Le thème de cette année pour la Journée mondiale de la lutte contre la traite d’êtres humains – « La voix des victimes nous guide » – souligne l'importance d'écouter les survivants de la traite d’êtres humains et d’en tirer des enseignements. L'impact de la COVID-19 a fait croître le nombre de personnes qui se retrouvent dans des situations précaires où elles sont plus susceptibles d'être victimes de trafiquants qui s'attaquent aux personnes vulnérables pour en profiter et les exploiter.

La traite des personnes, et en particulier des enfants, reste un crime très lucratif et peu risqué, fondé sur le principe de l'offre et de la demande. À l'échelle mondiale, environ un tiers de l'ensemble des victimes de traite identifiées sont des enfants.

Cette année, l´Organisation internationale pour les migrations (OIM) souhaite mettre en lumière la vulnérabilité spécifique des enfants à la traite. La traite des enfants est l'une des pires formes de violence contre les enfants et touche un nombre alarmant d'enfants dans le monde.