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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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La Colombie renforce la lutte contre la tuberculose
Des progrès ont été enregistrés dans la lutte contre la recrudescence de la tuberculose dans 46 communautés de la côte pacifique.
Le projet visant à renforcer la stratégie « Halte à la tuberculose dans 46 communautés jugées prioritaires de Colombie » est financé par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Depuis janvier 2012, il a permis de recueillir des informations sur diverses questions - l’alimentation, la sécurité alimentaire, le logement, la santé, l’eau potable, l’éducation parmi les victimes du conflit armé, les processus migratoires et les réseaux sociaux dans des zones géographiques où l’accès aux services de santé est limité. Des données très utiles sur les communautés ont ainsi été recueillies.
Grâce à une équipe interdisciplinaire de représentants communautaires, de médecins, d’épidémiologistes et d’infirmières, il a été possible de parvenir à de nombreux endroits isolés, où les niveaux de vulnérabilité sont élevés. Des séances de formation ont été organisées pour expliquer le formulaire de collecte d’informations aux représentants communautaires et aux infirmières travaillant dans le cadre du projet.
Sous la surveillance permanente du Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets, le projet bénéficie de l’appui technique et des virements budgétaires du Ministère colombien de la santé et de la protection sociale. Le soutien apporté par des organismes publics et privés, tels que l’Instance de coordination nationale, la Ligue colombienne de lutte contre la tuberculose, l’Institut national de la santé, FONADE et l’OIM, a également été essentiel.
La première phase du projet, qui se terminera à la fin de mars 2014, a bénéficié du soutien et de la coordination des autorités locales, des gouvernements, des mairies, des secrétariats départementaux et municipaux de la santé, et des établissements de soins autochtones des départements de Chocó et de Nariño.
En Colombie, la tuberculose est concentrée dans les centres urbains. Cependant, selon le rapport annuel 2013 de l’Instance de coordination nationale, c’est dans les zones rurales isolées, où les besoins essentiels ne sont pas satisfaits, que son incidence est la plus élevée.
Etant donné que le projet est centré sur des zones de la côte pacifique difficiles d’accès, la priorité a été donnée à des interventions intégrées qui permettent aux patients de bénéficier d’un soutien social. Il a donc fallu mettre en place un système de surveillance pour diagnostiquer les déterminants sociaux de la santé des patients atteints de tuberculose, organiser des activités communautaires, et renforcer les établissements de santé.
Les représentants et les agents travaillant dans le cadre du projet ont interrogé les patients atteints de tuberculose et leurs proches pendant qu’ils pratiquaient des examens visant à déceler des symptômes respiratoires, ou qu’ils visitaient à domicile des personnes chez qui la maladie avait été diagnostiquée lors de contrôles effectués au sein de la communauté.
Des réunions avec des institutions ont également été organisées dans les départements de Chocó, de Cauca, de Nariño et de Valle del Cauca pour recommander, sur la base des résultats partiels, le strict respect du traitement contre la tuberculose.
Ce projet a revêtu une importance particulière parmi toutes les activités soutenues par le programme national de prévention et de lutte contre la tuberculose, principalement en raison de l’assistance technique et du transfert de connaissances en faveur des territoires concernés, dont l’objectif était d’établir des rapports plus détaillés sur la maladie. Cette intervention est novatrice parce qu’elle a lieu au niveau local, sur la base de méthodes faisant intervenir les divers acteurs sociaux tout au long du processus.