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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Au moins 15 personnes dont 9 enfants ont péri dans le naufrage d’un bateau transportant plus de 100 Rohingyas dans le Golfe du Bengale
Cox’s Bazar - Ce soir (28/09), un bateau transportant une centaine de Rohingyas fuyant désespérément la violence au Myanmar a chaviré dans les eaux agitées du Golfe du Bengale, alors qu’il se dirigeait vers le Bangladesh. Les corps de 15 Rohingyas - neuf enfants, cinq femmes et un homme - ont été retrouvés sur les côtes d’Ukhiya, au Bangladesh, près du village de Shamlapur.
Les membres de la communauté locale ont vu le bateau chavirer et ont immédiatement lancé des opérations de sauvetage. Les services d’incendie et de défense et les membres de la communauté de Shamlapur ont sauvé 17 personnes - dont dix ont été hospitalisées. L’équipe locale de l’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, s’est rendue sur les lieux pour voir quelle aide immédiate était requise par les survivants et pour évaluer comment l’OIM pouvait intervenir.
Le personnel de l’OIM a rencontré Khadija Begum, une survivante de 22 ans, dans une épicerie locale. Ils l’ont approchée et lui ont demandé avec délicatesse dans le dialecte d’Ukhiya, qui est similaire au sien, si elle avait besoin d’aide. Encore sous le choc, Khadija Begum a confié que parmi les enfants secourus, qui n’ont pas été hospitalisés, l’un est le sien et cinq sont ceux de ses voisins. Khadija a également déclaré que l’un de ses propres enfants, un bébé de huit mois, s’était noyé lorsque le bateau a chaviré et que son mari de 35 ans, Abdul, faisait partie des dix personnes hospitalisées. La belle-mère de Khadija, âgée de 55 ans, s’est elle aussi noyée, tout comme sa belle-sœur de 30 ans et son enfant de 4 ans.
Elle a raconté qu’ils avaient embarqué sur le bateau hier soir et qu’ils étaient à bord depuis la veille.
Quittant leur village dans l’Etat de Rakhine, au Myanmar, ils ont marché pendant deux jours et deux nuits pour atteindre le bateau dans lequel ils ont embarqué. Une centaine de personnes - peut-être plus - se trouvaient à bord, dont une majorité était des enfants, a-t-elle confié.
Ils sont restés à flot toute la nuit du 27 septembre sans nourriture. Craignant d’être repéré par les autorités, le capitaine n’a tenté de jeter l’ancre près des côtes qu’à la fin de la journée du 28. Il cherchait un endroit non surveillé. A 17 heures aujourd’hui (heure du Bangladesh), alors qu’il tentait de jeter l’ancre en pleine mer agitée en raison des vents forts et des chutes de pluie, le capitaine a perdu le contrôle du bateau et ce dernier a chaviré. L’incident s’est produit très près des côtes mais où l’eau était encore dangereusement profonde. Les membres de la communauté locale ont vu le bateau chavirer et ont immédiatement lancé des opérations de sauvetage. Le bateau a été détruit et emporté.
« Ces personnes pensaient enfin atteindre un lieu sûr mais sont mortes avant même de fouler le sol », a déclaré Abdullah Al Mamou, l’un des membres du personnel de l’OIM qui s’est rendu sur place, où il a découvert les corps.
Khadija Begum a expliqué que le capitaine était un homme bangladais, porté disparu depuis l’accident. Elle a également déclaré que le montant qu’ils devaient payer pour le voyage n’était pas fixé. Ils devaient payer le capitaine une fois arrivés et avant de débarquer, ce qui ne s’est jamais produit.
L’équipe de l’OIM a coopéré avec les autorités locales et d’autres organisations des Nations Unies pour s’assurer que les rescapés qui n’avaient pas besoin d’être hospitalisés aient quelque part où aller. Ils sont désormais pris en charge par un membre du conseil civil local. Il s’agit d’une solution temporaire avant de trouver une aide à plus long terme et un abri.
Le sort d’environ 68 Rohingyas reste inconnu en raison des vents forts et des pluies torrentielles qui n’ont pas cessé. Les membres de la communauté, la police, les services de contrôle aux frontières et d’incendie sont encore sur les lieux car ils pensent que d’autres corps seront ramenés sur le rivage. Ils espèrent également secourir d’autres rescapés.
