Communiqué
Global

Approche pratique de la lutte contre la traite des êtres humains

L’augmentation du nombre de migrants entrant
clandestinement  au Mexique par la frontière sud
exacerbe la traite des êtres humains à des fins
d’exploitation sexuelles ou de travail forcé.

Récemment, plus de 150 personnes se sont réunies
dans la ville frontalière de Tapachula pour discuter des
méthodes de lutte contre la traite des êtres humains
au Mexique.

A l’occasion d’un atelier de deux jours
organisé par l’OIM et la Commission nationale des
droits de l’Homme, les participants, essentiellement des
représentants des instances fédérales,
régionales et locales, ainsi que des organisations de la
société civile, des ONG et des services consulaires
du Brésil, du Salvador, du Guatemala, du Honduras et des
Etats Unis ont discuté des mesures de prévention et
de protection des victimes de la traite.

Le Mexique  est à la fois un pays d’origine,
de transit et de destination pour les victimes de la traite dont le
nombre est difficile à évaluer. Selon la Commission
Economique des Nations Unies pour l’Amérique latine et
les caraïbes, quelque 3,000 mexicaines sont retenues au Japon
dans les filières d’exploitation
sexuelles.   L’UNICEF estime par ailleurs que
20,000 enfants mexicains seraient exploités sexuellement au
Mexique. L’Institut mexicain de la statistique estime que 99%
des employés de maison sont des jeunes
adolescentes.    

En 2005, les services sociaux  sont venues en aide à
270 enfants victimes de filières d’exploitation
sexuelle, alors qu’au cours des huit premiers mois de 2005,
1336 cas de traite ont été signales aux
autorités. Seuls 531 cas ont été
référés en
justice      

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Juan Artola

OIM Mexique

Tel: 52 25 55 36 39 22

Email: "mailto:jartola@iom.int" target="_blank" title=
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Un rapport détaillé en espagnol est disponible sur
target="_blank" title="">www.iom.int