
la Mer rouge en passant par un Yémen déchiré
par le conflit.
Dans l'incapacité de poursuivre leur voyage dans les pays
du Golfe en raison du renforcement des contrôles aux
frontières par les autorités saoudiennes ou bien de
rentrer chez eux sans aucune ressource, les migrants arrivent
souvent à Haradh depuis la Corne, sans nourriture, ni eau,
ni abris adéquats et dépendent de l'aide
humanitaire.
Environ 1 500 migrants reçoivent actuellement des repas
chaque jour par le centre d’alimentation de l'OIM avec le
soutien du Programme alimentaire mondial (PAM).
Chaque mois, une clinique de l'OIM à Haradh traite en
moyenne 600 migrants et l’Organisation loge environ 200
migrants qui nécessitent une protection particulière.
Bon nombre des femmes et des jeunes filles au sein du groupe ont
été identifiées comme des victimes de
traite.
Après de longues périodes dans cette situation
pénible, la frustration s’accroît chez les
migrants éthiopiens bloqués à Haradh.
Lundi, plusieurs dizaines de migrants ont fait part de leur
colère devant le centre de départ de l'OIM à
Haradh, exigeant d'être rapatriés chez eux en
Ethiopie, provoquant ainsi l'arrestation de 13 personnes par les
autorités pour incitation à la violence.
« La situation est très difficile. Bon nombre des
migrants sont confrontés aux dangers de la violence et de
l'intimidation de la part des trafiquants. Des dépouilles de
migrants ont été jetées dans le complexe de
l'OIM, après avoir été tués par des
trafiquants ou dans des accidents pour lesquels les auteurs sont
rarement poursuivis. Leur colère et leur frustration sont
compréhensibles. Ils veulent rentrer chez eux. L'OIM
voudrait pouvoir faire plus pour les aider et les évacuer du
pays, mais nous n'avons tout simplement pas les fonds pour mener
à bien une opération de cette ampleur »,
déclare Nicoletta Giordano, chef de mission de l'OIM au
Yémen.
« Bien que nous appréciions tout le soutien que
nous avons reçu ces 10 derniers mois, nous demandons
expressément aux donateurs de fournir 2.5 millions de
dollars supplémentaires pour que l’OIM puisse aider
tous ceux dans le besoin. A l'heure actuelle, nous sommes
obligés de donner la priorité aux plus
vulnérables, limitant ainsi notre aide au retour à
seulement quelques personnes à la fois. »
La situation se complique en raison de la violence dans le pays,
rendant impossible l'accès à l'aéroport et
difficile la programmation des vols hors de l'aéroport.
Néanmoins, depuis le début de son opération
d’évacuation humanitaire des migrants bloqués
à Haradh à la fin de l'an dernier, l'OIM a
aidé plus de 5 000 migrants éthiopiens en situation
irrégulière à rentrer chez eux.
Le Yémen est depuis longtemps un point de transit majeur
pour les flux de migration irrégulière depuis la
Corne de l'Afrique vers les pays du Golfe et au-delà. La
crise au Yémen a fortement accru le nombre de migrants
éthiopiens et de demandeurs d'asile somaliens arrivant sur
ses côtes alors que les passeurs profitent de
l'instabilité politique dans le pays.
D'après le HCR, en plus des quelque 15 000 Somaliens,
plus de 45 000 migrants irréguliers éthiopiens sont
arrivés au Yémen depuis le début de cette
année, portant le nombre total d'arrivés pour le
premier semestre 2011 à plus de 60 000.
Sur ce nombre, environ 15 000 ont réussi à
atteindre Haradh.
Pour plus d'informations, veuillez contacter l'unité
d'urgence et d'après-crise de l'OIM au Yémen:
Tel: +967 1 410 568/572
Email:
"mailto:iomsanaa2@iom.int">iomsanaa2@iom.int