Communiqué
Global

Début des dialogues sur le retour et la réintégration pour les déplacés internes

Aujourd’hui commence le premier dialogue sur le retour et la
réintégration organisé par l’OIM pour
les déplacés internes vivant dans le camp de
déplacés de l’aéroport de Comoro
administré par l’OIM, à Dili. D’autres
dialogues de ce type devraient suivre.



En réunissant les représentants élus de camps
et certaines sommités influentes de l’Eglise
catholique, l’équipe de l’OIM en charge de la
gestion de ce camp a donné la parole aux
déplacés internes et facilité
l’expression de leur vue sur le conflit et sur leurs
inquiétudes quant à leur retour, avec des hommes
d’Eglise ayant une certaine expérience dans la
médiation en temps de conflit.



Ce forum, organisé par l’OIM, s’inscrit dans une
stratégie du gouvernement timorais à
l’échelle nationale qui vise à amorcer un
processus de retour et de réintégration durables pour
près de 142 000 Timorais déplacés, dont la
moitié réside dans les camps situés à
proximité de la capitale.



Cette stratégie, appelée «Simu Malu» ou
acceptation mutuelle, a été présentée
en début de semaine, après de larges consultations
entre le gouvernement timorais, l’OIM et d’autres
organisations qui ont fourni de l’eau, une aide alimentaire,
ainsi que des abris aux déplacés depuis le
début de la crise.



Ce programme a pour but de mettre en place une approche
ciblée pour identifier les éléments sources de
conflits dans chaque quartier et de développer un cadre qui
permettrait, à long terme, d’aider et de
protéger les déplacés et les
communautés dans le processus de retour et de
réintégration.



Après avoir passé près de trois mois dans les
camps de déplacés, de nombreuses personnes
désirent regagner leur maison avant que ne débute la
saison des pluies. Toutefois, la crainte persistante de nouvelles
explosions de violence liées à leur retour reste un
obstacle. C’est cette crainte que le programme «Simu
malu» espère faire disparaître.



«Si nous voulons minimiser les chances que
n’éclate un nouveau conflit avec le retour des
déplacés, nous devons travailler avec la population
pour découvrir les véritables causes de ce conflit et
pour fournir aux communautés des outils qui leur permettront
de dialoguer en cas de futur désaccord» affirme le
chef de Mission de l’OIM, Luiz Vieira.



Cette semaine, d’autres forums de ce type ont eu lieu dans
les zones de Comoro, de Villa Verde, et de Bebonuk- des quartiers
de Dili fortement touchés par les violences.



«Nous sommes nombreux à avoir subi un traumatisme
pendant le conflit, et le fait d’évoquer un retour
génère beaucoup d’anxiété»
affirme Elda Fernandez, déplacée du camp de Comoro.
«Cependant, évoquer les raisons qui nous ont
poussés à nous réfugier dans ces camps laisse
espérer que nous pourrons trouver une solution entre
communautés pour éviter tout nouveau conflit dans le
futur, le jour où nous retournerons chez nous.»



Pour plus d’informations, veuillez contacter :



Angela Sherwood

OIM Dili

Tél. : +670 723 1576

E-mail : "mailto:asherwood@iom.int">asherwood@iom.int