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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Déclaration commune sur la mer d’Andaman : OIM, UNHCR, OHCHR, UN SRSG Migration & Développement
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Les recherches et les secours en mer, le débarquement et la protection des droits fondamentaux des réfugiés et des migrants sont aujourd’hui impératifs pour sauver des vies dans la Baie du Bengale et la mer d’Andaman
Nous demandons instamment aux dirigeants de l’Indonésie, de la Malaisie et de la Thaïlande de protéger les migrants et les réfugiés bloqués à bord de navires dans la Baie du Bengale et dans la mer d’Andaman, afin de permettre leur débarquement en toute sécurité, et de donner la priorité au sauvetage de vies, à la protection des droits et au respect de la dignité humaine.
Les graves événements de ces derniers jours dans la Baie du Bengale et la mer d’Andaman touchant les migrants et les réfugiés – Rohingya et autres – originaires du Bangladesh et du Myanmar confirment que les personnes vulnérables du monde entier se déplacent à la recherche de sécurité et de dignité, fuyant la persécution, la pauvreté extrême, la déchéance, la discrimination et les mauvais traitements. Ces dangereux périples, terrestres, maritimes ou aériens, sont devenus un phénomène mondial.
En Asie du Sud-Est, plus de 88 000 personnes ont entrepris le dangereux périple par la mer depuis 2014, dont 25 000 sont arrivées pendant le premier trimestre de cette année seulement. Près d’un millier d’entre elles auraient péri en mer en raison des conditions de voyage précaires, et un nombre similaire aurait subi des mauvais traitements et des privations aux mains des trafiquants et des passeurs sans scrupules. Dans la Baie du Bengale, les migrants et les réfugiés sont nourris uniquement de riz blanc et sont sujets à la violence, y compris aux violences sexuelles. Les femmes sont violées. Les enfants sont séparés de leur famille et victimes d’abus sexuels. Les hommes sont battus et jetés par-dessus bord.
Nous sommes profondément préoccupés par les informations reçues faisant état de bateaux remplis de femmes, d’hommes et d’enfants vulnérables dans l’incapacité d’arriver à terre et bloqués en mer sans accès à la nourriture, à l’eau et à l’aide médicale. Nous demandons aux Etats de la région de protéger la vie des personnes à bord en permettant aux passagers de ces bateaux surchargés de débarquer en toute sécurité.
Avec le soutien de l’ASEAN, nous appelons instamment les dirigeants à :
- Sauver des vies en priorité, notamment en renforçant de manière considérable les opérations de recherches et de secours (ORD).
- Arrêter le remorquage de bateaux et les mesures visant à « aider » les bateaux à quitter les eaux territoriales, tout en s’assurant que toutes les mesures prises soient conformes au principe de non-refoulement et à d’autres normes fondamentales des droits de l’homme.
- Permettre le débarquement effectif et prévisible en lieu sûr dans des conditions d’accueil adéquates et humaines.
- Eviter l’emploi de mesures de détention et d’autres mesures punitives, et garantir que les droits fondamentaux de tous les migrants et réfugiés soient protégés, et que toutes les actions menées concernant les enfants soient orientées dans les meilleurs intérêts de l’enfant.
- Mettre en place des procédures de vérification par le gouvernement et le personnel de l’organisation internationale concernée afin d’identifier les circonstances individuelles de tous ceux qui arrivent, notamment a) les individus nécessitant une protection en tant que réfugiés, demandeurs d’asile ou apatrides, b) les victimes de traite ou les personnes exposées aux risques de torture et d’autres traitements cruels, inhumains et dégradants s’ils sont rapatriés dans leur pays d’origine, c) les migrants souffrant de maladies et nécessitant des soins de santé d’urgence et des premiers soins, et d) les migrants ou autres personnes intéressés par le retour volontaire chez eux.
- Etendre les voies de migration sûre et légale, notamment pour la migration de main-d’œuvre à tous les niveaux de compétence.
- Intensifier les efforts visant à poursuivre les trafiquants et les passeurs pour leurs crimes conformément aux normes internationales en matière de droits de l’homme, tout en respectant pleinement les droits des victimes.
- Redoubler d’efforts, au niveau national et par le biais d’une coopération internationale renforcée, pour s’attaquer aux facteurs et aux causes profondes responsables des flux de migrants et de réfugiés, notamment la discrimination, la déchéance, la persécution et les violations des droits de l’homme.
- Mettre en place des mesures visant à lutter contre la xénophobie et la discrimination à l’encontre de tout groupe en fonction de la race, du sexe, de la langue, de la religion, de l’ethnie, de la nationalité et de l’origine, entre autres.
Pour plus d’informations, veuillez contacter le siège de l’OIM, Tel: + 41 79 285 71 23, Email: ldoyle@iom.int or Joel Millman, Tel: + 41 79 103 87 20, Email: jmillman@iom.int