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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Analyse des tendances de l’OIM : la plupart des migrants de la corne de l’Afrique se déplacent à l’intérieur de la région
Nairobi - Près de 400 000 mouvements de migrants ont été enregistrés à Djibouti, en Ethiopie et en Somalie pendant le premier semestre 2018, soit au moins 2 000 personnes par jour en moyenne.
Il s’agit d’une zone à forte activité migratoire, caractérisée par une migration appelée « composite », qui se définit comme le déplacement de plusieurs groupes de population différents pour des motifs divers.
Une petite majorité (51%) de ces personnes migrent depuis et dans la corne de l’Afrique, et environ 35 pour cent de ces mouvements se font à destination des pays du Conseil de coopération du Golfe, le long de l’itinéraire oriental - à travers Djibouti, le Somaliland et le Puntland. Des mouvements plus restreints sont recensés en direction du sud (vers l’Afrique du Sud) et du nord (vers l’Egypte et Israël), 8 et 5 pour cent respectivement.
L’OIM a également enregistré plus de 50 000 arrivées au Yémen pendant le premier semestre 2018, ce qui correspond aux 90 000-100 000 arrivées enregistrées chaque année depuis l’Afrique vers le Yémen ces dernières années.
Voici quelques conclusions détaillées dans un nouveau rapport intitulé A Region on the Move, qui analyse les tendances des principaux déplacements et schémas de mobilité de population à travers l’Afrique de l’Est et la corne de l’Afrique. Le rapport fournit des renseignements sur les grandes crises du déplacement et sur les tendances migratoires observées pendant les six premiers mois de 2018.
- Quelque 970 000 Ethiopiens ont été contraints de fuir leur domicile entre avril et juin 2018 suite au conflit intercommunautaire entre la région des Nations, nationalités et peuples du Sud (RNNPS) et la région d’Oromia ;
- La Somalie continue d’être touchée par des déplacements prolongés et nouveaux. Au 31 mai 2018, 2,6 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays.
- Les réfugiés burundais continuent de rentrer de Tanzanie - 27 184 pendant les sept premiers mois de 2018 - portant le nombre total de retours à 45 180 depuis le début du processus en septembre 2017 ;
- L’Erythrée et l’Ethiopie ont signé une déclaration historique de paix et d’amitié le 9 juillet, suivie d’une déclaration commune entre l’Erythrée et la Somalie affirmant l’engagement mutuel de favoriser la paix, la stabilité et l’intégration économique à travers la région ;
- Une autre étape importante a été franchie lors de l’Adoption d’un Protocole sur la libre circulation des personnes en Afrique par l’Union africaine en janvier 2018.
Ces tendances ont notamment été étudiées par le Regional Data Hub (Centre de données régional ou RDH) pour l’Afrique de l’Est et la corne de l’Afrique début 2018. Le RDH a pour but d’appuyer les débats politiques stratégiques autour de la migration qui soient fondés sur des éléments concrets, en associant plusieurs initiatives tirées de l’expérience de l’OIM en matière de migration en Afrique de l’Est et dans la corne de l’Afrique. Ces initiatives comprennent l’établissement d’un point de référence pour les flux migratoires régionaux, le renforcement des capacités de gestion de l’information à travers les pays afin d’améliorer la consolidation des données et le contrôle de qualité, et la réalisation d’une étude sur la migration composite afin de publier des analyses de tendances et des rapports pertinents en temps voulu.
« Le centre de données est une initiative phare visant à informer les acteurs et les partenaires sur la mobilité. Nous avons identifié des lacunes dans la consolidation et la diffusion des informations et notre objectif est d’établir un point de référence sur la migration dans la région », a déclaré Jeffrey Labovitz, Directeur régional de l’OIM, à propos des opérations du RDH.
Le socle du RDH est la Matrice de suivi des déplacements (DTM) que l’OIM utilise pour suivre et contrôler régulièrement le déplacement et la mobilité de population, fournir des informations essentielles aux responsables et intervenants pendant et après la crise et mieux comprendre les flux de populations. Dans la région de l’Afrique de l’Est et de la corne de l’Afrique, la DTM est mise en œuvre dans six pays : le Burundi, Djibouti, l’Ethiopie, la Somalie, le Soudan du Sud et l’Ouganda. Elle assure la couverture la plus large en matière de collecte de données primaires sur le déplacement interne et sur la migration dans la région.
Le financement pour le RDH a été principalement fourni par l’Initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants dans la corne de l’Afrique. Plus couramment connu sous le nom d’« Initiative conjointe », le projet facilite la gestion des migrations sûres, ordonnées et régulières en élaborant des procédures et processus fondés sur les droits et centrés sur le développement.
L’Initiative conjointe, financée par le Fonds fiduciaire de l’UE pour l’Afrique, couvre 26 pays africains au total.
Des publications plus récentes sont disponibles ici (en anglais).
Pour plus d’informations, veuillez contacter le Bureau régional de l’OIM à Nairobi, Laura Nistri, Tel : +254 204 221 000, Email : lnistri@iom.int ou Wilson Johwa, Tel : +254 701 838 029, Email : wjohwa@iom.int