Le village de pêcheurs de Shamlapur, situé à 35 km au sud de Cox’s Bazar, accueille de nombreux Rohingyas qui se sont installés dans des habitations de fortune lors des dernières vagues et qui vivent désormais au sein de la communauté bengali. Depuis l’éruption de violence le 25 août, au moins 518 000 Rohingyas ont fui l’Etat de Rakhine, au nord du Myanmar, vers Cox’s Bazar, au Bangladesh. Les Rohingyas entrent dans le pays par plusieurs points de passage, notamment par voie terrestre et maritime dans les zones côtières du Golfe du Bengale et par le fleuve Naf, dans le sous-district de Teknaf, à Cox’s Bazar.
En pleine saison de la mousson, ce périple est particulièrement dangereux et meurtrier comme le montre cette tragédie.
La plupart des 500 000 Rohingyas récemment arrivés vivent à Kutupalong et sur les collines environnantes dans des villes-tentes et des installations de fortune surpeuplées. L’OIM dirige l’intervention humanitaire à Cox’s Bazar. Les interventions d’urgence dans les installations sont intensifiées pour répondre aux besoins énormes en matière de santé, de sûreté et de sécurité mais les besoins dépassent largement les capacités actuelles dans le pays. L’OIM réalise également la planification du nouveau site temporaire installé sur le terrain alloué par le gouvernement du Bangladesh près du camp de fortune de Kutupalong, et renforce la capacité de gestion des sites de fortune nouveaux et existants. Le manque de financement est l’un des plus gros problèmes pour répondre aux besoins au Bangladesh. Les Nations Unies lanceront un nouvel appel interorganisations la semaine prochaine.
*Nom changé pour protéger son identité
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Hala Jaber à Cox’s Bazar, Tel : +8801733335221, Email : hjaberbent@iom.int
Peppi Siddiq à Dhaka, Tel : +8801755568894, Email : pksiddiq@iom.int
Chris Lom à Bangkok, Tel : +66626028752, Email : clom@iom.int
Olivia Headon à Genève, Tel : +41794035365, Email : oheadon@iom.int
Joel Millman à Genève, Tel : +41 79 103 8720, Email : jmillman@iom.int
Cox’s Bazar - Ce soir (28/09), un bateau transportant une centaine de Rohingyas fuyant désespérément la violence au Myanmar a chaviré dans les eaux agitées du Golfe du Bengale, alors qu’il se dirigeait vers le Bangladesh. Les corps de 15 Rohingyas - neuf enfants, cinq femmes et un homme - ont été retrouvés sur les côtes d’Ukhiya, au Bangladesh, près du village de Shamlapur.
Les membres de la communauté locale ont vu le bateau chavirer et ont immédiatement lancé des opérations de sauvetage. Les services d’incendie et de défense et les membres de la communauté de Shamlapur ont sauvé 17 personnes - dont dix ont été hospitalisées. L’équipe locale de l’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, s’est rendue sur les lieux pour voir quelle aide immédiate était requise par les survivants et pour évaluer comment l’OIM pouvait intervenir.
Le personnel de l’OIM a rencontré Khadija Begum, une survivante de 22 ans, dans une épicerie locale. Ils l’ont approchée et lui ont demandé avec délicatesse dans le dialecte d’Ukhiya, qui est similaire au sien, si elle avait besoin d’aide. Encore sous le choc, Khadija Begum a confié que parmi les enfants secourus, qui n’ont pas été hospitalisés, l’un est le sien et cinq sont ceux de ses voisins. Khadija a également déclaré que l’un de ses propres enfants, un bébé de huit mois, s’était noyé lorsque le bateau a chaviré et que son mari de 35 ans, Abdul, faisait partie des dix personnes hospitalisées. La belle-mère de Khadija, âgée de 55 ans, s’est elle aussi noyée, tout comme sa belle-sœur de 30 ans et son enfant de 4 ans.
Elle a raconté qu’ils avaient embarqué sur le bateau hier soir et qu’ils étaient à bord depuis la veille.
Quittant leur village dans l’Etat de Rakhine, au Myanmar, ils ont marché pendant deux jours et deux nuits pour atteindre le bateau dans lequel ils ont embarqué. Une centaine de personnes - peut-être plus - se trouvaient à bord, dont une majorité était des enfants, a-t-elle confié.
Ils sont restés à flot toute la nuit du 27 septembre sans nourriture. Craignant d’être repéré par les autorités, le capitaine n’a tenté de jeter l’ancre près des côtes qu’à la fin de la journée du 28. Il cherchait un endroit non surveillé. A 17 heures aujourd’hui (heure du Bangladesh), alors qu’il tentait de jeter l’ancre en pleine mer agitée en raison des vents forts et des chutes de pluie, le capitaine a perdu le contrôle du bateau et ce dernier a chaviré. L’incident s’est produit très près des côtes mais où l’eau était encore dangereusement profonde. Les membres de la communauté locale ont vu le bateau chavirer et ont immédiatement lancé des opérations de sauvetage. Le bateau a été détruit et emporté.
« Ces personnes pensaient enfin atteindre un lieu sûr mais sont mortes avant même de fouler le sol », a déclaré Abdullah Al Mamou, l’un des membres du personnel de l’OIM qui s’est rendu sur place, où il a découvert les corps.
Khadija Begum a expliqué que le capitaine était un homme bangladais, porté disparu depuis l’accident. Elle a également déclaré que le montant qu’ils devaient payer pour le voyage n’était pas fixé. Ils devaient payer le capitaine une fois arrivés et avant de débarquer, ce qui ne s’est jamais produit.
L’équipe de l’OIM a coopéré avec les autorités locales et d’autres organisations des Nations Unies pour s’assurer que les rescapés qui n’avaient pas besoin d’être hospitalisés aient quelque part où aller. Ils sont désormais pris en charge par un membre du conseil civil local. Il s’agit d’une solution temporaire avant de trouver une aide à plus long terme et un abri.
Le sort d’environ 68 Rohingyas reste inconnu en raison des vents forts et des pluies torrentielles qui n’ont pas cessé. Les membres de la communauté, la police, les services de contrôle aux frontières et d’incendie sont encore sur les lieux car ils pensent que d’autres corps seront ramenés sur le rivage. Ils espèrent également secourir d’autres rescapés.
Le village de pêcheurs de Shamlapur, situé à 35 km au sud de Cox’s Bazar, accueille de nombreux Rohingyas qui se sont installés dans des habitations de fortune lors des dernières vagues et qui vivent désormais au sein de la communauté bengali. Depuis l’éruption de violence le 25 août, au moins 518 000 Rohingyas ont fui l’Etat de Rakhine, au nord du Myanmar, vers Cox’s Bazar, au Bangladesh. Les Rohingyas entrent dans le pays par plusieurs points de passage, notamment par voie terrestre et maritime dans les zones côtières du Golfe du Bengale et par le fleuve Naf, dans le sous-district de Teknaf, à Cox’s Bazar.
En pleine saison de la mousson, ce périple est particulièrement dangereux et meurtrier comme le montre cette tragédie.
La plupart des 500 000 Rohingyas récemment arrivés vivent à Kutupalong et sur les collines environnantes dans des villes-tentes et des installations de fortune surpeuplées. L’OIM dirige l’intervention humanitaire à Cox’s Bazar. Les interventions d’urgence dans les installations sont intensifiées pour répondre aux besoins énormes en matière de santé, de sûreté et de sécurité mais les besoins dépassent largement les capacités actuelles dans le pays. L’OIM réalise également la planification du nouveau site temporaire installé sur le terrain alloué par le gouvernement du Bangladesh près du camp de fortune de Kutupalong, et renforce la capacité de gestion des sites de fortune nouveaux et existants. Le manque de financement est l’un des plus gros problèmes pour répondre aux besoins au Bangladesh. Les Nations Unies lanceront un nouvel appel interorganisations la semaine prochaine.
*Nom changé pour protéger son identité
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Hala Jaber à Cox’s Bazar, Tel : +8801733335221, Email : hjaberbent@iom.int
Peppi Siddiq à Dhaka, Tel : +8801755568894, Email : pksiddiq@iom.int
Chris Lom à Bangkok, Tel : +66626028752, Email : clom@iom.int
Olivia Headon à Genève, Tel : +41794035365, Email : oheadon@iom.int
Joel Millman à Genève, Tel : +41 79 103 8720, Email : jmillman@iom.int